mercredi 20 août 2008

Quand ça veut pas...

Ben non, quand ça veut pas... ça veut pas. J'ai une recette magnifique de gâteau breton, je sais qu'elle est magnifique parce que je l'ai réussie une fois et que c'était scrumptious comme dirait ma chère T.
A se lécher les babines, la cuillère et le bout des doigts. Et le bout du museau du voisin s'il veut bien se laisser faire.
Mais depuis, rien à faire, je le brûle systématiquement. Je vais faire autre chose, j'ai mis le four trop chaud, le téléphone sonne, bref je m'en vais, et quand je reviens il ne reste plus guère que le centre de mangeable, fort bon certes mais c'est quand même agaçant. D'aucuns ricaneraient et diraient que pour faire de bonne pâtisserie, il faut adapter la cuisson à la température et à l'hygrométrie ambiantes, mais je ne suis pas de ceux-là. Si mon gâteau breton brûle, ce n'est pas parce qu'il est breton. Non, j'en porte toute la responsabilité et elle me courbe l'échine, croyez-le bien.
Que ne suis-je vraie bretonne ! Mais comme dit le papa de MiniLoup, dans la famille on est breton de fils en père. Donc, moi, nada. J'ai le gène du far raplapla. La hantise de la galette sèche. La catastrophe du palet trop mou. Le... enfin vous aurez compris.
Je partage quand même cette recette, parce que 1) je ne désespère pas d'y arriver un jour, et ce jour-là je vous promets que mon gâteau breton sera scrumptiouscissimo et que 2) parmi vous, je suis sûre qu'au moins un ou une parviendra à donner toute sa splendeur à ce met délicat. Très, très beurré, hein, c'est pas du léger-léger aérien et volant au vent joli de la Pointe du Grouin, non c'est du gâteau qui dit clairement qu'il est un gâteau, point. Donc, voilà :

Gâteau breton

375 g farine
250 g sucre
250 g beurre demi-sel fondu
6 jaunes d'oeuf
un zeste de citron

Mélanger la farine, le sucre et les jaunes, ajouter le beurre et le zeste. Travailler la pâte puis la tasser dans un moule beurré, faire des stries à la fourchette et faire cuire à 200°C pendant une petite heure.

Petite, l'heure, hein ?
Et avec les blancs qui restent, faites donc une meringue. C'est léger.

2 commentaires:

La Tulipe a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
La Tulipe a dit…

En effets les proportions sont bien bretonnes.
Bises

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