Midi, l'orage éclate, la cour est trempée, les chaises en bois brillent, les plantes frissonnent. Dans le Café, les loupiottes luttent contre l'obscurité relative, alors que dans la cuisine le curry répand ses arômes. Ce sera calme aujourd'hui, c'est sûr. Aude se lance dans la confection de petits gâteaux pour regarnir les boîtes. Noix de coco et mandarine. Une boîte de lait concentré attend de connaître son sort à côté. La bouilloire ronronne. C'est toujours aussi calme. Un disque tourne en boucle. Les poissons bullent.
Midi quinze. Deux messieurs arrivent, le cheveu humide et l'air affamé, et s'attablent. Une lasagne, une ! et une salade de lentilles à la truite ! En cuisine, on s'affaire, c'est l'affaire de deux minutes vingt exactement. Et puis l'agitation retombe, les assiettes sont servies, les verres de vin remplis, deux cafés gourmand à suivre et Aude retourne à ses petits gâteaux. La cafelière peste in petto en vaquant à ses paperasses.
Treize heures. Les presque-invitées du jeudi arrivent et s'installent pour un déjeuner toujours un peu improvisé, on reprend les conversations en cours, on se donne les dernières nouvelles. Oui, l'Espagne c'était bien. Le petit dernier et ses otites. L'école et les stages. Un chat montre un bout de moustache et repart faire la sieste. Café tranquille, on goûte les dernières créations, le four annonce l'arrivée de la dernière fournée.
"Allo, ici la maison R. pour votre commande de légumes ?" "Ah ben il n'y a personne, alors pour demain ce sera juste une livre d'échalottes s'il-vous-plaît." "Pas de livraison samedi, ça ira ?" "Oui oui, c'est fermé samedi !" Petite semaine décidément, je n'ai pas commandé une seule salade.
On s'installe pour quelques instants de sérénité, livres de recettes, une vache quitte son perchoir pour un câlin, la cafelière laisse tomber sa compta. Journée tranquille.
La sérénité au travail, ça fait du bien...
C'est vrai que pour une journée comme ça, il faudrait travailler le double le lendemain, histoire de gagner quand même un peu des sous... (Mais ça, on y pensera demain, les difficultés du boulot, le temps qui file à des tâches administratives inutiles et ingrates, les inquiétudes perpétuelles sur le lendemain...) Les jours comme ça, on se laisse vivre et c'est très bien comme ça. Le soleil perce, les chaises sèchent, un chat repasse une moustache et refile se coucher. Sérénité.
Midi quinze. Deux messieurs arrivent, le cheveu humide et l'air affamé, et s'attablent. Une lasagne, une ! et une salade de lentilles à la truite ! En cuisine, on s'affaire, c'est l'affaire de deux minutes vingt exactement. Et puis l'agitation retombe, les assiettes sont servies, les verres de vin remplis, deux cafés gourmand à suivre et Aude retourne à ses petits gâteaux. La cafelière peste in petto en vaquant à ses paperasses.
Treize heures. Les presque-invitées du jeudi arrivent et s'installent pour un déjeuner toujours un peu improvisé, on reprend les conversations en cours, on se donne les dernières nouvelles. Oui, l'Espagne c'était bien. Le petit dernier et ses otites. L'école et les stages. Un chat montre un bout de moustache et repart faire la sieste. Café tranquille, on goûte les dernières créations, le four annonce l'arrivée de la dernière fournée.
"Allo, ici la maison R. pour votre commande de légumes ?" "Ah ben il n'y a personne, alors pour demain ce sera juste une livre d'échalottes s'il-vous-plaît." "Pas de livraison samedi, ça ira ?" "Oui oui, c'est fermé samedi !" Petite semaine décidément, je n'ai pas commandé une seule salade.
On s'installe pour quelques instants de sérénité, livres de recettes, une vache quitte son perchoir pour un câlin, la cafelière laisse tomber sa compta. Journée tranquille.
La sérénité au travail, ça fait du bien...
C'est vrai que pour une journée comme ça, il faudrait travailler le double le lendemain, histoire de gagner quand même un peu des sous... (Mais ça, on y pensera demain, les difficultés du boulot, le temps qui file à des tâches administratives inutiles et ingrates, les inquiétudes perpétuelles sur le lendemain...) Les jours comme ça, on se laisse vivre et c'est très bien comme ça. Le soleil perce, les chaises sèchent, un chat repasse une moustache et refile se coucher. Sérénité.
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