mercredi 21 janvier 2009

La main à la papatte

Ce qu'il y a de bien avec Mister C., c'est qu'il est imperturbable. J'ai beau faire des bêtises grosses comme le Capitole, ses sourcils ont beau gigoter au beau milieu de son front, il reste d'un calme olympien et d'une gentillesse à toute épreuve.
- Ah, vous avez adhéré au CE TPE ? Et à la DUCS [vous savez bien, c'est le machin auquel adhère Alain, le papa footeux malchanceux] ? En même temps ?
Et Mister C. de m'expliquer que ce sont deux dispositifs administratifs qui permettent de faire la même chose, c'est-à-dire déclarer des trucs et en payer d'autres, mais que si je fais deux fois la même chose, à savoir déclarer et payer des trucs, ça fait une fois de trop. Certes. De plus, étant donné les noeuds administratifs dans lesquels j'ai tendance à m'empêtrer - des années d'analyse ne m'ayant pas encore sauvée de moi-même en ce domaine-, il vaut peut-être mieux éviter de prévisibles imbroglios, pour ne pas dire quiproquos. Il va donc falloir écrire à un des deux organismes pour lui annoncer avec toute la douceur nécessaire que finalement non, on ne va pas faire un bout de chemin ensemble. Rupture déchirante à n'en pas douter.
Pour le reste, il semble que je n'aie pas trop égaré mes chiffres dans des colonnes improbables, tout a l'air à sa place ou à peu près. Il manque une ventilation ou deux, il y a quelques trous dans la logique, mais dans l'ensemble ça se tient. Ouf. Mister C. a aimablement discuté avec un MiniLoup qui attendait avec impatience de récupérer son ordinateur pour regarder Médjéri mais qui a su lui aussi conserver son calme face aux chiffres. Ce qui n'empêche pas que ce matin, je me sois trouvée toute bête quand il s'est agi de calculer un salaire net à partir d'un salaire brut, mais on n'a pas construit Rome en une nuit ni mon esprit mathématique en l'espace d'une virgule. Mister C. a de beaux jours devant lui en tant qu'expert-comptable du Café Clochette. Je suis en train de collectionner les fières chandelles que je lui devrai...
Une annonce pendant que j'y pense et que je vous tiens (par la barbichette) : le samedi 31 janvier, de 14h à 16h, il y aura ici une rencontre sur la maison de naissance que des courageux s'attachent à promouvoir à Rennes. Voir ici pour de plus amples informations.
Et puis... et puis aujourd'hui a été une journée extraordinaire au Café Clochette. En début d'après-midi, pendant que MiniLoup dormait du sommeil du juste loupinet dans le lit des bébés, un peu plié pour tenir mais ça tient, voilà qu'une joyeuse bande de journaliste, journalistes en herbe et techniciens image et son ont débarqué ici. Pourquoi est-ce que pour quoi faire, me direz-vous et vous aurez raison. Pour faire un reportage, je vous ferai dire. Et oui, un reportage. J'avais mis ma jolie robe, forcément. Donc vous pourrez la voir aussi sans même vous déplacer, quand ça passera, sur France 3, début février, mais je vous redirai ça. En tout cas, la magie du Café Clochette a fonctionné aujourd'hui encore. Les gens se sont causés - certains un peu intimidés par la lumière inhabituelle et n'osant pas trop croquer dans leur mantecaos... Merci à tous pour ce beau moment qui a tant impressionné MiniLoup que depuis il joue à la caméra avec un tube en carton. Et des gens sont passés aujourd'hui qu'il m'a fait particulièrement plaisir de voir, pendant et après cet épisode télévisuel at home.
Je termine avec l'évocation de l'épisode hebdomadaire de la pattucure de Clochette. Quand on est une jeune lady renifleuse de bébés (elle adore venir voir ceux qu'elle ne connaît pas encore et leur chatouiller le nez avec ses moustaches ; ceux qu'elle connaît, elle les laisse parfois les lui tirer, les moustaches, enfin pas très longtemps quand même, après elle grimpe sur l'aquarium pour dominer la situation hors de portée des menottes), on se doit d'avoir les patounes impeccables et le bout des griffes un peu limé. Ce qui me renvoit périodiquement à un épisode digne de la visite au docoteur des chats, mais plus court heureusement. Attraper la bestiole, la coincer dans une serviette éponge en lui parlant doucement, lui couper en trois temps deux mouvements le bout des griffes, reposer l'animal par terre et ne pas fondre en larmes devant son regard profondément blessé. Ne pas rire non plus quand elle se regarde le bout des pattes d'un air incrédule avant de se diriger vers le tapis en sisal où l'attend un long travail d'affûtage. Pourquoi je vous raconte tout ça, ma foi je ne sais même plus. Je crois bien qu'il y avait une raison. Ah oui. Le titre. Ca m'arrive de trouver un chouette titre et de devoir caser dans le texte l'histoire qui correspond. Dont acte. Et voilà. Hop.

6 commentaires:

BrightEyedMum a dit…

Moi j'voudrais bien la voir avant la télé, la jolie robe... tu la mets tous les jours ? Et dis donc, j'avais pas pensé à coincer mes "minettes" dans une serviette éponge au moment de leur couper les "griffes" !

Marrimm : n.m. désigne le fiancé parfois fort marri du fort caractère de sa promise, mais qu'elle aimmmmmmme à un point tel qu'il pardonne tout (ou presque)

(j'adore ce jeu, pardon pour celles et ceux que ça ennuie, enfin, z'avez kapalire)

Anonyme a dit…

moi je l'ai vue la jolie robe, nanananèreeeee
et j'ai un grand garçon qui dit merci pour les mantécaos,il trouve ça super comme goûter de sortie d'école ;-)

BEM j'adore tes définitions!!!!

pour moi ce soir Grearmic....

Anonyme a dit…

Et pour moi, "creds" ! BEM, tu en donnerais quoi comme définition ?

Pascale, ça fait une éternité que je n'ai pas pu venir au Café Clochette et ça me manque... Faut absolument que j'arrive à venir, maintenant qu'on s'est enfin débarrassés des microbes qui nous ont pourrai l'existence pendant plusieurs semaines !!

Pascale a dit…

Moi aussi j'aime beaucoup ce jeu et je vous lis avec plaisir.
Fredo, ben oui ça me manque de ne pas vous voir par ici... et puis j'ai un escabeau à toi, il est toujours là ! à bientôt, quand vous voudrez.

Anonyme a dit…

La classe, la télé! mé c'est pas juste, je l'ai pas vue moi la robe!

buticant: adj. se dit du pollen de certaines fleurs à l'attrait irrésistible, mais dont le contact provoque d'insupportables démengeaisons.

Anonyme a dit…

Oh oui c'est vrai, l'escabeau ! il va finir par te hérisser le poil à force de nous attendre chez toi, non ? J'espère que tu l'as utilisé quand même !
Bon, on va se programmer une petite visite tout bientôt, c'est promis promis !!

"amalin"... ah ben ça, c'est malin !

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