Encore une recette empruntée à Sucrissime, ici (clic). Ces petits gâteaux, traditionnellement en forme de croissant, sont roulés dans du sucre glacé vanillé. Ils sont fondants et sablés à la fois. Merci Sucrissime !
Vanille Kipferl
Mettre dans le bol d'un robot 350 g de farine, 65 g de sucre, 2 sachets de sucre vanillé, 250 g de beurre et 125 g de poudre d'amandes. Faire tourner jusqu'à ce que le beurre soit bien incorporé au reste et que la pâte se forme.
Former des petits croissants en prélevant des noix de pâte, poser sur une feuille de papier sulfurisé sur une plaque à four. Faire cuire à 140°C pendant 20 mn sans laisser dorer.
Laisser refroidir sans y toucher (sinon, comme les mantecaos, ils vont tomber en miettes), puis rouler dans un mélange de 100 g de sucre glace et deux sachets de sucre vanillé. Conserver au sec.
mercredi 30 septembre 2009
Vestimentaire indignation
"Les cauchemars ils mettent l'étiquette devant et après je sais plus mettre mon slip !"
mardi 29 septembre 2009
Brunch at Cafe Clochette's
Il se trouve que Christine a vécu dans la capitale. Alors de temps en temps, pendant le moment calme qui suit le coup de feu de midi, au moment où nous partageons un repas bien mérité, il arrive que nous devisions gaiement de ce temps béni où nous n'avions pas à attendre les illustrés pour connaître la dernière mode de Paris. Où le cinéma n'était qu'à une heure de métro. Où on pouvait, le dimanche, se faire à moitié écraser quand on allait tranquillement en vélo faire du vélo au bois de Vincennes. Ah, le bon temps !
Toujours est-il que Christine, notre chère Christine, s'est souvenue d'un salon de thé où le dimanche, une fois par mois, il y avait un brunch, où on pouvait aller avec les journaux de la semaine (ceux qu'on n'a jamais le temps de lire le matin, sans parler des mots croisés) et s'installer tranquille pour bruncher, donc, en paix. On s'est regardées et on s'est dit : pourquoi pas au Café Clochette ? Je vous soumets l'idée, que voici que voilà : un dimanche par mois, du côté de midi trente (12h30), sur réservation uniquement, un brunch à partager en famille (ou déguster tranquille en solitaire si vous préférez) au Café Clochette, avec du jus de fruits frais pressés sur place, des toasts en veux-tu en voilà, des oeufs bien sûr sous toutes leurs formes possibles et imaginables, des salades de fruit, des cakes, du beurre et de la confiture, du thé et du café à volonté, des quiches pour les appétits solides (ou les amateurs de footing qui reviennent de leur tour au bord du canal), des trucs sucrés à grignoter, enfin un brunch, quoi.
On n'a rien inventé, d'ailleurs Karine aux Libellules fait un excellent brunch le samedi midi. Mais moi qui n'ait jamais le temps d'aller bruncher, ça me tente bien. On essaie ?
Maintenant qu'on commence à se caler dans les rythmes de la rentrée (d'ailleurs les prochaines vacances ne sont plus très loin, vous aviez vu ça, vous ?), ça carbure sec au Café Clochette. On va voir ce qu'on va voir.
Tiens d'ailleurs, n'oubliez pas que des petits vêtements cousus avec amour par des mamans sont en vente au Café Clochette, tous les bénéfices leur reviennent pour alimenter cette jolie passion de la couture. Et Leïla de Coco et Cinel me charge de vous apprendre qu'elle vient de lancer "Lilou PIC" (clic, c'est ici), où des créations de créateurs pour les petits sont proposées sous forme "à faire soi-même" : un tutoriel, des photos et le patron (robe, tunique, sarouel, turbulette...) à un prix unique de 9€50. A l'heure actuelle, 6 modèles sont déjà proposés. C'est quelque chose qui m'aurait bien plu, ça, à l'époque bénie où j'avais le temps de coudre... Bonne chance Leïla avec cette belle idée.
Une autre nouvelle nouveauté, c'est l'arrivée d'un magnifique bac à plantes sur le bout de façade entre le Café Clochette et le Papier Timbré juste à côté. Bravo à Jean-Marie pour l'expédition qui fut couronnée de succès ; quel talent. Très bientôt donc, une vigne vierge va se lancer à l'assaut du mur et on se tâte pour savoir ce qu'on va mettre au pied : du thym ? de la menthe ? bouquet garni, ciboulette et carottes râpées ? euh... non. Enfin on y réfléchit. Quand je vous disais que ça carbure, dans le coin.
Toujours est-il que Christine, notre chère Christine, s'est souvenue d'un salon de thé où le dimanche, une fois par mois, il y avait un brunch, où on pouvait aller avec les journaux de la semaine (ceux qu'on n'a jamais le temps de lire le matin, sans parler des mots croisés) et s'installer tranquille pour bruncher, donc, en paix. On s'est regardées et on s'est dit : pourquoi pas au Café Clochette ? Je vous soumets l'idée, que voici que voilà : un dimanche par mois, du côté de midi trente (12h30), sur réservation uniquement, un brunch à partager en famille (ou déguster tranquille en solitaire si vous préférez) au Café Clochette, avec du jus de fruits frais pressés sur place, des toasts en veux-tu en voilà, des oeufs bien sûr sous toutes leurs formes possibles et imaginables, des salades de fruit, des cakes, du beurre et de la confiture, du thé et du café à volonté, des quiches pour les appétits solides (ou les amateurs de footing qui reviennent de leur tour au bord du canal), des trucs sucrés à grignoter, enfin un brunch, quoi.
On n'a rien inventé, d'ailleurs Karine aux Libellules fait un excellent brunch le samedi midi. Mais moi qui n'ait jamais le temps d'aller bruncher, ça me tente bien. On essaie ?
Maintenant qu'on commence à se caler dans les rythmes de la rentrée (d'ailleurs les prochaines vacances ne sont plus très loin, vous aviez vu ça, vous ?), ça carbure sec au Café Clochette. On va voir ce qu'on va voir.
Tiens d'ailleurs, n'oubliez pas que des petits vêtements cousus avec amour par des mamans sont en vente au Café Clochette, tous les bénéfices leur reviennent pour alimenter cette jolie passion de la couture. Et Leïla de Coco et Cinel me charge de vous apprendre qu'elle vient de lancer "Lilou PIC" (clic, c'est ici), où des créations de créateurs pour les petits sont proposées sous forme "à faire soi-même" : un tutoriel, des photos et le patron (robe, tunique, sarouel, turbulette...) à un prix unique de 9€50. A l'heure actuelle, 6 modèles sont déjà proposés. C'est quelque chose qui m'aurait bien plu, ça, à l'époque bénie où j'avais le temps de coudre... Bonne chance Leïla avec cette belle idée.
Une autre nouvelle nouveauté, c'est l'arrivée d'un magnifique bac à plantes sur le bout de façade entre le Café Clochette et le Papier Timbré juste à côté. Bravo à Jean-Marie pour l'expédition qui fut couronnée de succès ; quel talent. Très bientôt donc, une vigne vierge va se lancer à l'assaut du mur et on se tâte pour savoir ce qu'on va mettre au pied : du thym ? de la menthe ? bouquet garni, ciboulette et carottes râpées ? euh... non. Enfin on y réfléchit. Quand je vous disais que ça carbure, dans le coin.
lundi 28 septembre 2009
A croco d'eau
- Maman, on va voir des crocodiles dans la forêt ?
- Ah non mon loup, il n'y a pas de crocodiles en Bretagne.
- Mais... ya de l'eau en Bretagne ?
- Oui. Un peu.
- Et les crocodiles ça vit dans l'eau ?
- Euh... oui.
- Alors tu vois qu'y a des crocodiles en Bretagne.
Socrate ? quelqu'un ? au secours ?
- Ah non mon loup, il n'y a pas de crocodiles en Bretagne.
- Mais... ya de l'eau en Bretagne ?
- Oui. Un peu.
- Et les crocodiles ça vit dans l'eau ?
- Euh... oui.
- Alors tu vois qu'y a des crocodiles en Bretagne.
Socrate ? quelqu'un ? au secours ?
dimanche 27 septembre 2009
Philoso-cats
see more Lolcats and funny pictures
Encore du site Lolcats, et on pourrait traduire comme ça :
"Ce qui ne me tue pas me réchauffe."
samedi 26 septembre 2009
L'avenir des CHR, c'est toi, femme, ma soeur
Je suis abonnée, depuis un an et sans l'avoir demandé, à un magazine qui faisait un dossier, la semaine dernière, sur cette question : "et si les femmes étaient l'avenir du CHR ?"
Je m'attendais à pouffer, j'en suis carrément tombée de ma chaise.
On nous annonçait, à nous les professionnels des CHR (et je souligne en passant que dans ce cas de figure, CHR signifie Cafés-Hotels-Restaurants et non, comme Christine le crut pendant quelques minutes au prix d'une mutuelle compréhension de ce quoi que j'étais en train de lui causer de, Centres Hospitaliers Régionaux - elle eut pendant un instant la ride soucieuse de celle qui se demande si son interlocuteur est parfaitement sain d'esprit, ce qui, s'agissant de bibi, n'est pas sans précédent) que les femmes étaient, donc, sans doute, l'avenir de la profession.*
Et ce n'est pas parce que, à mon avis, poser cette question, c'est un peu comme demander si l'air était l'avenir de l'aéronautique - on peut étudier la question, mais de toute façon il est évident que la réponse est mal posée puisqu'un non serait absurde - que je vais m'abstenir d'en parler, c'te blague. Je m'apprêtais à vous faire un petit billet pas piqué des hannetons sur un ton léger voire primesautier, me moquant légèrement et sans insister des déclarations à l'emporte-pièce du journaliste responsable du dossier en question, dont je regrette d'ailleurs de ne pas connaître le nom (et le genre). Et puis zut, ce sera, tout bien considéré, un billet foutraque et légèrement en pétard parce que faut pas exagérer. On y va ? on y va. Je cite le "chapeau" du "papier".
Je m'attendais à pouffer, j'en suis carrément tombée de ma chaise.
On nous annonçait, à nous les professionnels des CHR (et je souligne en passant que dans ce cas de figure, CHR signifie Cafés-Hotels-Restaurants et non, comme Christine le crut pendant quelques minutes au prix d'une mutuelle compréhension de ce quoi que j'étais en train de lui causer de, Centres Hospitaliers Régionaux - elle eut pendant un instant la ride soucieuse de celle qui se demande si son interlocuteur est parfaitement sain d'esprit, ce qui, s'agissant de bibi, n'est pas sans précédent) que les femmes étaient, donc, sans doute, l'avenir de la profession.*
Et ce n'est pas parce que, à mon avis, poser cette question, c'est un peu comme demander si l'air était l'avenir de l'aéronautique - on peut étudier la question, mais de toute façon il est évident que la réponse est mal posée puisqu'un non serait absurde - que je vais m'abstenir d'en parler, c'te blague. Je m'apprêtais à vous faire un petit billet pas piqué des hannetons sur un ton léger voire primesautier, me moquant légèrement et sans insister des déclarations à l'emporte-pièce du journaliste responsable du dossier en question, dont je regrette d'ailleurs de ne pas connaître le nom (et le genre). Et puis zut, ce sera, tout bien considéré, un billet foutraque et légèrement en pétard parce que faut pas exagérer. On y va ? on y va. Je cite le "chapeau" du "papier".
Pourquoi ne pas miser sur la fidélisation de la clientèle féminine pour dynamiser votre activité ? Trop souvent délaissées, les femmes savent pourtant être reconnaissantes lorsqu'elles sont traitées avec attention... Comme dans la vie au quotidien, sachez les séduire et comprendre leurs besoins. En analysant leurs attentes en matière de services et de produits et en y répondant, la gente féminine** n'aura d'yeux que pour votre établissement. Tout en restant professionnel, sachez les séduire par des idées et des innovations en adéquation avec leurs désirs. Cafetiers, restaurateurs, soyez à l'écoute de cette clientèle au potentiel intéressant pour vos affaires.
Mais sachez rester professionnel, hein ? vous pouvez jouer avec les sous-entendus, les remarques dédaigneuses sur les femmes qu'il faut savoir attirer, petit animaux timides, dans vos généreux antres capables de satisfaire à leurs moindres désirs, mais faut rester professionnel. Enfin ce qui me fait bondir surtout, c'est le "comme dans la vie au quotidien, sachez les séduire..." : déjà, c'est sous-entendre que ces messieurs sont, non pas l'avenir, mais la totalité de la profession. Comme s'il n'y avait pas de femmes qui soient en position de décider dans ce métier-là et qu'une mâle capacité à séduire ces dames soit un prérequis pour l'exercer. Allez, on continue.
Dans la partie "comprendre les attentes des clientes et savoir y répondre", on a des chiffres. Objectivons, donc, le débat. Il paraîtrait que 38% d'entre nous, femmes mes soeurs, sommes "sensibles au développement de l'accueil et du service destiné aux enfants". Bon, là, rien à dire, sinon que je trouve dommage qu'on ne me donne pas le chiffre chez ces messieurs, comme s'ils n'avaient pas d'avis à avoir sur la question. Le cliché rôde. Plus loin, on m'apprend qu'au restaurant, les femmes apprécient la qualité et l'hygiène, qu'elles aiment les prix ronds (il est vrai que compter juste quand il y a des chiffres après la virgule, c'est difficile quand on a des enfants en bas âge qui réquisitionnent votre iPhone sous prétexte de se faire les quenottes dessus, ou des plus grands qui cherchent au GPS le magasin de jeux vidéo le plus proche), qu'elles préfèrent le poisson, les légumes et les fruits de mer et qu'elles se laissent volontier étonner par les formules qui leur sont proposées. Mais le mieux, le top du top, le must, en matière de restauration, se déduit de la proposition suivante : "elles apprécient d'être servies par des hommes, avec humour si possible". Le pendant de ce fait-là, c'est que les hommes aiment être servis par des serveuses accortes en jupe courte, bien sûr.
A l'inverse, elles n'aiment pas : "la viande rouge ostentatoire et la diététique notoire" (quels petits animaux compliqués, quand même, pétries de contradictions et tout), ni "les menus avec des choix multiples", sans doute parce qu'elles partagent avec les poissons (qu'elles aiment manger pourtant, les cannibales) une mémoire vive très limitée dans le temps. Elles n'aiment pas non plus "les attentes ou les services trop rapides". Tiens donc. Voilà qui les distingue du reste de l'humanité. Ya pas photo.
Ah si, ya des photos. Mais je vous les épargne. Parce que je ne ressemble pas à ça et que ça m'énerve juste un chouia, la main parfaitement manucurée tenant avec élégance la flûte de champagne et le sourire éblouissant en robe de soirée, enfin bref. Enfin je suis jalouse, d'accord. Ca fait partie de nos petits travers charmants à nous autres les femmes.***
Les choses à ne pas oublier, pour les restaurateurs, je vous les donne en vrac :
- "Les femmes sont à la fois gourmandes, soucieuses de leur ligne et avec peu d'appétit" (conclusion : il faut trouver un juste équilibre entre plat et dessert gourmands mais toujours allégés en sucre et en matières grasses).
- Le confort : "les femmes apprécient de rester des heures à discuter entre amies si le cadre s'y prête." C'est vrai que les hommes de leur côté évitent comme la peste les lieux où se retrouver entre hommes. La hantise de la convivialité sans doute. Voilà pourquoi tous les bars sont vides depuis les débuts de cette éternité.
- Répondre aux attentes spécifiques, avec la suggestion d'ouvrir un restaurant pour les femmes enceintes, comme à Londres où une femme (ben oui, quand même) a découvert que les femmes enceintes voulaient des choses invraisemblables sur leurs pizzas et a mis au point, avec l'aide d'une nutritionniste, des recettes dont la préférée est celle à la crème glacée aux pistaches avec du fromage, du jambon et des canneberges. "Goût étonnant des femmes enceintes", en effet.
Finalement, il n'y a guère que sur un point que je serai tout à fait d'accord avec le magazine, mais mon avis est biaisé vu que je le mets en pratique depuis déjà un moment ; enfin ici c'est la presse, c'est sérieux, avec des chiffres et tout, et sanctionné par l'autorité masculine :
"Un espace doit être réservé aux enfants. Or, la restauration est majoritairement un monde d'adultes. Pourtant, les enfants pèsent leur poids en restauration : 10 millions de consommateurs potentiels qui représentent 17% de la population française ! On comprend le développement de menus spécifiques à leur intention. Pour les mamans seules avec enfants ou les parents harassés avec des enfants en bas âge, le fast-food apparaît bien souvent comme la solution de facilité pour se restaurer."
On appelle ça un concept. C'est trop cool, man.
Je n'ai plus qu'une chose à dire : pensez à réserver, sinon vous risquez de vous retrouver au milieu de 10 millions de moutards qui ont enfin trouvé une solution de repli après le fast-food du coin. Le cauchemar. Tout ça à cause des femmes.
* Vous êtes priés, au cas où vous trouvez cette phrase totalement incompréhensible, de vous plaindre auprès d'un certain Proust Marcel, qui a lancé la mode des phrases alambiquées et longuettes que, je vous assure, je lui arrive pas à la cheville et de loin. Fin de la parenthèse. Enfin de la note. Enfin bref.
** "Gente féminine", c'est pas correct ça (voir ici, clic)... "la gent", c'est déjà du féminin, on n'accorde pas. Celui qui a imposé l'expression, Brassens, l'écrivait correctement "la gent féminine" mais bon, n'est pas Brassens qui veut. Ni La Fontaine qui parlait de "gent trotte-menu" pour parler des souris, des vraies souris, avec des petits nez pointus. Pas des dames en talons aiguilles. Encore que dans ce papier, le journaliste parle des gens féminins comme si c'était une population exotique aux moeurs quantifiables au prix d'une étude ethnographique poussée, alors d'ici à croire que l'erreur soit délibérée...
*** Et paf.
vendredi 25 septembre 2009
Nouvelles du fond
Timirrou a passé la nuit dehors, bien malgré lui, coincé dans la cour. Il a l'air fâché.
Je me suis coupée avec une râpe à muscade.
J'ai complètement oublié de faire de la purée maison. Puis oublié de commander le romarin pour en refaire demain.
J'ai encore reçu une proposition d'évalution de mon fonds de commerce à visée de vente à pas cher à des repreneurs improbables.
Ma compta en retard commence à ressembler à l'Everest.
Mais
Il fait beau et si ça continue, dimanche on retourne à la plage. Ou en forêt.
Le poulet biryiani est réussi.
J'ai fait un dundee cake à la châtaigne, ce qui ne manquera pas de faire hurler les puristes et les gens originaires de Dundee, mais qui permet à un mini loup de ma connaissance de se barbouiller de raisins secs caramélisés. Et d'annoncer que le "dudiquèque ché bon".
La Mouette, après une visite épique aux services vétérinaires (tiens, ça me rappelle quelque chose), se lance dans l'aventure de la restauration indépendante. Bravo la Mouette !
J'ai lu un truc vraiment très rigolo sur les femmes dont je reviens vous parler demain.
Je me suis coupée avec une râpe à muscade.
J'ai complètement oublié de faire de la purée maison. Puis oublié de commander le romarin pour en refaire demain.
J'ai encore reçu une proposition d'évalution de mon fonds de commerce à visée de vente à pas cher à des repreneurs improbables.
Ma compta en retard commence à ressembler à l'Everest.
Mais
Il fait beau et si ça continue, dimanche on retourne à la plage. Ou en forêt.
Le poulet biryiani est réussi.
J'ai fait un dundee cake à la châtaigne, ce qui ne manquera pas de faire hurler les puristes et les gens originaires de Dundee, mais qui permet à un mini loup de ma connaissance de se barbouiller de raisins secs caramélisés. Et d'annoncer que le "dudiquèque ché bon".
La Mouette, après une visite épique aux services vétérinaires (tiens, ça me rappelle quelque chose), se lance dans l'aventure de la restauration indépendante. Bravo la Mouette !
J'ai lu un truc vraiment très rigolo sur les femmes dont je reviens vous parler demain.
jeudi 24 septembre 2009
Flapjack
J'ai plusieurs recettes pour le "flapjack" qui est une spécialité américaine à base de flocons d'avoine, dont une sous le nom de flapjack. J'ai une autre recette sous le nom de "biscuits aux flocons d'avoine" (le traducteur ne s'est pas trop foulé sur ce coup-là) et encore une autre sous le nom de "matefaim", titre que j'aime assez mais qui peut porter à confusion avec un autre plat (clic). Pour ne pas s'embrouiller, ne traduisons pas et appelons ces petites choses "flapjack". Selon la proportion de beurre par rapport aux flocons, vous aurez quelque chose de plus ou moins gras, plus ou moins caramélisé. Je vous donne la recette pour du pas trop gras et bien caramélisé, ensuite à vous de faire varier selon vos préférences.
Flapjack
Mettre 100g de beurre, 50g de sucre roux et 3 cuillerées à soupe de miel ou de mélasse dans une terrine, faire fondre le tout au micro-onde, touiller puis ajouter 250g de flocons d'avoine, de préférence complets.
Tasser la mixture dans un moule carré et mettre au four pour 30 mn environ à 180°C. Ca doit dorer. A la sortie du four, tracer des carrés avec un couteau sans trop insister. Laisser refroidir puis casser en petits carrés. Ca se conserve très bien dans une boîte hermétique.
Flapjack
Mettre 100g de beurre, 50g de sucre roux et 3 cuillerées à soupe de miel ou de mélasse dans une terrine, faire fondre le tout au micro-onde, touiller puis ajouter 250g de flocons d'avoine, de préférence complets.
Tasser la mixture dans un moule carré et mettre au four pour 30 mn environ à 180°C. Ca doit dorer. A la sortie du four, tracer des carrés avec un couteau sans trop insister. Laisser refroidir puis casser en petits carrés. Ca se conserve très bien dans une boîte hermétique.
mercredi 23 septembre 2009
Baleine à creux
- Maman, je voudrais quelque chose à manger.
- Ah, tu as un petit creux ?
- Non, j'a... (réfléchit)... trois très gros creux ! (se marre comme une baleine).
- Ah, tu as un petit creux ?
- Non, j'a... (réfléchit)... trois très gros creux ! (se marre comme une baleine).
mardi 22 septembre 2009
Pauvre Timirrou
Il y a un peu plus d'un an, je vous narrais nos aventures estivales à base de transferts de chats dans des boîtes jusque chez le docoteur des chats. Cette année, c'est un Timirrou tout marri qui s'est retrouvé, juste lui tout seul, dans une boîte chez le docoteur. Il était pas ravi. Il a gémi tout le chemin, perdu ses poils sur la table d'examen et gémi tout le chemin du retour.
L'histoire des poils perdus a beaucoup intéressé MiniLoup : "mais le dentiste, il les a recollés les poils ?"
L'histoire des poils perdus a beaucoup intéressé MiniLoup : "mais le dentiste, il les a recollés les poils ?"
Libellés :
Ce qu'a fait Clochette,
Maman c'est quoi ?
lundi 21 septembre 2009
Miam miam poulettes
La cafelière a encore inventé un truc - enfin paraîtrait qu'elle ne l'ait pas inventé, ça existait du temps de CBB et paraîtrait qu'elle en ait la nostalgie. Moi j'appelle ça les miam miam poulettes, mais elle, avec sa distinction naturelle, elle appelle ça autrement. Elle a un seul truc pas distingué la cafelière, enfin deux : une ignoble paire de hideuses mules roses. Mais je lui dis pas, des fois que ça la froisse. Ah oui, parce que je vous ai pas dit : depuis mon passage ici, elle a, je sais pas comment, deviné mon existence et un soir où j'hantais tranquille entre les piles de boîtes de thé, elle m'a coincé entre quat'zyeux - c'est pas simple face à quelqu'un de totalement transparent, total respect sur ce coup-là (oui je cause jeune, malgré le grand nombre de mes années et donc le fait que je sois très vieux, je cause jeune. C'est l'effet internet.) - et elle m'a remonté les bretelles. J'ai une paire de bretelles en argent que ma maman m'avait brodée du temps où j'étais mousquetaire. Mon copain Albert Paucrife (on l'appelait Peau-Griffe parce qu'il était maigre comme un chat et qu'il griffait la joue de ses adversaires "par inadvertance" quand on s'entraînait au duel, il était marrant Paucrife, c'était un bon bougre) les appelait mes bretelles égiaques. Il avait le sens de l'humour. Et de la répartie. Il a fini noyé dans un baril de cidre, on n'a jamais su comment, et je n'ai pas osé lui demander quand je l'ai revu quelques années plus tard. Donc bref, j'ai été mousquetaire. Et non, je n'ai pas connu D'Artagnan. Tous les mousquetaires n'ont pas connu D'Artagnan. Et le seul ferret que je connaisse c'est celui de Saint Jean Cap où j'ai vécu du temps de BB. Oui, je vous ai dit que j'étais très vieux, ça remonte à un moment. Quoi ? qu'est-ce que j'ai dit ? c'est pas poli d'évoquer l'âge des dames ? Ah ? alors vous croyez qu'il vaut mieux pas que je vous dise l'âge de la cafel... Aïeuuuuh ! mais ça fait mal ! ça alors, j'y crois pas, elle a piégé l'ordi ! elle a monté une sécurité encyclopédique, je viens de prendre sur le coin du nez le premier tome, A (Aa) à Be (Benêt). Je vous laisse, le suivant est en équilibre instable et il contient...
Boum.
Boum.
dimanche 20 septembre 2009
Précipitation
- Maman ! il tombe des fils !
- Oui, il tombe des cordes, je vois.
- Il va y avoir de l'orage, hein ? avec du tonnerre ?
- Peut-être, oui.
- Mais il faut des luges !
- Euh, non, les luges c'est quand il y a de la neige.
- Mais naaaaan ! la maîtresse elle dit quand il pleut : "mais il faut des luges".
- Ah ? tiens ? on dit ça en Montessori ? c'est curieux.
- Nan, c'est des luges.
- Ahhhh j'y suis. C'est le déluge ?
- Ben oui, c'est des luges.
- Oui, il tombe des cordes, je vois.
- Il va y avoir de l'orage, hein ? avec du tonnerre ?
- Peut-être, oui.
- Mais il faut des luges !
- Euh, non, les luges c'est quand il y a de la neige.
- Mais naaaaan ! la maîtresse elle dit quand il pleut : "mais il faut des luges".
- Ah ? tiens ? on dit ça en Montessori ? c'est curieux.
- Nan, c'est des luges.
- Ahhhh j'y suis. C'est le déluge ?
- Ben oui, c'est des luges.
samedi 19 septembre 2009
Les cochonnets n'ont pas de doigts*
- Mais tu manges comme un petit cochon !
- Ben non ! spa vrai ! Les petits cochons ça a pas de mains !
(* Vous trouvez pas que ça sonne comme un titre de polar ?)
- Ben non ! spa vrai ! Les petits cochons ça a pas de mains !
(* Vous trouvez pas que ça sonne comme un titre de polar ?)
vendredi 18 septembre 2009
Relapse (Héressie, le retour)
Tiens, un courrier ce matin, qui peut donc saisir son papier à imprimante, son enveloppe à fenêtre et son tampon de société pour m'écrire ainsi de bon matin ? Le RSI ? Tiens donc.
Quel est le souci cette fois ? l'ordinateur est toujours en panne, ou au contraire cette fois il marche et du coup il s'emmêle les pinceaux ? Ouvrons, l'air guilleret, cette enveloppe jolie. (Vous avez vu ? c'est un alexandrin. Ca aide vachement, les alexandrins, quand il s'agit d'administrations, ça donne un air racinien à tout ça. Ou cornélien, peut-être.)
C'était l'option 2. L'ordinateur remarche et il fait rien qu'à recommencer à m'embêter. "Relance amiable : sauf erreur ou omission de notre part, vous n'avez pas réglé les cotisations sociales dont vous êtes redevable. Et rintintsouin et patapouf. En cas de difficultés, et pour tout renseignement, les conseillers RSI sont à votre disposition pour trouver avec vous une solution."
Ca c'est bien vrai, je peux en témoigner : ils sont à notre disposition (quand le standard n'est pas surchargé) et ils trouvent toujours une solution ; elle ne semble jamais suivie d'effet certes, mais l'effort est louable et la conversation polie. Donc hop, je décroche mon téléphone.
- Bonjour, vous êtes bien sur le standard du RSI, veuillez taper sur la touche étoile de votre téléph...
- *
- Veuillez entrer les deux premiers chiffres de votre code post...
- 35
- Veuillez patienter, vous allons donner suite...
- Ouais, ouais.
- Allo ? ici Jean-François, puis-je vous aider ?
- Bonjour, ici la cafelière. Alors votre ordinateur fait rien qu'à m'envoyer des courriers pas sympas.
- Tiens donc ? encore ? [non, en réalité ça se passe plutôt comme ça : - (Moi) :]
- Oui j'espère, je viens de recevoir une relance amiable alors qu'il était convenu que je recevrais un échéancier rectificatif.
- Ah, attendez, je vais voir sur votre dossier. Ah oui, alors il faut faire un courrier pour ne pas être pénalisée par les majorations... non attendez... ah oui alors pour 2008 vous devez effectivement 144 euros, plus 148, mais ne prenez pas en compte les majorations donc... ah non attendez, il faut juste appeler votre centre de paiements... attendez non, je viens de voir un truc... Ah oui alors non, ne tenez pas compte de ce courrier, l'échéancier rectificatif est bien enregistré dans l'ordinateur, par contre il n'a pas encore dû être envoyé. Alors voilà ce qu'on va faire pour simplifier et surtout pour aller plus vite. Vous allez attendre deux semaines, et si vous n'avez rien reçu alors vous me rappelez. On fait comme ça ?
- Euh... vous croyez vraiment...
- Mais oui ! pas de problème ! une heure à four chaud, et trois qui font cinq, bonne journée ma p'tite dame ! [non, ça c'est mon boucher. En réalité, ça se passe comme ça :]
- On va trouver une solution, ne vous inquiétez pas.
Je ne m'inquiète donc pas.
Enfin pas trop.
Quel est le souci cette fois ? l'ordinateur est toujours en panne, ou au contraire cette fois il marche et du coup il s'emmêle les pinceaux ? Ouvrons, l'air guilleret, cette enveloppe jolie. (Vous avez vu ? c'est un alexandrin. Ca aide vachement, les alexandrins, quand il s'agit d'administrations, ça donne un air racinien à tout ça. Ou cornélien, peut-être.)
C'était l'option 2. L'ordinateur remarche et il fait rien qu'à recommencer à m'embêter. "Relance amiable : sauf erreur ou omission de notre part, vous n'avez pas réglé les cotisations sociales dont vous êtes redevable. Et rintintsouin et patapouf. En cas de difficultés, et pour tout renseignement, les conseillers RSI sont à votre disposition pour trouver avec vous une solution."
Ca c'est bien vrai, je peux en témoigner : ils sont à notre disposition (quand le standard n'est pas surchargé) et ils trouvent toujours une solution ; elle ne semble jamais suivie d'effet certes, mais l'effort est louable et la conversation polie. Donc hop, je décroche mon téléphone.
- Bonjour, vous êtes bien sur le standard du RSI, veuillez taper sur la touche étoile de votre téléph...
- *
- Veuillez entrer les deux premiers chiffres de votre code post...
- 35
- Veuillez patienter, vous allons donner suite...
- Ouais, ouais.
- Allo ? ici Jean-François, puis-je vous aider ?
- Bonjour, ici la cafelière. Alors votre ordinateur fait rien qu'à m'envoyer des courriers pas sympas.
- Tiens donc ? encore ? [non, en réalité ça se passe plutôt comme ça : - (Moi) :]
- Oui j'espère, je viens de recevoir une relance amiable alors qu'il était convenu que je recevrais un échéancier rectificatif.
- Ah, attendez, je vais voir sur votre dossier. Ah oui, alors il faut faire un courrier pour ne pas être pénalisée par les majorations... non attendez... ah oui alors pour 2008 vous devez effectivement 144 euros, plus 148, mais ne prenez pas en compte les majorations donc... ah non attendez, il faut juste appeler votre centre de paiements... attendez non, je viens de voir un truc... Ah oui alors non, ne tenez pas compte de ce courrier, l'échéancier rectificatif est bien enregistré dans l'ordinateur, par contre il n'a pas encore dû être envoyé. Alors voilà ce qu'on va faire pour simplifier et surtout pour aller plus vite. Vous allez attendre deux semaines, et si vous n'avez rien reçu alors vous me rappelez. On fait comme ça ?
- Euh... vous croyez vraiment...
- Mais oui ! pas de problème ! une heure à four chaud, et trois qui font cinq, bonne journée ma p'tite dame ! [non, ça c'est mon boucher. En réalité, ça se passe comme ça :]
- On va trouver une solution, ne vous inquiétez pas.
Je ne m'inquiète donc pas.
Enfin pas trop.
jeudi 17 septembre 2009
Que d'eau, que d'eau
-Rhaaa, mais c'est quoi toute cette eau dans la cuisine ? MiniLoup ! pourquoi ya de l'eau dans la cuisine ?
- (Petite voix flûtée et indignée du côté du coin jeu). Ma je sais pas moi ! je suis là !
- Rhooo, mais d'où ça vient ?
Sploutch, sploutch, mes nouvelles mules (vert pomme) absorbent trois litres à la seconde. Quasi. J'ai l'impression de marcher sur une lune en fromage, rayon camembert coulant. A part l'odeur. Et la consistance. Parce que c'est bien de l'eau, ya pas à barguigner, H2O sans aucun doute, je vois d'ici les liaisons atomiques (ah ça va, m'embêtez pas, oui peut-être que mes cours de chimie datent un peu, mais j'ai de l'eau jusqu'aux chevilles, là. Enfin pas tout à fait jusqu'aux chevilles, mes mules ont absorbé les trois quarts de la grosse grosse flaque initiale). Bon alors elle venait d'où cette eau ?
Sous l'évier, le carton d'Oscar est trempé et - ah voilà. Le tuyau goutte. Flop, plof. Flop, plof. Plif. Splich. C'est pas le tuyau, c'est le siphon. Je tâtonne, je tire un peu, et hop, voilà ce côté-là du siphon qui cède. Ah ben voilà, le joint était tout de travers. Je le remets, je me bagarre deux minutes avec le caoutchouc et hop, voilà, c'est fait. Quand je pense que d'aucuns appelleraient un plombier pour ça.
- (A la cantonade.) Tout va bien MiniLoup, ta maman est trop forte, elle a réparé le siphon.
- Bravo maman ! (L'enfant, ravi, accourt. Belle image d'enfance épatée par les compétences maternelles.) Euh... maman ? pourquoi l'eau elle coule, là ?
- Rhaaaa ! mais ça recommence !
J'ai appelé le plombier. Il est venu très gentiment entre deux chantiers et il a sorti ses outils, c'était fait en trois minutes. Trop fort, Mister T., décidément. En plus il a un beau sourire.
MiniLoup aura appris une leçon importante : total respect pour les hommes de l'art.
- (Petite voix flûtée et indignée du côté du coin jeu). Ma je sais pas moi ! je suis là !
- Rhooo, mais d'où ça vient ?
Sploutch, sploutch, mes nouvelles mules (vert pomme) absorbent trois litres à la seconde. Quasi. J'ai l'impression de marcher sur une lune en fromage, rayon camembert coulant. A part l'odeur. Et la consistance. Parce que c'est bien de l'eau, ya pas à barguigner, H2O sans aucun doute, je vois d'ici les liaisons atomiques (ah ça va, m'embêtez pas, oui peut-être que mes cours de chimie datent un peu, mais j'ai de l'eau jusqu'aux chevilles, là. Enfin pas tout à fait jusqu'aux chevilles, mes mules ont absorbé les trois quarts de la grosse grosse flaque initiale). Bon alors elle venait d'où cette eau ?
Sous l'évier, le carton d'Oscar est trempé et - ah voilà. Le tuyau goutte. Flop, plof. Flop, plof. Plif. Splich. C'est pas le tuyau, c'est le siphon. Je tâtonne, je tire un peu, et hop, voilà ce côté-là du siphon qui cède. Ah ben voilà, le joint était tout de travers. Je le remets, je me bagarre deux minutes avec le caoutchouc et hop, voilà, c'est fait. Quand je pense que d'aucuns appelleraient un plombier pour ça.
- (A la cantonade.) Tout va bien MiniLoup, ta maman est trop forte, elle a réparé le siphon.
- Bravo maman ! (L'enfant, ravi, accourt. Belle image d'enfance épatée par les compétences maternelles.) Euh... maman ? pourquoi l'eau elle coule, là ?
- Rhaaaa ! mais ça recommence !
J'ai appelé le plombier. Il est venu très gentiment entre deux chantiers et il a sorti ses outils, c'était fait en trois minutes. Trop fort, Mister T., décidément. En plus il a un beau sourire.
MiniLoup aura appris une leçon importante : total respect pour les hommes de l'art.
mercredi 16 septembre 2009
Silence
- Maman, tu sais c'est quoi le silence ?
- Bah oui, c'est quand on entend rien.
- Bah nan, c'est quand on entend tout.
Mouchée, la maman.
- Bah oui, c'est quand on entend rien.
- Bah nan, c'est quand on entend tout.
Mouchée, la maman.
mardi 15 septembre 2009
Cour de récré, flaques et petits cailloux
Christèle, de l'ex-boutique Endo, vous invite dans l'ex-boutique Endo, avec des accolytes de l'ex-boutique Endo et des nouveaux (parce qu'on ne peut pas s'empêcher d'en rencontrer). Ce sera mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 septembre, de 12 heures à 19 heures, 9 rue Poullain Duparc, à Rennes.
Il y aura du beau monde : Coco et Cinel, Velvet etc., la Guapa Factory, les Chiffons d'Alice, Bobo Choses pour les vêtements et pour les objets et accessoires : les Petites Choses d'Eve, Elisa Granowska, les Idées de Berthe, Katell Nicol et Mélaminebonnemine.
J'adorais aller dans cette boutique avec MiniLoup, on y trouvait des trésors, et je ne me console pas de sa fermeture. Allez y jeter un oeil, vous ne serez pas déçus.
Et saluez Christèle de ma part, c'est quelqu'un de bien, en plus.
Il y aura du beau monde : Coco et Cinel, Velvet etc., la Guapa Factory, les Chiffons d'Alice, Bobo Choses pour les vêtements et pour les objets et accessoires : les Petites Choses d'Eve, Elisa Granowska, les Idées de Berthe, Katell Nicol et Mélaminebonnemine.
J'adorais aller dans cette boutique avec MiniLoup, on y trouvait des trésors, et je ne me console pas de sa fermeture. Allez y jeter un oeil, vous ne serez pas déçus.
Et saluez Christèle de ma part, c'est quelqu'un de bien, en plus.
lundi 14 septembre 2009
Fleaurilège
- Mes microbes à moi, ils ont d'autres microbes dans leur ventre.
-------------------
- Tu vois mon loup, il y a des poissons d'eau douce et des poissons d'eau salée. L'aquarium, là, c'est de l'eau douce, pas de l'eau salée.
- Ben si.
- Ah ?
- Bah oui paske ya des lentilles d'eau dessus et les lentilles, c'est salé.
--------------------
- Maman, les poissons ils ont des microbes ? et les lentilles, ça a des microbes ?
- Euh... oui, et non. Enfin je crois.
- Alors si les poissons ils mangent les lentilles, ça tue pas leurs microbes dedans leur ventre ?
- Euh...
Un véto dans la salle ? siouplaît ?
-------------------
- Tu vois mon loup, il y a des poissons d'eau douce et des poissons d'eau salée. L'aquarium, là, c'est de l'eau douce, pas de l'eau salée.
- Ben si.
- Ah ?
- Bah oui paske ya des lentilles d'eau dessus et les lentilles, c'est salé.
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- Maman, les poissons ils ont des microbes ? et les lentilles, ça a des microbes ?
- Euh... oui, et non. Enfin je crois.
- Alors si les poissons ils mangent les lentilles, ça tue pas leurs microbes dedans leur ventre ?
- Euh...
Un véto dans la salle ? siouplaît ?
dimanche 13 septembre 2009
samedi 12 septembre 2009
Mules attitude
L'autre jour, j'étais tranquillement en train de couper des oignons et d'écouter Jacques Brel, deux activités qui ne manquent presque jamais de me faire monter les larmes aux yeux, ce que j'avais anticipé en mettant mes mules roses toutes décaties, avec une girafe loufdingue brodée dessus, étant donné qu'il est plus facile de faire face aux larmes dans de vieilles mules décaties - c'est une loi de la nature. Ou presque.
Donc, j'étais tranquillement, etc., quand quelqu'un a frappé à la porte. Je ne voyais pas qui c'était, parce que le rideau était tiré, vu que le Café Clochette était fermé. J'ai ouvert sans me douter de rien. Et me suis trouvée nez à plein de nez avec une demi-douzaine de messieurs en gilet jaune, casque de chantier sur la tête. Dont les yeux ont été irrésistiblement attirés vers le bas, en direction de mes mules. (Ca vous remet vos illusions sur vos âtouts féminins à l'endroit d'ailleurs, je peux vous le dire. Bref.) Je crois qu'on a tous été aussi étonnés les uns que les autres.
Ces messieurs venaient découper le trottoir au pied de la façade du Café Clochette et ils sont retournés à ce pied-là d'un air soulagé quand j'ai eu dit que oui, c'était bien ici que j'avais besoin d'un coup de main pour découper le trottoir. En fait de coup de main, ce fut un coup de scie électrique qui a enfumé tout le quartier et fait tousser mes chats, mais ça y est, la façade du Café Clochette va pouvoir être végétalisée. C'est une initiative de la ville de Rennes ; d'aucuns dont je tairai le nom par amitié disent que c'est une pure opération de com', mais moi je trouve ça plutôt intéressant comme idée : confier aux habitants quelques centimètres de terre au pied de leur façade et leur confier le soin d'y faire pousser des plantes qui vont grimper, repousser les tags éventuels et mettre du vert en ville. Bon, on va essayer. Pour l'instant c'est un peu nu. La semaine prochaine, MiniLoup se munira de sa petite pelle et de son petit arrosoir pour végétaliser la façade du Café Clochette.
Sinon, puisque j'en suis à vous causer, je vous invite à aller voir sur le blog d'une gentille mouette (pas comme celle-là) qui nous rendit visite il y a une semaine. Elle est en plein stage dans une vraie cuisine de vrai restaurant et j'en frémis rien qu'à la lire.
Un dernier truc ? On a de nouvelles assiettes au Café Clochette. Hier soir, Christine et moi, en compagnie d'un MiniLoup un peu fatigué par le rythme effréné de ses journées d'école, sommes allés les choisir au magasin. On a eu un peu de mal à choisir : les carrées aux coins pointus ? trop chichiteux, il aurait fallu mettre des traits de sauce et des brins de ciboulette à cheval sur l'estouffade pour faire genre. Les rondes un peu dentelées ? trop beiges. J'aime pas le beige. Les rondes toutes plates et bleu japonais ? trop japonisant. Les blanches toutes simples ? trop simples. On a fini par trancher. Vous n'avez plus qu'à venir voir ça. Pas de panique, j'ai remisé mes mules et mes girafes.
Ah oui, encore un truc : aujourd'hui, il y a du hachis Parmentier au menu. Je dis ça je dis rien. Mais bon.
Edit de 22h32 : La prochaine fois, j'appellerai ça "Parmentier de boeuf confit aux légumes d'été", parce que c'est ce que c'est et que "Hachis Parmentier" ça fait pas vendre. Suffit de le savoir. J'apprends tous les jours. Mais miam quand même (je viens de réussir à tout ranger avant de me faire une assiette. Quelle journée.).
Parfois, j'ai presque l'impression d'avoir un vrai restaurant, c'est rigolo.
Ah flûte, j'ai un vrai restaurant. Je ne m'y ferai jamais.
Donc, j'étais tranquillement, etc., quand quelqu'un a frappé à la porte. Je ne voyais pas qui c'était, parce que le rideau était tiré, vu que le Café Clochette était fermé. J'ai ouvert sans me douter de rien. Et me suis trouvée nez à plein de nez avec une demi-douzaine de messieurs en gilet jaune, casque de chantier sur la tête. Dont les yeux ont été irrésistiblement attirés vers le bas, en direction de mes mules. (Ca vous remet vos illusions sur vos âtouts féminins à l'endroit d'ailleurs, je peux vous le dire. Bref.) Je crois qu'on a tous été aussi étonnés les uns que les autres.
Ces messieurs venaient découper le trottoir au pied de la façade du Café Clochette et ils sont retournés à ce pied-là d'un air soulagé quand j'ai eu dit que oui, c'était bien ici que j'avais besoin d'un coup de main pour découper le trottoir. En fait de coup de main, ce fut un coup de scie électrique qui a enfumé tout le quartier et fait tousser mes chats, mais ça y est, la façade du Café Clochette va pouvoir être végétalisée. C'est une initiative de la ville de Rennes ; d'aucuns dont je tairai le nom par amitié disent que c'est une pure opération de com', mais moi je trouve ça plutôt intéressant comme idée : confier aux habitants quelques centimètres de terre au pied de leur façade et leur confier le soin d'y faire pousser des plantes qui vont grimper, repousser les tags éventuels et mettre du vert en ville. Bon, on va essayer. Pour l'instant c'est un peu nu. La semaine prochaine, MiniLoup se munira de sa petite pelle et de son petit arrosoir pour végétaliser la façade du Café Clochette.
Sinon, puisque j'en suis à vous causer, je vous invite à aller voir sur le blog d'une gentille mouette (pas comme celle-là) qui nous rendit visite il y a une semaine. Elle est en plein stage dans une vraie cuisine de vrai restaurant et j'en frémis rien qu'à la lire.
Un dernier truc ? On a de nouvelles assiettes au Café Clochette. Hier soir, Christine et moi, en compagnie d'un MiniLoup un peu fatigué par le rythme effréné de ses journées d'école, sommes allés les choisir au magasin. On a eu un peu de mal à choisir : les carrées aux coins pointus ? trop chichiteux, il aurait fallu mettre des traits de sauce et des brins de ciboulette à cheval sur l'estouffade pour faire genre. Les rondes un peu dentelées ? trop beiges. J'aime pas le beige. Les rondes toutes plates et bleu japonais ? trop japonisant. Les blanches toutes simples ? trop simples. On a fini par trancher. Vous n'avez plus qu'à venir voir ça. Pas de panique, j'ai remisé mes mules et mes girafes.
Ah oui, encore un truc : aujourd'hui, il y a du hachis Parmentier au menu. Je dis ça je dis rien. Mais bon.
Edit de 22h32 : La prochaine fois, j'appellerai ça "Parmentier de boeuf confit aux légumes d'été", parce que c'est ce que c'est et que "Hachis Parmentier" ça fait pas vendre. Suffit de le savoir. J'apprends tous les jours. Mais miam quand même (je viens de réussir à tout ranger avant de me faire une assiette. Quelle journée.).
Parfois, j'ai presque l'impression d'avoir un vrai restaurant, c'est rigolo.
Ah flûte, j'ai un vrai restaurant. Je ne m'y ferai jamais.
Libellés :
La vie au Café Clochette,
Le monde est mon huître
vendredi 11 septembre 2009
Vegetable biryiani
A la recherche d'une recette de chicken biryiani, un de mes petits péchés mignons perso, je suis tombée sur un site fabuleux, dont je partage avec vous une des recettes. Magnifique...
jeudi 10 septembre 2009
mercredi 9 septembre 2009
Carottes
- Maman, je peux couper les carottes moi aussi ?
- Ah non mon loup, ça c'est un très grand couteau qui coupe beaucoup beaucoup.
- Ah. Alors je peux avoir un minuscule couteau qui coupe pas très bien ?
J'ai dû oublier mon petit manuel du parfait Montessori quelque part sur la plage, moi.
- Ah non mon loup, ça c'est un très grand couteau qui coupe beaucoup beaucoup.
- Ah. Alors je peux avoir un minuscule couteau qui coupe pas très bien ?
J'ai dû oublier mon petit manuel du parfait Montessori quelque part sur la plage, moi.
dimanche 6 septembre 2009
samedi 5 septembre 2009
Correspondants
Du site I Can Has Cheezeburger, voici une nouvelle photo et sa légende, qu'on pourrait traduire ainsi :
Echange de correspondants : quelque part au Népal, un jeune chat doit avoir très peur.
see more Lolcats and funny pictures
Echange de correspondants : quelque part au Népal, un jeune chat doit avoir très peur.
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vendredi 4 septembre 2009
Daube de joues de porc à l'orange et au thym
On m'a réclamé la recette la dernière fois qu'elle était à l'ardoise, alors la voici. Rien de plus facile à faire, vous allez voir.
Daube de joues de porc à l'orange et au thym
Dans une marmite, une cocotte ou tout autre récipient profond adapté à la cuisson sur le feu, disposez des joues de porc. Sans les parer ni les couper ni rien, juste telles quelles. Il n'y a plus qu'à : moudre du poivre dessus, parsemer de sel, ajouter des écorces d'orange confites coupées en petits morceaux, coincer des brins de thym dans les coins puis verser sur le tout du vin rouge (selon la quantité de viande : il faut la couvrir tout juste, pas plus). Laisser mariner une nuit.
Le lendemain, mettre à feu doux pendant très longtemps. Il faut que la viande commence à se défaire quand vous touillez, ça peut prendre deux ou trois heures.
Pour épaissir la sauce, mélangez de la fécule de maïs et de l'eau froide, ajoutez quelques louches de sauce chaude, mélangez bien (le plus simple est de mettre le tout dans un petit bocal qui ferme et de secouer - mais attention de bien fermer le bocal... croyez-moi) puis versez le tout dans la marmite/cocotte/récipient, touillez doucement et laissez épaissir tranquille pendant quelques minutes.
Servez avec une purée de pommes de terre, de préférence maison, au romarin.
Daube de joues de porc à l'orange et au thym
Dans une marmite, une cocotte ou tout autre récipient profond adapté à la cuisson sur le feu, disposez des joues de porc. Sans les parer ni les couper ni rien, juste telles quelles. Il n'y a plus qu'à : moudre du poivre dessus, parsemer de sel, ajouter des écorces d'orange confites coupées en petits morceaux, coincer des brins de thym dans les coins puis verser sur le tout du vin rouge (selon la quantité de viande : il faut la couvrir tout juste, pas plus). Laisser mariner une nuit.
Le lendemain, mettre à feu doux pendant très longtemps. Il faut que la viande commence à se défaire quand vous touillez, ça peut prendre deux ou trois heures.
Pour épaissir la sauce, mélangez de la fécule de maïs et de l'eau froide, ajoutez quelques louches de sauce chaude, mélangez bien (le plus simple est de mettre le tout dans un petit bocal qui ferme et de secouer - mais attention de bien fermer le bocal... croyez-moi) puis versez le tout dans la marmite/cocotte/récipient, touillez doucement et laissez épaissir tranquille pendant quelques minutes.
Servez avec une purée de pommes de terre, de préférence maison, au romarin.
jeudi 3 septembre 2009
The meaning of tifs
C'est mauvais signe quand une coiffeuse vous dit "vous inquiétez pas, ça repousse".
Non ?
Non ?
mercredi 2 septembre 2009
La malédiction de la sardine
Au cours d'un week-end de vacances à la mer, dans mon expérience, il y a généralement un objet qui vous agace au plus haut point et s'efforce de vous faire sortir de vos gonds. J'ai notamment une longue histoire de détestation des fermetures Eclair. Cette dernière escapade à la mer nous a permis de nous frotter à la sardine.
On arrive, on déballe la tente, on étale tout par terre pour l'avoir sous les yeux et on commence à chercher les sardines. Nom d'un ptit bonhomme, où sont-elles passées ? la dernière fois qu'on a replié la tente, on les a bien mises dans le sac avec le reste pourtant ! MiniLoup acquiesce : "voui, on les a mises dans le sac ! même, elles se coinçaient tout le temps et elles voulaient pas rentrer, tu te souviens maman ?" (nota bene : la rébellion sardinesque remonte donc à la fois précédente).
On secoue tous les objets un à un, on retourne le sac trois fois, on écarte les brins d'herbe, rien. On déplie la première couche de la tente et là, pouf, les voilà. Elles s'étaient cachées les coquines. On les sort du sac, on les compte, on les aligne une à une sur le sol, bien toutes dans le même sens. On se retourne une minute pour une histoire de tendeur qui traîne et dans lequel les papattes du petit loup se sont empêtrées. Quand on revient, il en manque une. Pour de vrai. Elle a pris la poudre d'escampette. Et ici, pas de chat sur le dos duquel mettre la disparition inopinée. Pas les mouettes, quand même ? J'en aperçois une qui ressemble furieusement à la mouette de Gaston, mais quand même, non, je ne puis y croire.
Une seule stratégie s'offre à nous : faire comme si tout était normal. Donc on déplie la tente, on enfonce la première sardine du premier coin - rectification : on s'aperçoit qu'on n'a pas de maillet. La dernière fois, c'est un sympathique voisin (pourvu d'un beau cerf-volant, mais ça n'a rien à voir) qui nous avait prêté le sien le temps qu'on monte notre tente. Ici, pas de voisin, c'est la fin de saison, il n'y a plus une seule tente à la ronde. Et c'est pas la mouette là-haut qui va nous prêter un maillet. On met à contribution le loupinet qui nous dégote un superbe caillou qui fera très bien l'affaire.
Aïe.
La première sardine est en place. Le terrain est caillouteux. N'épiloguons pas. Notre index gauche plie encore, tout va bien.
Deuxième sardine. Okay. Troisième. Le quatrième coin approche. La sardine maléfique rigole dans son coin - enfin pas dans son coin, elle n'y est pas encore, mais vous voyez ce que je veux dire.
Premier coup de caillou, elle se plie en deux, façon nez sur les genoux. On tire dessus pour la retirer, elle refuse. Ca glisse, on se retrouve pouf bing dans l'herbe. MiniLoup se bidonne. La mouette renchérit. On grinchonne, ça augmente encore leur hilarité. On saisit une autre sardine pour attraper la rebelle, ça résiste, la deuxième se plie également. On ignore royalement les éclats de rire dans notre dos. On redresse la deuxième sardine à coups de caillou, aïe, on cherche de quoi retirer la première et on dégote dans le fond du coffre, sous les matelas et autres duvets, le truc qui sert à déboulonner les écrous des roues, vous voyez ce que je veux dire ? On attrape la sardine de malheur avec le truc, on tire, on tire, on tiiiiiii...
Que s'est-il passé ? c'est toute la tente qui a cédé, quatre sardines retirées d'un coup, la tente qui valse, on se retrouve empêtrée dans un linceul vert bouteille pas des plus seyants. L'hilarité à côté atteint des sommets, ces deux-là vont se briser des côtes, c'est sûr. J'attends d'une seconde à l'autre le "ponf" de la mouette qui tomberait par terre, les ailes drapées sur le ventre, le bec grand ouvert et les yeux rouges de rire.
Je vous passe les dix minutes qui suivent, de dépêtrage, réalignement de vertèbres, émergeage de toile et autres reprises de dignité approximative.
On est allés louer un mobil-home. Et ben c'était très chouette. Le camping à la dure, c'est plus de mon âge. Besoin d'une tente, quelqu'un ? il manque une sardine et deux autres sont salement amochées, à part ça... bon courage.
On arrive, on déballe la tente, on étale tout par terre pour l'avoir sous les yeux et on commence à chercher les sardines. Nom d'un ptit bonhomme, où sont-elles passées ? la dernière fois qu'on a replié la tente, on les a bien mises dans le sac avec le reste pourtant ! MiniLoup acquiesce : "voui, on les a mises dans le sac ! même, elles se coinçaient tout le temps et elles voulaient pas rentrer, tu te souviens maman ?" (nota bene : la rébellion sardinesque remonte donc à la fois précédente).
On secoue tous les objets un à un, on retourne le sac trois fois, on écarte les brins d'herbe, rien. On déplie la première couche de la tente et là, pouf, les voilà. Elles s'étaient cachées les coquines. On les sort du sac, on les compte, on les aligne une à une sur le sol, bien toutes dans le même sens. On se retourne une minute pour une histoire de tendeur qui traîne et dans lequel les papattes du petit loup se sont empêtrées. Quand on revient, il en manque une. Pour de vrai. Elle a pris la poudre d'escampette. Et ici, pas de chat sur le dos duquel mettre la disparition inopinée. Pas les mouettes, quand même ? J'en aperçois une qui ressemble furieusement à la mouette de Gaston, mais quand même, non, je ne puis y croire.
Une seule stratégie s'offre à nous : faire comme si tout était normal. Donc on déplie la tente, on enfonce la première sardine du premier coin - rectification : on s'aperçoit qu'on n'a pas de maillet. La dernière fois, c'est un sympathique voisin (pourvu d'un beau cerf-volant, mais ça n'a rien à voir) qui nous avait prêté le sien le temps qu'on monte notre tente. Ici, pas de voisin, c'est la fin de saison, il n'y a plus une seule tente à la ronde. Et c'est pas la mouette là-haut qui va nous prêter un maillet. On met à contribution le loupinet qui nous dégote un superbe caillou qui fera très bien l'affaire.
Aïe.
La première sardine est en place. Le terrain est caillouteux. N'épiloguons pas. Notre index gauche plie encore, tout va bien.
Deuxième sardine. Okay. Troisième. Le quatrième coin approche. La sardine maléfique rigole dans son coin - enfin pas dans son coin, elle n'y est pas encore, mais vous voyez ce que je veux dire.
Premier coup de caillou, elle se plie en deux, façon nez sur les genoux. On tire dessus pour la retirer, elle refuse. Ca glisse, on se retrouve pouf bing dans l'herbe. MiniLoup se bidonne. La mouette renchérit. On grinchonne, ça augmente encore leur hilarité. On saisit une autre sardine pour attraper la rebelle, ça résiste, la deuxième se plie également. On ignore royalement les éclats de rire dans notre dos. On redresse la deuxième sardine à coups de caillou, aïe, on cherche de quoi retirer la première et on dégote dans le fond du coffre, sous les matelas et autres duvets, le truc qui sert à déboulonner les écrous des roues, vous voyez ce que je veux dire ? On attrape la sardine de malheur avec le truc, on tire, on tire, on tiiiiiii...
Que s'est-il passé ? c'est toute la tente qui a cédé, quatre sardines retirées d'un coup, la tente qui valse, on se retrouve empêtrée dans un linceul vert bouteille pas des plus seyants. L'hilarité à côté atteint des sommets, ces deux-là vont se briser des côtes, c'est sûr. J'attends d'une seconde à l'autre le "ponf" de la mouette qui tomberait par terre, les ailes drapées sur le ventre, le bec grand ouvert et les yeux rouges de rire.
Je vous passe les dix minutes qui suivent, de dépêtrage, réalignement de vertèbres, émergeage de toile et autres reprises de dignité approximative.
On est allés louer un mobil-home. Et ben c'était très chouette. Le camping à la dure, c'est plus de mon âge. Besoin d'une tente, quelqu'un ? il manque une sardine et deux autres sont salement amochées, à part ça... bon courage.
mardi 1 septembre 2009
Rentrée
Pour les petits loups et les petites louves, la rentrée c'est jeudi. Pour certains, dont le mien, la pré-rentrée c'est demain, mercredi. C'est un grand jour parce que MiniLoup va découvrir les adultes qui vont l'accompagner cette année, vu qu'il passe dans "l'ambiance" (le nom des classes en Montessori) supérieure. Il y rejoint quelques copains, ce qui promet des journées... actives.
Alors pour accompagner mon petit bonhomme dans cette nouvelle aventure, je serai absente ce mercredi matin. Du coup, le Café Clochette n'ouvrira ses portes que vers 13 heures - et vous pourrez sans doute y croiser un MiniLoup tout fier de vous raconter tout ça.
Bonne rentrée à tous...
Alors pour accompagner mon petit bonhomme dans cette nouvelle aventure, je serai absente ce mercredi matin. Du coup, le Café Clochette n'ouvrira ses portes que vers 13 heures - et vous pourrez sans doute y croiser un MiniLoup tout fier de vous raconter tout ça.
Bonne rentrée à tous...
Petite terre de campagne
De temps en temps, des gens viennent au Café Clochette pour déposer des flyers, des plaquettes, des cartes, pour faire part de la création de leur activité en lien avec la petite enfance, l'écologie ou tout autre chose. C'est avec plaisir que je leur propose un petit coin d'étagère pour y laisser ces traces à destinations d'autres gens qui pourraient s'y intéresser.
Il y a quelques jours, j'ai été particulièrement touchée par la visite d'une famille dont le beau projet arrive à son terme, avec la création d'un magasin de produits bio et équitables à Montauban de Bretagne. Il a sans doute fallu des mois de travail pour arriver à créer ce lieu et embarqer dans cette aventure. En plus, c'était l'anniversaire de la jeune fille de la famille... Un clin d'oeil aujourd'hui à la boutique "Petite terre de campagne" qui ouvre aujourd'hui, donc, à Montauban de Bretagne. C'est au 9 rue du Général de Gaulle, c'est ouvert tous les jours, il y a des produits bio, des paniers bio, des corbeilles cadeaux et des ateliers de bricolage en matériaux de récupération. Ce sont des gens charmants. Dites-leur bonjour de la part de la cafelière quand vous leur rendrez visite.
May the road be smooth for you in this new adventure...
Il y a quelques jours, j'ai été particulièrement touchée par la visite d'une famille dont le beau projet arrive à son terme, avec la création d'un magasin de produits bio et équitables à Montauban de Bretagne. Il a sans doute fallu des mois de travail pour arriver à créer ce lieu et embarqer dans cette aventure. En plus, c'était l'anniversaire de la jeune fille de la famille... Un clin d'oeil aujourd'hui à la boutique "Petite terre de campagne" qui ouvre aujourd'hui, donc, à Montauban de Bretagne. C'est au 9 rue du Général de Gaulle, c'est ouvert tous les jours, il y a des produits bio, des paniers bio, des corbeilles cadeaux et des ateliers de bricolage en matériaux de récupération. Ce sont des gens charmants. Dites-leur bonjour de la part de la cafelière quand vous leur rendrez visite.
May the road be smooth for you in this new adventure...
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