"Les engagements politiques de Platon sont impossibles à connaître."
Je viens d'allumer la radio pour remplir le lave-vaisselle, enfin pendant que je remplis le lave-vaisselle et je tombe là-dessus. Hum. Soit.
Je suis sur un petit nuage d'épuisement et de gaieté dont je vais descendre fissa pour aller dormir, mais j'avais envie de conclure cette belle journée ici. Les samedis sont traditionnellement - pour autant qu'au bout de 2 mois on puisse parler de tradition - des journées très remplies au Café Clochette. Aujourd'hui a dépassé tout ce qu'on avait connu jusqu'à présent. Déjà, j'ai dû refuser du monde à midi et j'en suis fort chagrinée parce qu'en plus ce sont des gens que j'aime bien... Tous les autres ont eu l'air de se trouver à l'aise devant leurs assiettes, les tout-petits (dont le bébé que j'ai connu avant sa naissance, en quelque sorte, quand ses alors futurs parents venaient dîner tranquille), les moins petits et les grands. Hier, c'était la joyeuse troupe de la Cave des Lices qui était là pour déjeuner, aujourd'hui j'ai vendu leur bon vin, la grande roue de la vie commerciale tourne à plein par ici. Avec le vin, des petits plats, forcément, et des gâteaux, et des cafés, et tout et tout. Rien que de très ordinaire certes, mais ça m'épate toujours.
Et puis c'est une réunion du Forum Social Mondial qui s'est tenue ici, à propos du projet de maison de naissance que l'association Maisoùnaiton soutient de toutes ses forces, et hop, une quinzaine de personnes qui ont remplacé les dîneurs de midi (les déjeuneurs ?). J'ai juste eu le temps de mordiller un morceau de joue de porc à l'orange que voilà-t-y pas les premiers goûteurs du quatre heures qui arrivaient sans coup férir. Hop, refaire un brownie, hop les cafés, les thés, les chocolats chauds, les jus de fruit, les grandes assiettes de dégustation, hop un coup de balai, oh chouette voilà un petit loustic que je connais, là, bonjour ! mais tu rampes ! Et des gens que je ne connais pas, vous êtes du quartier ? vous venez des Libellules ? c'est chouette ça ! Et les amis qui passent, et Florette qui vient en coup de vent avec son chaton, et des tas de mouflets qui s'ébattent dans la cabane à jouets.
Et le dîner : oui, oui, je fais à manger ! oui, oui, c'est possible de dîner, installez-vous, j'arrive tout de suite ! Et des petites filles qui courent et se font du thé, et la journée qui s'apaise et le soupir de soulagement quand enfin l'agneau de sept heures qui me faisait de l'oeil depuis un moment se retrouve dans mon assiette et que je peux souffler en discutant tranquille avec une maman que je revoyais avec plaisir, depuis le temps. Et qui a oublié son escabeau, tiens, pendant que j'y pense ! Et une belle journée tourbillonnante qui se termine en beauté et en douceur.
Jusqu'à ce que je tombe sur Platon. Hum. Soit.
Bon, je vous laisse réfléchir à la question grave au demeurant de ses probables engagements politiques, quant à moi je vais laisser Morphée s'occuper de son cas pour protéger mon sommeil.
Bonne nuit, tout le monde...
Je viens d'allumer la radio pour remplir le lave-vaisselle, enfin pendant que je remplis le lave-vaisselle et je tombe là-dessus. Hum. Soit.
Je suis sur un petit nuage d'épuisement et de gaieté dont je vais descendre fissa pour aller dormir, mais j'avais envie de conclure cette belle journée ici. Les samedis sont traditionnellement - pour autant qu'au bout de 2 mois on puisse parler de tradition - des journées très remplies au Café Clochette. Aujourd'hui a dépassé tout ce qu'on avait connu jusqu'à présent. Déjà, j'ai dû refuser du monde à midi et j'en suis fort chagrinée parce qu'en plus ce sont des gens que j'aime bien... Tous les autres ont eu l'air de se trouver à l'aise devant leurs assiettes, les tout-petits (dont le bébé que j'ai connu avant sa naissance, en quelque sorte, quand ses alors futurs parents venaient dîner tranquille), les moins petits et les grands. Hier, c'était la joyeuse troupe de la Cave des Lices qui était là pour déjeuner, aujourd'hui j'ai vendu leur bon vin, la grande roue de la vie commerciale tourne à plein par ici. Avec le vin, des petits plats, forcément, et des gâteaux, et des cafés, et tout et tout. Rien que de très ordinaire certes, mais ça m'épate toujours.
Et puis c'est une réunion du Forum Social Mondial qui s'est tenue ici, à propos du projet de maison de naissance que l'association Maisoùnaiton soutient de toutes ses forces, et hop, une quinzaine de personnes qui ont remplacé les dîneurs de midi (les déjeuneurs ?). J'ai juste eu le temps de mordiller un morceau de joue de porc à l'orange que voilà-t-y pas les premiers goûteurs du quatre heures qui arrivaient sans coup férir. Hop, refaire un brownie, hop les cafés, les thés, les chocolats chauds, les jus de fruit, les grandes assiettes de dégustation, hop un coup de balai, oh chouette voilà un petit loustic que je connais, là, bonjour ! mais tu rampes ! Et des gens que je ne connais pas, vous êtes du quartier ? vous venez des Libellules ? c'est chouette ça ! Et les amis qui passent, et Florette qui vient en coup de vent avec son chaton, et des tas de mouflets qui s'ébattent dans la cabane à jouets.
Et le dîner : oui, oui, je fais à manger ! oui, oui, c'est possible de dîner, installez-vous, j'arrive tout de suite ! Et des petites filles qui courent et se font du thé, et la journée qui s'apaise et le soupir de soulagement quand enfin l'agneau de sept heures qui me faisait de l'oeil depuis un moment se retrouve dans mon assiette et que je peux souffler en discutant tranquille avec une maman que je revoyais avec plaisir, depuis le temps. Et qui a oublié son escabeau, tiens, pendant que j'y pense ! Et une belle journée tourbillonnante qui se termine en beauté et en douceur.
Jusqu'à ce que je tombe sur Platon. Hum. Soit.
Bon, je vous laisse réfléchir à la question grave au demeurant de ses probables engagements politiques, quant à moi je vais laisser Morphée s'occuper de son cas pour protéger mon sommeil.
Bonne nuit, tout le monde...