- Allo, le Café Clochette ? C'est moi qui ai laissé le dernier message sur votre répondeur. Vous aviez raison, c'est important. On peut se voir ?
J'ai dit que oui. On s'est donné rendez-vous incognito, au café des Libellules, un mercredi après-midi en début d'après-midi, pendant que Christine défendait le fort contre des Indiens potentiels (et probablement pacifiques, dotés de couettes et de petites chaussures souples, le pouce dans la bouche ou le sourcil froncé devant les petites voitures). Je devais reconnaître mon mystérieux interlocuteur aux nattes de sa fille, car ce monsieur, par un souci bien compréhensible de discrétion, avait choisi de se fondre dans le décor. J'ai vite repéré la petite fille aux nattes terminées par un petit ruban de vichy rose et à côté, son papa sans doute, le monsieur aux petites lunettes rondes et aux cheveux longs rassemblés en queue de cheval. J'ai salué Karine, la maîtresse des lieux, et lui ai demandé un thé, puis je me suis dirigée vers la table du coin.
- Bonjour. Merci d'être venue. C'est important.
Je me suis assise devant le monsieur pendant que la petite fille partait jouer et que Karine m'apportait mon thé. J'ai eu l'oeil attiré par un grand type qui détonnait dans cet endroit plus habitué aux petits enfants qu'aux porteurs de lunettes noires façon film américain. Il était assis juste derrière moi, du coup. Le papa continuait son histoire.
- ... et puis je me suis dit qu'il valait mieux vous en parler avant que ça dégénère.
- Ah ?
- Oui, c'est quand même sensible comme histoire.
- Oh ?
- C'est pas tous les jours qu'on reçoit une cargaison comme ça.
- Oui... tiens...
- Et puis... ne vous retournez pas, mais je crois que vous avez été suivie.
- Euh... peut-être...
- Alors ce qu'on va faire, c'est que je vais partir discrètement en premier avec Adèle, et puis après vous vous débrouillez.
Je l'ai trouvé bien cavalier, ce papa. Et puis je me suis creusé le ciboulot pour trouver une parade.
Ce n'est qu'arrivée sur le parking que j'ai réalisé que le grand type aux lunettes noires, c'est moi qu'il suivait finalement.
Et ce n'est qu'arrivée au Café Clochette que Christine m'a fait remarquer que j'avais un énorme poisson en papier épinglé sur mon imper. Ah c'est malin.
J'ai dit que oui. On s'est donné rendez-vous incognito, au café des Libellules, un mercredi après-midi en début d'après-midi, pendant que Christine défendait le fort contre des Indiens potentiels (et probablement pacifiques, dotés de couettes et de petites chaussures souples, le pouce dans la bouche ou le sourcil froncé devant les petites voitures). Je devais reconnaître mon mystérieux interlocuteur aux nattes de sa fille, car ce monsieur, par un souci bien compréhensible de discrétion, avait choisi de se fondre dans le décor. J'ai vite repéré la petite fille aux nattes terminées par un petit ruban de vichy rose et à côté, son papa sans doute, le monsieur aux petites lunettes rondes et aux cheveux longs rassemblés en queue de cheval. J'ai salué Karine, la maîtresse des lieux, et lui ai demandé un thé, puis je me suis dirigée vers la table du coin.
- Bonjour. Merci d'être venue. C'est important.
Je me suis assise devant le monsieur pendant que la petite fille partait jouer et que Karine m'apportait mon thé. J'ai eu l'oeil attiré par un grand type qui détonnait dans cet endroit plus habitué aux petits enfants qu'aux porteurs de lunettes noires façon film américain. Il était assis juste derrière moi, du coup. Le papa continuait son histoire.
- ... et puis je me suis dit qu'il valait mieux vous en parler avant que ça dégénère.
- Ah ?
- Oui, c'est quand même sensible comme histoire.
- Oh ?
- C'est pas tous les jours qu'on reçoit une cargaison comme ça.
- Oui... tiens...
- Et puis... ne vous retournez pas, mais je crois que vous avez été suivie.
- Euh... peut-être...
- Alors ce qu'on va faire, c'est que je vais partir discrètement en premier avec Adèle, et puis après vous vous débrouillez.
Je l'ai trouvé bien cavalier, ce papa. Et puis je me suis creusé le ciboulot pour trouver une parade.
Ce n'est qu'arrivée sur le parking que j'ai réalisé que le grand type aux lunettes noires, c'est moi qu'il suivait finalement.
Et ce n'est qu'arrivée au Café Clochette que Christine m'a fait remarquer que j'avais un énorme poisson en papier épinglé sur mon imper. Ah c'est malin.
2 commentaires:
Tu me rassures, je me faisais la réflexion hier que le Poisson d'avril était une tradition qui se perdait. Pas le plus petit canular à la radio cette année. Mais je vois que certains font encore des blagues et que d'autres tombent encore dans le panneau, ouf... Biz à toi.
MDRRRR !!! Je ne m'attendais pas à ça du tout. Il vous a bien eue ce mystérieux agent secret !
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