Tiens donc, voilà Noël qui approche... J'étais tellement occupée que je l'ai à peine vu approcher, à petits pas de MiniLoup, vu que c'est quand même par nos enfants que Noël nous touche autant. Les lumières place Sainte-Anne, les senteurs de cannelle, les rendez-vous familiaux pour les jours stratégiques, tout ça c'est pour bientôt. Et les cadeaux, ah la la, les cadeaux. Pour le cousin qu'on ne voit jamais, pour la grand-mère qui aime "les histoires vraies, parce que les romans c'est pas comme dans la réalité", pour le petit-neveu qui ne jure que par la déco yin et yang (si si, ça existe, j'en ai eu confirmation aujourd'hui). Ou alors on peut choisir la méthode alternative : un cadeau pour chacun, au hasard d'un tirage au sort le soir du réveillon. Ou alors, des cadeaux juste pour les enfants.
Pour ajouter ma petite pierre, je vous rappelle que des jouets en bois sont en vente au Café Clochette et qu'un catalogue est disponible pour ce que je n'ai pas en stock. Et puis tant que j'y suis, si c'est de la haute culture que vous avez envie d'offrir, laissez-moi vous dire un mot d'un auteur inconnu, John Kendrick Bangs. J'ai une tendresse toute particulière pour lui parce que je l'ai découvert totalement par hasard et que j'en suis tombée raide dingue tout de suite. Le coup de foudre littéraire. C'est très chic, pour un éditeur ou un traducteur, d'annoncer qu'on a découvert un auteur totalement inconnu. Ce n'est pas totalement vrai de John Kendrick Bangs. Il fut un auteur des plus prolifiques dans les Etats-Unis du 19ème siècle, et des plus drôles aussi. C'est lui qui fut l'auteur de deux romans prenant place au bord du Styx, avec des personnages qui discutent le bout de gras comme Sherlock Holmes, Bonaparte et Socrate, à se chercher des poux dans la tête pour savoir si le glaive est plus fort que la plume, entre autres. Ces joyeuses bandes de gais lurons se retrouvent dans certaines des centaines de nouvelles qui coulèrent du stylo de Mister Bangs, ainsi que d'autres tout aussi savoureux. J'ai eu l'honneur et l'insigne avantage de traduire pour les éditions Rivages un choix de nouvelles de Bangs et j'en suis très fière et encore émue. C'est drôle, voilà tout. J'en riais à haute voix en bataillant avec mon dictionnaire. Alors si vous ne savez pas quoi offrir, ma foi... ça peut tout à fait faire l'affaire. Et puis ça va peut-être vous sembler étrange, mais je n'ai rien à gagner à vous le dire, sinon votre reconnaissance éventuelle de vous l'avoir fait connaître si ça vous plaît vraiment, vu que j'ai vendu les droits d'auteur sur ma traduction et que je ne toucherai rien sur les ventes (à moins d'atteindre les tirages de Harry Potter m'enfin ça m'étonnerait quand même un chouia). Ca s'appelle Présence d'esprits, c'est de John Kendrick Bangs, c'est paru chez Rivages en 2007, c'est plein de fantômes rigolos, et c'est le dernier livre que j'ai traduit. C'était le bon temps !
Bon ce n'est pas tout à fait vrai, cette dernière phrase. Parce que là en ce moment, je m'amuse bien pour tout vous dire. C'est fou toutes les choses qu'il faut savoir faire. Discuter avec le caviste sans se rendre ridicule, par exemple, c'est tout un art. Distinguer la cuisse du fruit, je savais faire chez un canard à l'orange, pas encore chez un merlot. J'apprends.
Allez, pour vous laisser sur votre faim : demain, il y aura des tendrons de veau façon belle-maman (la recette suivra un de ces jours), une assiette végétarienne avec des petites salades (poire-crevette, couscous de coriandre et aubergine entre autres), de la quiche et peut-être, si vous êtes sages, du gâteau. Enfin des gâteaux.
Et au cas où vous l'auriez oublié : c'est l'inauguration demain ! Il y aura du pétillant du côté de l'apéro du soir, mais le reste de la journée, les boissons sont déjà offertes !
Pour ajouter ma petite pierre, je vous rappelle que des jouets en bois sont en vente au Café Clochette et qu'un catalogue est disponible pour ce que je n'ai pas en stock. Et puis tant que j'y suis, si c'est de la haute culture que vous avez envie d'offrir, laissez-moi vous dire un mot d'un auteur inconnu, John Kendrick Bangs. J'ai une tendresse toute particulière pour lui parce que je l'ai découvert totalement par hasard et que j'en suis tombée raide dingue tout de suite. Le coup de foudre littéraire. C'est très chic, pour un éditeur ou un traducteur, d'annoncer qu'on a découvert un auteur totalement inconnu. Ce n'est pas totalement vrai de John Kendrick Bangs. Il fut un auteur des plus prolifiques dans les Etats-Unis du 19ème siècle, et des plus drôles aussi. C'est lui qui fut l'auteur de deux romans prenant place au bord du Styx, avec des personnages qui discutent le bout de gras comme Sherlock Holmes, Bonaparte et Socrate, à se chercher des poux dans la tête pour savoir si le glaive est plus fort que la plume, entre autres. Ces joyeuses bandes de gais lurons se retrouvent dans certaines des centaines de nouvelles qui coulèrent du stylo de Mister Bangs, ainsi que d'autres tout aussi savoureux. J'ai eu l'honneur et l'insigne avantage de traduire pour les éditions Rivages un choix de nouvelles de Bangs et j'en suis très fière et encore émue. C'est drôle, voilà tout. J'en riais à haute voix en bataillant avec mon dictionnaire. Alors si vous ne savez pas quoi offrir, ma foi... ça peut tout à fait faire l'affaire. Et puis ça va peut-être vous sembler étrange, mais je n'ai rien à gagner à vous le dire, sinon votre reconnaissance éventuelle de vous l'avoir fait connaître si ça vous plaît vraiment, vu que j'ai vendu les droits d'auteur sur ma traduction et que je ne toucherai rien sur les ventes (à moins d'atteindre les tirages de Harry Potter m'enfin ça m'étonnerait quand même un chouia). Ca s'appelle Présence d'esprits, c'est de John Kendrick Bangs, c'est paru chez Rivages en 2007, c'est plein de fantômes rigolos, et c'est le dernier livre que j'ai traduit. C'était le bon temps !
Bon ce n'est pas tout à fait vrai, cette dernière phrase. Parce que là en ce moment, je m'amuse bien pour tout vous dire. C'est fou toutes les choses qu'il faut savoir faire. Discuter avec le caviste sans se rendre ridicule, par exemple, c'est tout un art. Distinguer la cuisse du fruit, je savais faire chez un canard à l'orange, pas encore chez un merlot. J'apprends.
Allez, pour vous laisser sur votre faim : demain, il y aura des tendrons de veau façon belle-maman (la recette suivra un de ces jours), une assiette végétarienne avec des petites salades (poire-crevette, couscous de coriandre et aubergine entre autres), de la quiche et peut-être, si vous êtes sages, du gâteau. Enfin des gâteaux.
Et au cas où vous l'auriez oublié : c'est l'inauguration demain ! Il y aura du pétillant du côté de l'apéro du soir, mais le reste de la journée, les boissons sont déjà offertes !
6 commentaires:
Tiens je vais voir si cet auteur là est connu de celui qui connaissait le dernier cité... m'est intuition que non!!!
Ca donne envie de le lire... autant que de manger ce qui est annoncé!
Heureuse inauguration.
Je ne pourrai pas assister à l'inauguration du Café Clochette, mais d'une certaine façon j'y serai tout de même, par la pensée ;-)
Bonne inauguration
J'ai ici un barbu qui se relie régulièrement les Sherlock Holmes, et qui se plaint de n'avoir plus rien à lire après. Merci, Pascale pour la bonne idée de livre !
Magali
je vous souhaite une belle journée
mag
Nous étions super contents de pouvoir venir cet après-midi. Quand nous sommes arrivés, peu de monde et quand nous sommes repartis, waouh c'était complet!!
Belle inauguration toute en douceur : que du bonheur, je l'espère pour toi, Pascale. Et Bravo Isabelle pour ton efficacité discrète!!
Merci pour la rf. de bouquin...je ne savais pas quoi acheter cette année pour mon beau-père..
et comme à chaque fois je lui dégotte des super petits bouquins, j'avais une réputation à tenir. mille merci.
Lèna
Enregistrer un commentaire