J'ai eu une grosse frayeur ce matin. Et finalement, comme souvent, j'en suis quitte pour me sentir très bête. Si, si, vraiment. Je vous raconte.
Si vous passez régulièrement, vous devez savoir que je faisais une légère fixation sur ma machine à café. Pour le dire gentiment - car j'aime parfois à être gentille avec moi-même, ça rend la cohabitation plus facile - j'étais donc quelque peu obnubilée par l'image idéale de la machine à café qui allait prendre place un jour, très bientôt, dans ma cuisine. Et voilà que le week-end dernier, j'ai acquis une machine d'occasion. Et voilà que je l'ai attendue. Pas longtemps. Et oui : et voilà, elle est arrivée. Ce matin. Par la poste et par une journée pluvieuse, mais elle était bien emballée. Film des événements et commentaires de ma pomme.
Si vous passez régulièrement, vous devez savoir que je faisais une légère fixation sur ma machine à café. Pour le dire gentiment - car j'aime parfois à être gentille avec moi-même, ça rend la cohabitation plus facile - j'étais donc quelque peu obnubilée par l'image idéale de la machine à café qui allait prendre place un jour, très bientôt, dans ma cuisine. Et voilà que le week-end dernier, j'ai acquis une machine d'occasion. Et voilà que je l'ai attendue. Pas longtemps. Et oui : et voilà, elle est arrivée. Ce matin. Par la poste et par une journée pluvieuse, mais elle était bien emballée. Film des événements et commentaires de ma pomme.
Voici donc la bête, bien emballée comme je disais. La brigade du niffage, représentée par Miss Clochette, s'est présentée pour faire son boulot.
Aussitôt suivie par MiniLoup, qui n'est jamais en reste quand il s'agit d'ouvrir des paquets. Oui, c'est un serre-tête.
C'est très utile et même efficace, un serre-tête, la preuve.
Ces deux-là m'ont donc dépiauté mon paquet en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "croquettes". Ils sont particulièrement efficaces. Il faut dire qu'au tarif où je les paye... Ah ben oui, je les paye, qu'est-ce que vous croyez ? Ils se sont constitués en syndicat et futés comme ils sont, ils ont fait indexer les clopinettes (la monnaie locale) sur le cours du pétrole. Donc j'en suis sévèrement de ma poche, mais ça vaut la peine. Parce que j'ai tout le spectacle qui va avec l'accomplissement des tâches les plus ordinaires.
Ces deux-là m'ont donc dépiauté mon paquet en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "croquettes". Ils sont particulièrement efficaces. Il faut dire qu'au tarif où je les paye... Ah ben oui, je les paye, qu'est-ce que vous croyez ? Ils se sont constitués en syndicat et futés comme ils sont, ils ont fait indexer les clopinettes (la monnaie locale) sur le cours du pétrole. Donc j'en suis sévèrement de ma poche, mais ça vaut la peine. Parce que j'ai tout le spectacle qui va avec l'accomplissement des tâches les plus ordinaires.
Voici la boîte débarrassée de son emballage papier. Les plus observateurs d'entre vous auront remarqué qu'il ne s'agit pas du tout d'une boîte de machine à café. Mais peu importe le flacon tant qu'on a la caféine, n'est-ce pas ?
La pucinette prend un instant de repos.
Rectification : elle supervise les opérations.
Puis elle va faire la chasse au petit bout de mousse égaré.
La voici ! la voilà ! regardez ! la voilà ! ma machine à café !
Le monsieur qui me l'a vendue m'a très aimablement fait un schéma accompagnant ses explications pour la mise en marche de l'engin. J'ai soigneusement lu, et décidé là tout de suite maintenant de me faire couler un bon café.
Enfin dès que tous les accessoires auraient été libérés de leur emballage, ce qui pouvait prendre un certain temps étant donné la passion de MiniLoup pour les trucs à bulles.
Mais j'ai fini par réunir toutes les pièces nécessaires (ce qui n'est pas le cas pour le reste de mes dossiers en cours, où les CERFAs dûment remplis attendent toujours une bonne demi-douzaine des indispensables pièces attenantes), mettre chacune à sa place - à l'exception du bac de récupération d'eau malheureusement cassé dans le transport - et même poser une tasse à l'endroit idoine. J'ai ensuite fait tourner le moulin à café, puis récupéré du café en grains dans le frigo avant de recommencer l'opération qui s'est avérée beaucoup plus efficace, récupéré le café moulu qui sentait bon le café fraîchement moulu, et...
... et la machine est retournée tristement à son obscurité première parce que je n'ai pas réussi à me faire couler la moindre goutte de café. Voyons... "insérer le porte-filtre, tourner pour bloquer puis appuyer sur le bouton et décaler le manche du porte-filtre pour laisser couler l'eau". Hum. Très très bête je me suis sentie, comme je vous le disais. Rien. Pas une gouttelette. Mea culpa (en phonétique).
J'ai envoyé un message très embêté au monsieur en lui disant que ses explications ne me parlaient pas. Il m'a répondu tout de suite et très aimablement en ces termes : "pour faire un café, il suffit de tourner la queue du porte filtre un petit peu dans le sens contraire où vous vissez celui-ci. Cela permet l'écoulement de l'eau."
Ah. Hum.
Ben oui. Elle a coulé.
Mea culpa.
Z'inquiétez pas, je vais m'entraîner. Mais je vais aller faire provision de déca en grains d'abord, parce qu'avec les doigts qui tremblent et les paupières qui tressautent, ça va pas le faire pour vous raconter la suite.
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