Plusieurs choses étaient à l'ordre du jour de notre réunion, à Mister C. et à moi. Il s'agissait, déjà, de faire le point sur l'activité. Ca s'appelle un bilan comptable, en termes adéquats. Ce fut donc fait hier après-midi, sur la terrasse, en compagnie d'une Clochette déchaînée et d'un MiniLoup accro à Tom et Jerry. Faire la lecture d'un bilan comptable en se levant toutes les 7 minutes pour aller mettre un nouvel épisode et/ou pour empêcher l'animal de se fourrer dans le sac des classeurs à levier, dans la manche de la veste de Mister C. ou dans le grillage du lierre, c'est pour le moins sportif. Essayer de se souvenir, deux ans après, où peut bien se balader la facture intermédiaire des travaux de la cabane des jouets, et pourquoi il y a un écart de 13 centimes entre le devis original et la facture finale, ça l'est aussi. Quant au mystère du montant des cotisations dues au RSI, vous qui suivez ce blog depuis longtemps savez qu'on n'a jamais vraiment réussi à le résoudre. Il fut aussi évoqué des impôts fonciers, du pro-rata, des intérêts dus et des congés payés.
Tiens, d'ailleurs, puisqu'on parle de congés payés. Ca vous dit quelque chose, le Tese ? je ne vous en voudrai pas si ça ne vous dit rien, moi-même je m'efforce de l'oublier entre deux déclarations mensuelles. M'enfin si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, c'est par ici (clic) et par là (clic). Donc, le Tese, sis à Lyon pour ce qui est des CHR (établissements relevant de la catégorie des hotels, cafés et restaurants, pour les distraits), a un site internet dont je suis sûre que quelqu'un est très fier pour l'avoir créé et porté sur les fonts baptismaux. Fierté dont je ne sais si elle est totalement légitime, entre nous soit dit. Disons que ce site est pourvu d'un certain nombre de cases, dont l'organisation et le remplissage apparaissent au presque néophyte parfaitement aléatoire et/ou impossible. Le calcul des congés payés se fait via une case nommée, non pas "congés payés", mais "indemnités". Et pour finir, une fois qu'on a réussi à plus ou moins forcer les cases à recevoir la déclaration qu'il fallait absolument faire pour ne pas être en infraction avec la législation en vigueur, pouf, le site plante. On s'est demandé hier si on avait fait sauter tout le système sur le territoire national ou si c'était juste temporaire et limité au périmètre intérieur d'un Café Clochette tout résonnant des hurlements de frustration d'un MiniLoup privé pendant quelques dizaines de minutes de Tom et Jerry pour cause de machine impossible à partager, toujours est-il que l'accès est toujours impossible et que la fenêtre principale m'affirme que mon numéro de Siret n'existe pas, le sagouin. Encore n'est-il pas totalement impossible dans cet espace-temps-là que la déréliction du Tese ait abouti, par des voies qui m'échappent, à la disparition de ma petite entreprise.
Allez savoir. Enfin quand je dis que la gestion d'entreprise, ce n'est vraiment pas pour moi, on n'est pas très loin de la vérité. J'ai juste appris que la vérité, en matière de gestion d'entreprise, est une donnée très largement surfaite quand elle touche à vos propres capacités à faire face à l'adversité. Avec un co-pilote de la trempe de Mister C., dont la phrase favorite est "ah, c'est un problème... mais ne vous inquiétez pas", on passe au travers des gouttes.
Pour ceux qui s'inquièteraient de l'issue de notre lecture du bilan comptable, je vous rassure : le Café Clochette n'est pas sur le point de disparaître corps et âme. On ne peut pas dire que ce soit tout à fait florissant, m'enfin au bout de 18 mois on est encore là, ce n'est pas si mal, et sans perspective immédiate de devoir priver les chats de croquettes pour payer l'électricité. Mettons que l'année prochaine sera critique, mais en ce moment, il y a tellement d'entreprises pour lesquelles l'an prochain sera critique que le Café Clochette n'est somme toute qu'une petite entreprise tout à fait ordinaire. Enfin, si on considère que l'ordinaire, c'est un chat qui se faufile dans la manche du comptable occupé à batailler avec des cases plus ou moins vides pendant que le fils de la patronne hypnotise l'ordinateur.
Tiens, d'ailleurs, puisqu'on parle de congés payés. Ca vous dit quelque chose, le Tese ? je ne vous en voudrai pas si ça ne vous dit rien, moi-même je m'efforce de l'oublier entre deux déclarations mensuelles. M'enfin si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, c'est par ici (clic) et par là (clic). Donc, le Tese, sis à Lyon pour ce qui est des CHR (établissements relevant de la catégorie des hotels, cafés et restaurants, pour les distraits), a un site internet dont je suis sûre que quelqu'un est très fier pour l'avoir créé et porté sur les fonts baptismaux. Fierté dont je ne sais si elle est totalement légitime, entre nous soit dit. Disons que ce site est pourvu d'un certain nombre de cases, dont l'organisation et le remplissage apparaissent au presque néophyte parfaitement aléatoire et/ou impossible. Le calcul des congés payés se fait via une case nommée, non pas "congés payés", mais "indemnités". Et pour finir, une fois qu'on a réussi à plus ou moins forcer les cases à recevoir la déclaration qu'il fallait absolument faire pour ne pas être en infraction avec la législation en vigueur, pouf, le site plante. On s'est demandé hier si on avait fait sauter tout le système sur le territoire national ou si c'était juste temporaire et limité au périmètre intérieur d'un Café Clochette tout résonnant des hurlements de frustration d'un MiniLoup privé pendant quelques dizaines de minutes de Tom et Jerry pour cause de machine impossible à partager, toujours est-il que l'accès est toujours impossible et que la fenêtre principale m'affirme que mon numéro de Siret n'existe pas, le sagouin. Encore n'est-il pas totalement impossible dans cet espace-temps-là que la déréliction du Tese ait abouti, par des voies qui m'échappent, à la disparition de ma petite entreprise.
Allez savoir. Enfin quand je dis que la gestion d'entreprise, ce n'est vraiment pas pour moi, on n'est pas très loin de la vérité. J'ai juste appris que la vérité, en matière de gestion d'entreprise, est une donnée très largement surfaite quand elle touche à vos propres capacités à faire face à l'adversité. Avec un co-pilote de la trempe de Mister C., dont la phrase favorite est "ah, c'est un problème... mais ne vous inquiétez pas", on passe au travers des gouttes.
Pour ceux qui s'inquièteraient de l'issue de notre lecture du bilan comptable, je vous rassure : le Café Clochette n'est pas sur le point de disparaître corps et âme. On ne peut pas dire que ce soit tout à fait florissant, m'enfin au bout de 18 mois on est encore là, ce n'est pas si mal, et sans perspective immédiate de devoir priver les chats de croquettes pour payer l'électricité. Mettons que l'année prochaine sera critique, mais en ce moment, il y a tellement d'entreprises pour lesquelles l'an prochain sera critique que le Café Clochette n'est somme toute qu'une petite entreprise tout à fait ordinaire. Enfin, si on considère que l'ordinaire, c'est un chat qui se faufile dans la manche du comptable occupé à batailler avec des cases plus ou moins vides pendant que le fils de la patronne hypnotise l'ordinateur.
2 commentaires:
Alors longue vie au Café Clochette, à Mini-Loup, à Tom et Jerry, et à la cafelière ! (ah oui, et à mister C. aussi !)
C'est marrant, ça donne tout de suite moins envie que ton fondant à la cardamone, va savoir pourquoi... En tout cas, longue vie à Café Clochette, qui ne serait pas ce qu'il est sans sa horde d'animaux taquins et de Mini-Loup actif!! Et sans sa cafelière, évidemment, dont je salue le courage devant tant de chiffres ;)
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