Une semaine au Café Clochette, c'est comme les bouchées aux amandes de la cafelière: délicieux, avec ce petit goût de reviens-y. Vous le savez sans doute, si vous fréquentez le lieu, un passage ici n'est jamais anodin. Bien plus qu'une simple étape gustative, bien au delà d'un banal salon de thé, Café Clochette s'avère une aventure humaine, où les inconnus d'hier viennent disserter sur leur engagement écologique, le dynamisme un poil trop acéré du petit dernier ou la façon de consommer et manger autrement.
Il y a les fidèles, bien sûr, qui collectionnent les cartes et leurs jolies pattes de chat, et qui ne s'offusquent plus guère des soudaines crises de nerfs de Clochette. Ces familles, ces mamans que la cafelière connaît par leur prénom. Qui reviennent et s'installent comme s'ils habitaient ici.
Et puis, il y a les novices, qui jettent un regard intrigué à travers la vitre. Une amie, une collègue, une belle-soeur leur a parlé de Café Clochette et ils viennent - enfin, disent-ils - voir de leurs propres yeux de quoi il en retourne. A chaque fois, c'est l'étonnement, devant la chaleur, la simplicité des lieux, sans esbroufe, juste authentique.
Cette semaine, fidèles et novices se sont croisés et j'y ai perçu cette même envie de s'installer, de suspendre un peu le temps, savourant à plein la sérénité des lieux, si atypiques.
Atypiques? Y a-t-il beaucoup de restaurants où les clients restent tranquillement avec leur(s) enfant(s) au coin jeu, bien après avoir réglé l'addition? Oui, y a-t-il beaucoup d'établissements où ces mêmes clients viennent chercher quelque chose en cuisine, naturellement?
Le maître-mot de Café Clochette, c'est le naturel et la spontanéité. C'est pour ça qu'il est unique. C'est pour ça qu'il a un goût de reviens-y. Et c'est pour ça que j'ai été heureuse de savourer ces tranches de vie. Maintenant, place à la cafelière, qui revient avec l'envie d'ensoleiller vos assiettes, dès la semaine prochaine!
PS: Un grand merci à toi, chère Pascale, de m'avoir accordé ta confiance et donné carte blanche en cuisine! Je reconnais bien là ton goût prononcé pour l'aventure...
samedi 24 avril 2010
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1 commentaire:
oui un goût de reviens-y ...
D'ailleurs, à trop papoter j'en ai oublié de faire noter mes papates sur ma carte ;)
Ce fut un plaisir (même si Pascale n'était pas là)
A bientôt peut-être et bon vent "la mouette" !
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