Non mais qu'est-ce que vous croyez ? Que j'avais épuisé toutes les beautés de mon magazine favori ? mais non voyons. On est loin d'en avoir seulement effleuré la surface. Ce qui m'encourage à vous entretenir derechef de mes ravissements.
Dans un article consacré à Corinne Burtin et sobrement intitulé "la perfection au féminin", on me présente la femme d'un chef avec qui elle tient un restaurant nommé l'Amaryllis, qui a une étoile, à Sennecey-le-Grand. Le chapeau de l'article nous indique l'orientation de cette rubrique (qui m'évoque comme des vieux souvenirs, tiens) : "au piano ou en salle, dans l'encadrement hôtelier ou dans la sommellerie, elles font bouger les lignes d'un secteur qui s'éloigne à grand pas des stéréotypes machistes". A grands pas, à grands pas... oui peut-être, à condition sans doute qu'elles ne fassent trop bouger les lignes de sauce savamment élaborées par les chefs en cuisine en les amenant sur les tables. (Ca ce n'est pas un stéréotype, c'est un cliché appuyé sur une réalité statistique, et paf). Bon, il y a un rien de mauvaise fois dans ma remarque. Un soupçon, un grain. Je vous l'accorde bien volontiers.
D'autant qu'un peu plus loin, c'est un chef femme qui m'est présentée et qui, en plus, officie à Saint-Malo, avec un mariage de cuisine japonaise et française qui me semble tout à fait séduisant (Tanpopo, place de la Poissonnerie). A Rennes même, on me signale (mais j'avais vu, merci) l'ouverture du Cours des Lices par les Faby, anciens propriétaires du Four à ban qui a dû fermer il y a peu. Si le Café Clochette n'était pas ouvert le samedi, j'irais volontiers y faire un tour pour l'En-cas du samedi, tiens : "des huîtres, un salé aux lentilles, de la charcuterie de qualité..." et le soir, une carte gastronomique avec, "ces derniers temps, un Lièvre à la royale, des ris de veau ou des ravioles de queue de boeuf", plats qui sont déjà à emporter. Ahlala.
Les deux chefs du Hameau Albert 1er à Chamonix, en réponse à une question sur le plat qu'ils auraient aimé inventer, s'exclament de concert : "le lièvre à la royale. On y revient toujours. C'est un plat historique qu'on mange rarement dans l'année. Il demande beaucoup de travail. Nous l'avons à la carte tous les hivers. On le réalise de manière classique en deux services, en compotée et en ballotine." Il y a comme un pattern, là, non ? il va falloir que je me renseigne. Mais comme il ne faut pas copier sur ses petits camarades (soit dit avec tout le respect dû à ces messieurs, bien sûr), je pense que je me pencherai plutôt sur le poulet à la ducale, ou quelque chose comme ça.
Ou sur le hot-dog, tiens. Il paraît qu'il existe un nouveau concept (forcément destiné à devenir tendance) qui met tout Manhattan dans un carton, avec un assortiment de 48 saucisses 100% boeuf, 48 buns briochés et 50 barquettes ergonomiques. Ca me chiffonne, cet écart de chiffres : où passent donc les deux barquettes surnuméraires ? Enfin comme il s'agit d'un "produit chaud, facile à préparer, sans perte", ne barguignons pas. Le street-fooding, décidément, a le vent en poupe, avec un assortiment d'offres sur le pouce proprement ébouriffant. Les cupcakes, par exemple, si ça n'est pas furieusement tendance, ça, je ne sais pas ce que c'est, consommation nomade ou pas consommation nomade.
Pour tout vous avouer, ce tour de France de la gastronomie dans toutes ces déclinaisons m'a donné faim. C'est quoi le plus raisonnable, une expédition au bout de la rue pour un Lièvre à emporter ou une petite salade de lentilles vertes à la saucisse fumée, aux noix et au parmesan devant la fossette de Josh ? Dilemme, terrible dilemme. N'est-il pas ?
Dans un article consacré à Corinne Burtin et sobrement intitulé "la perfection au féminin", on me présente la femme d'un chef avec qui elle tient un restaurant nommé l'Amaryllis, qui a une étoile, à Sennecey-le-Grand. Le chapeau de l'article nous indique l'orientation de cette rubrique (qui m'évoque comme des vieux souvenirs, tiens) : "au piano ou en salle, dans l'encadrement hôtelier ou dans la sommellerie, elles font bouger les lignes d'un secteur qui s'éloigne à grand pas des stéréotypes machistes". A grands pas, à grands pas... oui peut-être, à condition sans doute qu'elles ne fassent trop bouger les lignes de sauce savamment élaborées par les chefs en cuisine en les amenant sur les tables. (Ca ce n'est pas un stéréotype, c'est un cliché appuyé sur une réalité statistique, et paf). Bon, il y a un rien de mauvaise fois dans ma remarque. Un soupçon, un grain. Je vous l'accorde bien volontiers.
D'autant qu'un peu plus loin, c'est un chef femme qui m'est présentée et qui, en plus, officie à Saint-Malo, avec un mariage de cuisine japonaise et française qui me semble tout à fait séduisant (Tanpopo, place de la Poissonnerie). A Rennes même, on me signale (mais j'avais vu, merci) l'ouverture du Cours des Lices par les Faby, anciens propriétaires du Four à ban qui a dû fermer il y a peu. Si le Café Clochette n'était pas ouvert le samedi, j'irais volontiers y faire un tour pour l'En-cas du samedi, tiens : "des huîtres, un salé aux lentilles, de la charcuterie de qualité..." et le soir, une carte gastronomique avec, "ces derniers temps, un Lièvre à la royale, des ris de veau ou des ravioles de queue de boeuf", plats qui sont déjà à emporter. Ahlala.
Les deux chefs du Hameau Albert 1er à Chamonix, en réponse à une question sur le plat qu'ils auraient aimé inventer, s'exclament de concert : "le lièvre à la royale. On y revient toujours. C'est un plat historique qu'on mange rarement dans l'année. Il demande beaucoup de travail. Nous l'avons à la carte tous les hivers. On le réalise de manière classique en deux services, en compotée et en ballotine." Il y a comme un pattern, là, non ? il va falloir que je me renseigne. Mais comme il ne faut pas copier sur ses petits camarades (soit dit avec tout le respect dû à ces messieurs, bien sûr), je pense que je me pencherai plutôt sur le poulet à la ducale, ou quelque chose comme ça.
Ou sur le hot-dog, tiens. Il paraît qu'il existe un nouveau concept (forcément destiné à devenir tendance) qui met tout Manhattan dans un carton, avec un assortiment de 48 saucisses 100% boeuf, 48 buns briochés et 50 barquettes ergonomiques. Ca me chiffonne, cet écart de chiffres : où passent donc les deux barquettes surnuméraires ? Enfin comme il s'agit d'un "produit chaud, facile à préparer, sans perte", ne barguignons pas. Le street-fooding, décidément, a le vent en poupe, avec un assortiment d'offres sur le pouce proprement ébouriffant. Les cupcakes, par exemple, si ça n'est pas furieusement tendance, ça, je ne sais pas ce que c'est, consommation nomade ou pas consommation nomade.
Pour tout vous avouer, ce tour de France de la gastronomie dans toutes ces déclinaisons m'a donné faim. C'est quoi le plus raisonnable, une expédition au bout de la rue pour un Lièvre à emporter ou une petite salade de lentilles vertes à la saucisse fumée, aux noix et au parmesan devant la fossette de Josh ? Dilemme, terrible dilemme. N'est-il pas ?
1 commentaire:
Juste hein... Sennecey le Grand c'est de la GRANDE MADELEINE de Proust pour moi! C'est rigolo de voir ce nom écrit sur ton blog!
Bises.
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