La télé n'étant toujours pas rebranchée après les mésaventures de l'été dernier, MiniLoup et moi avons pris le chemin du bar le plus proche pour assister à la finale du truc, là. Le foot.
J'ai encore dans l'oreille le nom d'un certain Arsène, en '98. (Dans ma lointaine jeunesse, Arsène c'était le nom du lapin qui avait élu résidence, plus ou moins contre son gré, dans la maison familiale - Arsène Lapin, bien sûr.) Plus d'Arsène cette année, mais d'autres gens.
Ce soir, il y avait onze types en orange, les onze arbitres en noir et l'équipe adverse, c'est un type en bleu clair tout seul qui fait des gestes pour dire qu'il a tous les autres à l'oeil. Forcément, tout seul il a intérêt à avoir des yeux dans le dos. Quelques autres types dressent des drapeaux derrière des lignes blanches. Dans les tribunes tout autour, un nombre incroyable d'autres types agitent d'autres drapeaux.
MiniLoup engage la conversation avec une amie qui lui annonce l'arrivée imminente d'un dinosaure à la tête toute ronde sur le terrain. Du coup, il interrompt le flot de ses commentaires pour fixer l'écran dans l'attente de la bestiole improbable. Il s'inquiète juste de savoir si c'est un carnivore et si oui, s'il sera capable de quitter l'écran pour venir lui taper la causette. Sa nouvelle amie lui confie un secret et un trésor et le loupinet, aux anges, partagé entre espoir et inquiétude quant au dinosaure, serre dans sa petite patte de loup son fabuleux trésor. Quelques gâteaux plus tard, il assiste à son premier but de finale de truc, là. De foot. Sa maman un peu perdue lui explique que le monsieur tout seul qui brandit un petit bout de papier jaune n'est peut-être pas partie prenante de la bataille, tout compte fait. C'est une grande leçon de règles sociales en action. "On a pas le droit de marcher sur les gens." "Et le dinosaure, il a le droit, lui ?" "Non mon loup, sur le terrain il n'a pas le droit de marcher sur les gens." "Ah. Et dis, maman, pourquoi les bestioles et les oiseaux ils n'ont pas de mains ?"
Mon hypothèse, c'est que ça leur permet d'éviter la tentation de toucher au ballon, mais j'ai comme l'impression que quelques paramètres m'échappent, ce soir. C'est la glorieuse incertitude du sport, sans doute.
J'ai encore dans l'oreille le nom d'un certain Arsène, en '98. (Dans ma lointaine jeunesse, Arsène c'était le nom du lapin qui avait élu résidence, plus ou moins contre son gré, dans la maison familiale - Arsène Lapin, bien sûr.) Plus d'Arsène cette année, mais d'autres gens.
Ce soir, il y avait onze types en orange, les onze arbitres en noir et l'équipe adverse, c'est un type en bleu clair tout seul qui fait des gestes pour dire qu'il a tous les autres à l'oeil. Forcément, tout seul il a intérêt à avoir des yeux dans le dos. Quelques autres types dressent des drapeaux derrière des lignes blanches. Dans les tribunes tout autour, un nombre incroyable d'autres types agitent d'autres drapeaux.
MiniLoup engage la conversation avec une amie qui lui annonce l'arrivée imminente d'un dinosaure à la tête toute ronde sur le terrain. Du coup, il interrompt le flot de ses commentaires pour fixer l'écran dans l'attente de la bestiole improbable. Il s'inquiète juste de savoir si c'est un carnivore et si oui, s'il sera capable de quitter l'écran pour venir lui taper la causette. Sa nouvelle amie lui confie un secret et un trésor et le loupinet, aux anges, partagé entre espoir et inquiétude quant au dinosaure, serre dans sa petite patte de loup son fabuleux trésor. Quelques gâteaux plus tard, il assiste à son premier but de finale de truc, là. De foot. Sa maman un peu perdue lui explique que le monsieur tout seul qui brandit un petit bout de papier jaune n'est peut-être pas partie prenante de la bataille, tout compte fait. C'est une grande leçon de règles sociales en action. "On a pas le droit de marcher sur les gens." "Et le dinosaure, il a le droit, lui ?" "Non mon loup, sur le terrain il n'a pas le droit de marcher sur les gens." "Ah. Et dis, maman, pourquoi les bestioles et les oiseaux ils n'ont pas de mains ?"
Mon hypothèse, c'est que ça leur permet d'éviter la tentation de toucher au ballon, mais j'ai comme l'impression que quelques paramètres m'échappent, ce soir. C'est la glorieuse incertitude du sport, sans doute.
1 commentaire:
J'aurais pas cru que tu chroniquerais une finale de truc là ! ;-) Bravo, quel éclectisme ! C'est aussi pour ça qu'on l'aime...
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