Dimanche soir. Conversation.
- Oh, mais t'es toujours là, toi ?
- Ben oui, comme tu vois. Je n'ai pas bougé.
- Et tu ne t'ennuies pas, là comme ça, tout seul ?
- Non, ça va. Les chats viennent me renifler de temps en temps, il arrive que l'un ou l'autre se couche sur moi, ça me tient chaud.
- Ah oui, heureusement, parce qu'on ne peut pas dire que je sois très présente ces derniers temps...
- Oh, je ne te reproche rien, je comprends. Je ne suis pas fascinant, je le sais bien.
- Si, si. En un sens. Ne serait-ce que cette insistance, cette présence discrète mais lancinante...
- On me l'a déjà dit. Enfin pas à moi, mais à plusieurs de mes frères. C'est dans notre nature. On sort de l'imprimerie, déjà désolés de nous imposer. Mais c'est notre destin. Tu vas voir, un de ces jours toi aussi tu vas y arriver, tu vas prendre ton stylo et ce sera réglé en un rien de temps.
- Tu parles ! C'est pas tellement toi qui m'embêtes, tout bien considéré. C'est tout ce qu'il faut pour te tenir compagnie. Et un certificat de truc, et un papier de bidule, et une photocopie en trois exemplaires, et un croquis à l'échelle avec les cotes dans les trois dimensions, et un courrier en trois points, et un cachet faisant foi... Et puis c'est pas comme si j'arrivais à me débarrasser définitivement de vous autres : même si je t'expédie, il en reste des tas derrière ! Et quand je dis des tas...
- Oui, je sais. Chuis désolé.
- Mouais. Admettons. Bon allez, courage, dans la semaine je m'y mets.
Il est plutôt gentil ce CERFA quand on le connaît un peu. C'était bête de ma part de le haïr à ce point sans même chercher à savoir qui il était.
Allez, dans la semaine je m'y mets.
- Oh, mais t'es toujours là, toi ?
- Ben oui, comme tu vois. Je n'ai pas bougé.
- Et tu ne t'ennuies pas, là comme ça, tout seul ?
- Non, ça va. Les chats viennent me renifler de temps en temps, il arrive que l'un ou l'autre se couche sur moi, ça me tient chaud.
- Ah oui, heureusement, parce qu'on ne peut pas dire que je sois très présente ces derniers temps...
- Oh, je ne te reproche rien, je comprends. Je ne suis pas fascinant, je le sais bien.
- Si, si. En un sens. Ne serait-ce que cette insistance, cette présence discrète mais lancinante...
- On me l'a déjà dit. Enfin pas à moi, mais à plusieurs de mes frères. C'est dans notre nature. On sort de l'imprimerie, déjà désolés de nous imposer. Mais c'est notre destin. Tu vas voir, un de ces jours toi aussi tu vas y arriver, tu vas prendre ton stylo et ce sera réglé en un rien de temps.
- Tu parles ! C'est pas tellement toi qui m'embêtes, tout bien considéré. C'est tout ce qu'il faut pour te tenir compagnie. Et un certificat de truc, et un papier de bidule, et une photocopie en trois exemplaires, et un croquis à l'échelle avec les cotes dans les trois dimensions, et un courrier en trois points, et un cachet faisant foi... Et puis c'est pas comme si j'arrivais à me débarrasser définitivement de vous autres : même si je t'expédie, il en reste des tas derrière ! Et quand je dis des tas...
- Oui, je sais. Chuis désolé.
- Mouais. Admettons. Bon allez, courage, dans la semaine je m'y mets.
Il est plutôt gentil ce CERFA quand on le connaît un peu. C'était bête de ma part de le haïr à ce point sans même chercher à savoir qui il était.
Allez, dans la semaine je m'y mets.
3 commentaires:
C'était pas bête du tout...Bon courage à toi .;-))
Et repose-toi ,hein, n'oublies pas! :-))
Deviendrais-tu animiste ?
Marie Ppn : on a les complicités qu'on peut ;-)
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