Au bout d'un an, j'aime...
Quand le lave-vaisselle est vide, les plans de travail étincelants, le ménage fait.
Hacher une grande plaque de chocolat avec mon grand couteau.
Partager la corvée de pluche avec mon fiston.
Voir arriver un tout-petit qui a grandi depuis la dernière fois.
L'instant arrivé par surprise, où on se parle une minute ou plusieurs en gagnant du temps sur le temps.
Sentir en coupant le poulet que le biryiani sera bon.
Aller discuter le bout de gras avec les voisines qui font restauratrice comme moi un peu plus loin dans la rue, et partager nos recettes de foie gras.
Voler une journée hors du temps à ces semaines bien pleines.
La grâce des journées fluides.
Faire du commerce à ma façon.
La présence discrète en cuisine d'un oeil qui surveille aimablement ce que je fais.
Me laisser surprendre par la gentillesse (mais j'aime pas quand mon gang félin s'en vient grignoter la rose qu'on vient de m'offrir, comme ça, juste pour dire).
La salade de lentilles vertes, dos de saumon et baies roses. Et le petit verre de chardonnay qui va avec, au fin fond de la nuit, à la fin d'un service qui clôt une journée bien pleine.
J'aime pas...
Rentrer les trente-cinq kilos de courses hebdomadaires sous la pluie, avec le vent qui me pousse la capuche dans la figure.
Faire le ménage. Beuah.
Me coucher tôt.
Me réveiller tôt.
Quand le nouveau plat que j'imaginais imaginatif, goûteux et original est juste mangeable et rien d'autre.
Faire la causette à mon nouveau four qui n'a pas de conversation, ou plutôt qui a la même tous les jours.
Le client revêche qui ne sourit pas, claque des doigts pour m'appeler, râle que le café est trop chaud et houspille son fils parce qu'il n'a pas dit merci madame.
Rater un gâteau. Grrr.
La crainte que tout ça puisse s'arrêter sans trop prévenir.
Et pourtant... j'aime imaginer que c'est un chemin et que je ne sais pas de quoi sera fait le prochain carrefour. On remet tout en jeu tous les jours. La mouette a raison, ça doit être une question de foi, finalement.
Quand le lave-vaisselle est vide, les plans de travail étincelants, le ménage fait.
Hacher une grande plaque de chocolat avec mon grand couteau.
Partager la corvée de pluche avec mon fiston.
Voir arriver un tout-petit qui a grandi depuis la dernière fois.
L'instant arrivé par surprise, où on se parle une minute ou plusieurs en gagnant du temps sur le temps.
Sentir en coupant le poulet que le biryiani sera bon.
Aller discuter le bout de gras avec les voisines qui font restauratrice comme moi un peu plus loin dans la rue, et partager nos recettes de foie gras.
Voler une journée hors du temps à ces semaines bien pleines.
La grâce des journées fluides.
Faire du commerce à ma façon.
La présence discrète en cuisine d'un oeil qui surveille aimablement ce que je fais.
Me laisser surprendre par la gentillesse (mais j'aime pas quand mon gang félin s'en vient grignoter la rose qu'on vient de m'offrir, comme ça, juste pour dire).
La salade de lentilles vertes, dos de saumon et baies roses. Et le petit verre de chardonnay qui va avec, au fin fond de la nuit, à la fin d'un service qui clôt une journée bien pleine.
J'aime pas...
Rentrer les trente-cinq kilos de courses hebdomadaires sous la pluie, avec le vent qui me pousse la capuche dans la figure.
Faire le ménage. Beuah.
Me coucher tôt.
Me réveiller tôt.
Quand le nouveau plat que j'imaginais imaginatif, goûteux et original est juste mangeable et rien d'autre.
Faire la causette à mon nouveau four qui n'a pas de conversation, ou plutôt qui a la même tous les jours.
Le client revêche qui ne sourit pas, claque des doigts pour m'appeler, râle que le café est trop chaud et houspille son fils parce qu'il n'a pas dit merci madame.
Rater un gâteau. Grrr.
La crainte que tout ça puisse s'arrêter sans trop prévenir.
Et pourtant... j'aime imaginer que c'est un chemin et que je ne sais pas de quoi sera fait le prochain carrefour. On remet tout en jeu tous les jours. La mouette a raison, ça doit être une question de foi, finalement.
7 commentaires:
j'aime déguster un thé et des gateaux au café clochette seule ou en famille, y voir mes petits très à l'aise, les entendre me réclamer "on va chez pacale!!!!), voir ce café epmli de monde, de vie et de joie
je n'aime pas rester trop longtemps sans y aller (comme en ce moment:-()
"veux aller chez Pacaaaaaaaaaaaaale!!"
Eden a appris à dire 'café clochette' depuis plus d'un an et cela nous fait rire. "Moi, veux manger au clochette et jouer avec samuel". En, plus, aujourd'hui, c'était rempli mais chouette!!! Eden a trouvé une super copine Pénélope (mais elle prononce pélénope) et je crois que je vais demander à Christine de l'emmener plus souvent..... Les grandes aimet les plats mais adorent pouvoir changer le menu quand c'es possible. Elles aiment s'occuper de samsam et aussi dessiner. ce midi, une toute petite table avec 5 loulous en train de dessiner, c'était mignon: trop faSSSSSSS les grandes smalas au Clcohette. Nous, on aimerait que l'aventure continue.....malgré les j'aime pas...tout à fait normaux d'ailleurs. Mais, moi non plus, je n'aime pas faire le ménage, repasser la montagne de vêtements, corriger mes copies quand j'en ai des centaines.... Biz de nous 5
C'est sympathique ce petit bilan !!! Avec le froid, c'est vrai que je viendrais bien me réchauffer... à bientôt, j'espère...
Comme on dit sur facebook, "j'aime" ce j'aime-j'aime pas!
Perso, j'aimerais que tu continues de faire du commerce à ta façon, c'est ça, l'âme du café clochette, c'est unique et c'est extra!
"Rentrer les trente-cinq kilos de courses hebdomadaires sous la pluie, avec le vent qui me pousse la capuche dans la figure."
Y a pas idée d'avoir ouvert ton truc en Bretagne, aussi...
OK, je sors.
Juliette, Cath, Nanou : ce ne serait pas le même Café Clochette sans vous et vos familles, mesdames !
Bbuissonnière : à bientôt alors !
Mouette : je m'accroche, ma chère...
Charlie : en même temps, si on s'achète pas de décapotable, ça va ;-)
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