J'ai failli intituler ce billet "Une araignée au plafond, le retour", mais ça ne serait pas exact et moi, l'exactitude, j'y tiens comme à la prunelle de ma confiture de prunelle (si j'avais jamais fait de la confiture de prunelle, d'ailleurs ça se fait ça, la confiture de prunelle ? tiens, ça vaudrait le coup de creuser la question, enfin on verra ça plus tard), donc l'exactitude c'est ma fierté, ma raison de vivre quasi, bon je ne me prive pas de romancer un brin parfois, certes, mais toujours sur un fond de vérité, toujours toujours, vu que la vérité c'est encore ce qu'on a trouvé de mieux pour parler de la réalité, vous ne trouvez pas ? Vous n'êtes pas obligés de répondre à cette question.
Donc bref, "le retour" ça ne serait pas exact vu que Sidonie, elle n'est jamais partie. Ca fait des jours et des jours et des jours (je vous dirais bien combien mais j'ai oublié et je ne vais pas inventer quand même, noooon, moi je n'invente rien comme je vous disais), des jours et des jours qu'elle tourne en rond. Autour de l'ampoule de la salle de bain.
Une telle insistance ne laisse pas de... ah. Ne laisse pas de... comment je termine cette phrase ? "ne laisse pas de"... m'impressionner ? me fasciner ? Ca m'apprendra à vouloir écrire avec des mots que même un certain ancien premier ministre, il ne se serait pas aventuré avec, et pourtant il était coutumier du... ah zut ça recommence. Coutumier du fait, c'est ça non ? du risque ? du jambon-beurre ? Il avait des formules magnifiques, cet ancien premier ministre. Rappelez-vous. L'intelligence de la papatte... non ? ça ne vous dit rien ?
Je m'égare. Si, je le sais bien.
Pour en revenir à Sidonie, la voilà donc qui fait le tour, très lentement et sans que je la voie jamais bouger, de l'ampoule du plafond de la salle de bain. Elle doit parcourir environ 10 centimètres par jour à vue d'oeil. Je ne m'amuse pas à monter avec un double décimètre tous les matins, non plus, mais je surveille du coin de l'oeil, quand même.
C'est que ça m'intrigue bigrement cette petite araignée qui refuse obstinément de quitter mon plafond.
Et comme je vous en ai parlé il y a quelques jours, je me sens un devoir moral de vous tenir au courant de l'évolution des événements. Ne me remerciez pas. Vraiment, je vous en prie, ça me fait plaisir.
Ne vous inquiétez pas, je repasse bientôt vous raconter tout ça. C'est palpitant. Non ?
Donc bref, "le retour" ça ne serait pas exact vu que Sidonie, elle n'est jamais partie. Ca fait des jours et des jours et des jours (je vous dirais bien combien mais j'ai oublié et je ne vais pas inventer quand même, noooon, moi je n'invente rien comme je vous disais), des jours et des jours qu'elle tourne en rond. Autour de l'ampoule de la salle de bain.
Une telle insistance ne laisse pas de... ah. Ne laisse pas de... comment je termine cette phrase ? "ne laisse pas de"... m'impressionner ? me fasciner ? Ca m'apprendra à vouloir écrire avec des mots que même un certain ancien premier ministre, il ne se serait pas aventuré avec, et pourtant il était coutumier du... ah zut ça recommence. Coutumier du fait, c'est ça non ? du risque ? du jambon-beurre ? Il avait des formules magnifiques, cet ancien premier ministre. Rappelez-vous. L'intelligence de la papatte... non ? ça ne vous dit rien ?
Je m'égare. Si, je le sais bien.
Pour en revenir à Sidonie, la voilà donc qui fait le tour, très lentement et sans que je la voie jamais bouger, de l'ampoule du plafond de la salle de bain. Elle doit parcourir environ 10 centimètres par jour à vue d'oeil. Je ne m'amuse pas à monter avec un double décimètre tous les matins, non plus, mais je surveille du coin de l'oeil, quand même.
C'est que ça m'intrigue bigrement cette petite araignée qui refuse obstinément de quitter mon plafond.
Et comme je vous en ai parlé il y a quelques jours, je me sens un devoir moral de vous tenir au courant de l'évolution des événements. Ne me remerciez pas. Vraiment, je vous en prie, ça me fait plaisir.
Ne vous inquiétez pas, je repasse bientôt vous raconter tout ça. C'est palpitant. Non ?
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