Il fait un temps de canin. Je suis rentrée trempée du marché des Lices où quelques péquins faisaient piteusement la queue devant les étalages où les potirons se noyaient déjà. J'ai laissé tomber les champignons et ramené mon kilo d'épinard, un chou vert et des carottes pour le sauté de veau, plus des bricoles de mon fournisseur officiel de produits libanais.
Ah ! quel temps ! au moment où je vous parle, les voitures balancent de grandes gerbes d'eau sur les trottoirs en passant et je n'ai pas vu passer un passant depuis au moins 20 mn. Autant vous dire qu'ici, c'est le grand désert blanc. C'est la première fois que je ne "fais" pas un seul couvert pendant un service et ça me fait tout drôle. D'autant que j'ai passé des heures en cuisine ce matin pour concocter mon sauté de veau, un osso bucco et une galette végétarienne au fromage, sans compter l'embeurrée de chou, les petites salades de l'assiette d'hiver et la mousse au chocolat... Ben voilà : j'attendais des tas de gens transis et me voilà toute seule, transie itou. Le commerce, ya pas à dire, c'est une activité aléatoire parfois. J'ai mis du jus de pomme à la cannelle sur le feu en espérant attirer les foules, pour l'instant ça ne marche pas plus que ça.
C'est que je m'ennuie, moi ! Je sais, je devrais en profiter pour étiqueter les livres, remplir enfin le CERFA de déclaration de travaux pour la devanture ou un autre des multiples papelards qui traînent dans le coin ou prendre des photos de mes chats qui font la sieste tout emmêlés pour se tenir chaud sur le canapé. Au lieu de ça, me voilà.
Bon allez, je vous raconte un dernier truc et je vais travailler, quand même. En ce moment, c'est la guerre avec les matous. Ils sont tirés par le bout de leur petite truffe toute tapissée de cellules olfactives hyper efficaces jusque dans la cuisine où je m'évertue à leur indiquer qu'ils n'ont rien à faire là, leurs cellules et eux. Difficile de leur expliquer que pour pouvoir leur payer leurs croquettes quotidiennes, il faut bien que je défende bec et ongles la bonne nourriture qui leur passe sous le nez ; une histoire de proie et d'ombre qui les laisse de glace. Ce qui les rend particulièrement fous de désir de rester camper là, c'est le poulet rôti ; hier soir, où le poulet rôti était au menu, j'ai fait décamper une bonne demi-douzaine de chats furibards d'être délogés du tabouret près du four. M'est avis que la nuit dernière, où une nouvelle épaule d'agneau a confit tout doucement pendant des heures, ils sont restés plantés là les yeux écarquillés et la truffe aux abois. Ca expliquerait leur petite mine ce matin et la sieste prolongée dans laquelle ils sont présentement plongés. Les veinards.
PS. Je n'ai pas encore pris de décision quant au nom de mon aspirateur. Ce matin, j'ai passé un coup de balai parce que je n'ai pas osé le sortir du placard pour le lui annoncer... Ca vient, mon grand, ça vient. J'aime beaucoup les propositions déjà arrivées !
Ah ! quel temps ! au moment où je vous parle, les voitures balancent de grandes gerbes d'eau sur les trottoirs en passant et je n'ai pas vu passer un passant depuis au moins 20 mn. Autant vous dire qu'ici, c'est le grand désert blanc. C'est la première fois que je ne "fais" pas un seul couvert pendant un service et ça me fait tout drôle. D'autant que j'ai passé des heures en cuisine ce matin pour concocter mon sauté de veau, un osso bucco et une galette végétarienne au fromage, sans compter l'embeurrée de chou, les petites salades de l'assiette d'hiver et la mousse au chocolat... Ben voilà : j'attendais des tas de gens transis et me voilà toute seule, transie itou. Le commerce, ya pas à dire, c'est une activité aléatoire parfois. J'ai mis du jus de pomme à la cannelle sur le feu en espérant attirer les foules, pour l'instant ça ne marche pas plus que ça.
C'est que je m'ennuie, moi ! Je sais, je devrais en profiter pour étiqueter les livres, remplir enfin le CERFA de déclaration de travaux pour la devanture ou un autre des multiples papelards qui traînent dans le coin ou prendre des photos de mes chats qui font la sieste tout emmêlés pour se tenir chaud sur le canapé. Au lieu de ça, me voilà.
Bon allez, je vous raconte un dernier truc et je vais travailler, quand même. En ce moment, c'est la guerre avec les matous. Ils sont tirés par le bout de leur petite truffe toute tapissée de cellules olfactives hyper efficaces jusque dans la cuisine où je m'évertue à leur indiquer qu'ils n'ont rien à faire là, leurs cellules et eux. Difficile de leur expliquer que pour pouvoir leur payer leurs croquettes quotidiennes, il faut bien que je défende bec et ongles la bonne nourriture qui leur passe sous le nez ; une histoire de proie et d'ombre qui les laisse de glace. Ce qui les rend particulièrement fous de désir de rester camper là, c'est le poulet rôti ; hier soir, où le poulet rôti était au menu, j'ai fait décamper une bonne demi-douzaine de chats furibards d'être délogés du tabouret près du four. M'est avis que la nuit dernière, où une nouvelle épaule d'agneau a confit tout doucement pendant des heures, ils sont restés plantés là les yeux écarquillés et la truffe aux abois. Ca expliquerait leur petite mine ce matin et la sieste prolongée dans laquelle ils sont présentement plongés. Les veinards.
PS. Je n'ai pas encore pris de décision quant au nom de mon aspirateur. Ce matin, j'ai passé un coup de balai parce que je n'ai pas osé le sortir du placard pour le lui annoncer... Ca vient, mon grand, ça vient. J'aime beaucoup les propositions déjà arrivées !
5 commentaires:
Oh ben on vient demain, hein du coup... alors tt ce que tu as annoncé... on se réjouit!
Trempée ici aussi!!!
Et ben nous, au débotté, on est passé, sans savoir que s'ennuyait la jolie fée du cas clochette..., c'était notre secours de filles affamées en furie (qu'ont pas beaucoup mangé, elles, mais leurs parents ont rattrapé le coup plus que de raison). Eh, je t'ai pas dit, Pascale, ma fontaine préférée, c'est le loup et l'agneau, que je connais par coeur encore, par contre, mon agneau préféré, n'en déplaise à mon papa qui s'échine (ou s'épaule :P) à me faire de bons petits plats quand on se voit), c'est le tien maintenant...
Nous aussi nous sommes arrivés là par hasard hier après midi et restés jusqu'au repas parce que nous étions bien.
Et vous savez quoi la jolie fée clochette a un pouvoir magique dont elle ne nous a pas encore parlé: celui de faire dormir les enfants. Parce que la petite fille qui ne voulait pas quitter ses bras hier soir, elle a dormi jusque 8h45 ce matin alors que depuis 2 mois le réveil était plutôt vers 5/6h. Merci Pascale, on reviendra et pas que pour ça.....
Moi je viens bientôt bientôt quand tu ne t'y attendras pas ou plus???
Aie aie aie, les matous mangent quelles croquettes? On en parle dans notre asso et sur mon blog, attention à leur santé :-(
Valérie, TVshÄ.
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