dimanche 31 mai 2009

Chic, signes, etc.

C'est une période critique pour le Café Clochette. Les quelques semaines qui viennent feront basculer l'avenir d'un côté ou de l'autre... mais en attendant, on continue. Enfin si vous aviez l'intention de venir depuis longtemps, on sera encore plus contents de vous accueillir dès maintenant !
En cette période de beau soleil, on apprécie tout particulièrement la fraîcheur de la maison. Avec des murs épais comme le bottin mondial, il ne fait jamais plus de 20° à l'intérieur. Quand en plus un petit vent arrive par la porte-fenêtre ouverte, on y est presque aussi bien qu'à la plage, les mouettes en moins. Demain, M. viendra en toute amitié donner un coup de main pour enfin s'occuper de la terrasse intérieure et je vous mettrai des photos dès que j'en aurai. Si ça se trouve, on pourra déjeuner voire dîner dehors dès la fin de semaine prochaine. Il ne me reste plus qu'à trouver ma fameuse guirlande lumineuse. Et quelques tables, tiens. Et une chaise ou deux peut-être.
Tiens, je suis tombée sur ce site (clic) l'autre jour, si c'est pas chic ! La photo, c'est celle de Clochette quand elle ne faisait encore qu'un demi-kilo et que son câlin favori, couchée sur mon cou, ne risquait pas encore de m'occire par étouffement et par surprise au milieu de la nuit. Il ne me reste plus qu'à peaufiner mes recettes pour être digne de faire comme si j'étais un restaurant. Ah mais je suis un restaurant. Tonnerre de Brest. Je ne m'y suis toujours pas faite. J'ai plusieurs recettes à vous faire partager, notamment du livre de Martha Stewart dont je vous parlais récemment. Les sablés au citron et ceux aux noix et fromage frais sont particulièrement réussis.
Côté animations, Manou vous propose d'organiser un dernier atelier avant les vacances, un matin du mois de juin. Un atelier de découverte de la langue des signes pour les bébés, c'est un bon moment passé ensemble à chanter et signer des comptines et à apprendre quelques signes de base ("encore", "gâteau" et "bon" sont mes préférés, allez savoir pourquoi). A la rentrée, les cycles d'apprentissage reprendront de plus belle. Vous pouvez contacter Manou directement pour en savoir plus ou vous inscrire à son adresse : vallee.me @ free.fr.
Jeudi prochain, il y a un atelier de portage le matin pour apprendre à porter son bébé en écharpe, même dans le dos, sans mourir de frayeur et pour le plus grand plaisir du bébé comme de la personne qui le porte. C'est avec Morgane de l'association Tribu Koala, vous pouvez la contacter directement.
Vendredi 12 juin, à 10h, un atelier de découverte du massage bébé est organisé par Roselyne de Bulle d'Air, vous pouvez vous inscrire auprès d'elle.
Le 13, samedi matin, nouvelle permanence de l'association Maman Blues que je suis particulièrement heureuse d'accueillir.
Le jeudi 18 dès 9h30, dernière réunion "régulière" de l'année pour le groupe bambins de La Leche League. Il y aura aussi des réunions pendant l'été, soit au Café Clochette soit dans un parc de Rennes, vous pouvez consulter le site de LLL pour plus d'infos.
Enfin, si vous pensez venir un dimanche, n'hésitez pas à vérifier ici que c'est bien ouvert. Vu le temps, je n'exclus pas de manquer à tous mes devoirs de cafelière pour aller les voir, les mouettes...

'cisse rit

- Allo, c'est le papa de MiniLoup, là. Dis, ton fils a faim.
- Ah oui, ça arrive.
- Il me réclame un truc, je comprends rien. C'est quoi une saucisserie ?
- Une saucisserie... heu... voyons...
- Il veut une saucisserie ou rien, qu'il dit.
- Ah ! bien sûr ! comme au Café Clochette ! une saucisse-riz !
- Ah ouais. Tu devrais faire de la traduction, toi.
Groumph.

samedi 30 mai 2009

'fa rien

- Maman, pourquoi t'es de mauvaise humeur ?
- Parce que je suis encore en train de remplir un de ces abominables Cerfas.
- Ah ? et ça Cerfa rien ?

Mon fils est un génie.

vendredi 29 mai 2009

Logique

- A tout à l'heure, mon lapin.
- Ben, je suis pas un lapin, je suis un loup.
- Ah ?
- Oui, un loup-tyrannosaure, alors tu vois, je suis pas un lapin.

jeudi 28 mai 2009

Kermesse

Dans le quartier, juste en face du Café Clochette, il y a le théâtre du Vieux Saint-Etienne, une ancienne église en voie de réfection entourée d'un joli square. Il y a quelques années, nos pas nous ont portés par hasard dans le quartier, le jour même de la kermesse annuelle organisée par les gens du quartier. Par hasard toujours, nous avons repéré la maison en vente de l'autre côté du carrefour et le hasard a voulu que nous l'achetions quelques mois plus tard. Depuis, la kermesse du Vieux Saint-Etienne a pour moi des charmes particuliers.
Samedi, il y a aura donc, dans le square, des animations pour les enfants suivies le soir d'un pique-nique partagé (pour les oublieux ou ceux qui passent sans s'y attendre, le Café Clochette servira des assiettes froides et des petits gâteaux à emporter pour se joindre à la fête) puis d'un grand concert gratuit. C'est joyeux, c'est festif, c'est convivial et c'est samedi.
Pour plus d'infos, vous pouvez aller voir ici (clic), sur le site de l'association de quartier.
Le soleil devrait être de la partie, alors à samedi !

Jeu de drôles

Dialogue imaginaire dans la cuisine, avec des couverts et diverses pièces de vaisselle.
- Alors on dirait que ta maman elle ferait des gâteaux, et moi j'ai une plante, alors...
(Ecoute un interlocuteur invisible).
- Ah ah ah ! (rit très fort).
- Perlipopette !
- Mais moi je dis, tu veux un p'tit bout d'gâteau ? (chantonne). Les enfants ! à table !
- Un camion-benne ? vous êtes des pelleteuses, vous ?
(La réponse à la question précédente, sûrement :) - Ben oui.
- Alors les enfants, ce gâteau ? il est très fort, non ?
- Et vous, vous êtes des bétonneuses ?
- Ah, j'ai fait tomber quelque chose.

Si votre vie est ennuyeuse, faites donc un détour par le Café Clochette. Il y a suffisamment de distraction pour en faire des provisions pour la semaine.

mercredi 27 mai 2009

Batman

Encore une chouette photo de ce site :

funny pictures of cats with captions


Traduction à la louche :
"Faites que ce soit Batman."

dimanche 24 mai 2009

samedi 23 mai 2009

Art vandale


Vous voyez ici un bel exemple d'art vandale, dans la période abrutis.
Je parle du bout d'enseigne que j'avais bricolé en attendant d'avoir le droit de repeindre cette satanée devanture et que des imbéciles que j'espère au moins heureux ont décroché dans la nuit et dépiauté joyeusement. Enfin j'espère au moins que c'était joyeux. S'ils étaient sinistres et malheureux ces imbéciles, ce serait vraiment perdu pour tout le monde.
Plus d'enseigne, donc si on me trouve, ce sera à la boussole et avec de la chance.
Je suis fatiguée, là.

vendredi 22 mai 2009

Maternité, circa 1950

Ce billet est dédié à la mémoire de Maria, qui a donné naissance en 1952 à une petite fille.

J'ai eu l'occasion il y a peu d'avoir entre les mains un petit "Livret de Maternité", envoyé sans doute à toutes les futures mamans du département de l'Ille-et-Vilaine aux alentours de 1950. Ca a quelque chose d'émouvant d'évoquer ainsi la maternité d'une femme d'alors... elle a tout à voir avec celle d'une femme d'aujourd'hui, bien sûr, et pourtant.
Les conseils contenus dans ce petit livret résonnent à la fois familièrement et étrangement aujourd'hui. Dans les "Conseils d'Hygiène pendant la période de la grossesse", il est recommandé à la future mère de surveiller sa santé, dont dépend celle de l'enfant, et les précautions n'ont guère changé (suivi médical, alimentation équilibrée et sans alcool, sommeil) ou presque : "Supprimez les jarretières qui vous feraient avoir des varices" ne se dit plus guère.
Dès le début de la grossesse, il est recommandé de se préparer à allaiter son bébé. Les conseils, par contre, me font frémir : "Lavez tous les jours vos bouts de seins à l'eau et au savon ; s'ils sont sensibles ou enflés, appliquez un mélange par moitié d'alcool à 90° et de glycérine, vous éviterez ainsi les crevasses et les abcès". Il est à craindre que le remède n'ait provoqué le mal - mais ce n'est pas rare. Quel médecin, encore aujourd'hui, sait par exemple que les tubercules de Montgomery sécrètent un lubrifiant et désinfectant naturel qu'il vaut mieux laisser travailler tranquille ?
Les conseils relatifs à la période de l'accouchement disent un mot de l'accouchement à la maternité, en recommandant de ne pas oublier les affaires prévues pour la maman et l'enfant. Pour l'accouchement à la maison, ce sont des conseils de bon sens : bien chauffer la pièce, avoir du linge propre, "une toile cirée ou un caoutchouc, ou, à défaut, une provision de journaux", deux brocs d'eau qu'on aura fait bouillir pendant dix minutes... Rien qui ne puisse me choquer, maman louve d'un petit loup né à la maison (oui, là, au-dessus du Café Clochette !) en compagnie d'une fée-sage-femme. Ce sont les conseils suivants qui m'épatent :

Dans les dix jours qui suivent l'accouchement...
Suivez fidèlement les conseils du médecin. Ne vous levez pas avant qu'il ne vous le permette et restez au lit au moins les dix premiers jours.
Ne faites jamais votre lessive aussitôt levée et, pendant un mois, évitez la fatigue, les efforts qui pourraient provoquer des descentes d'organes.


On ne dit plus guère que la grande proximité mère-enfant dans les premiers jours, c'est quand même ce qu'il y a de mieux pour la maman comme pour le bébé, ne serait-ce que pour lancer un allaitement efficace. Et oui, c'est vrai, le corps de la maman a besoin de temps pour terminer la "période de l'accouchement", expression qui me semble bien plus vraie que juste "l'accouchement". Dix jours ! si seulement toutes les jeunes accouchées pouvaient vraiment avoir dix jours de calme à leur disposition !
Dans les conseils sur la période qui suit la naissance, il est recommandé notamment de ne pas utiliser de couverture de fourrure, dangereuse par les poils, et de ne pas coucher l'enfant sur le dos mais plutôt une fois sur le côté droit, une fois sur le côté gauche. "Enfin, ajoute la brochure, nourrissez vous-même votre enfant ; vous en avez le devoir ; les enfants nourris au sein meurent six fois moins que les autres ; votre lait lui appartient." On n'ose plus dire une chose pareille de nos jours où le message est plutôt, au mépris de toute logique, qu'il n'y a pas de meilleure nourriture que le lait maternel, mais que le lait en poudre est aussi bien. Les conseils sur l'allaitement, eux, ne sont plus vraiment à la page (pas moins de trois heures entre deux tétées et jamais moins de deux heures et demie, toujours aux mêmes heures, et jamais plus de quinze minutes, sauf avis contraire du médecin). Ouf, La Leche League est passée par là depuis et les connaissances scientifiques sur l'allaitement ont un peu changé la donne.
Les conseils pour donner le biberon sont inquiets, il faut "prendre les plus grandes précautions". Il faut dire qu'à une époque où il n'y avait que du lait de vache non transformé, il était besoin de le couper d'eau, d'y ajouter du sucre et de compléter par des jus de fruits (toujours les recommandations du livret). Jamais plus d'un litre par 24 heures, surtout ; soigneusement faire bouillir biberon et tétine ; faire attention aux mouches ; se procurer du lait de vaches saines. Et consulter immédiatement au moindre signe de problème.
On sent bien, déjà, la présence importante du médecin, garant de l'hygiène et de la santé publique. Mais les conseils sur l'allaitement montrent bien que ces sujets ne relèvent pas d'une stricte vérité médicale, plutôt d'une interprétation sur ce à quoi les corps de la mère et de l'enfant doivent se plier. Aujourd'hui, avec les accouchements/naissances médicalisés, c'est une logique poussée encore beaucoup plus loin.
Comment cette jeune maman a-t-elle vécu sa grossesse, son accouchement, la rencontre avec son bébé ? Je sais seulement que sa petite fille a été maman à son tour. Mais ces histoires-là, elles n'apparaissent pas dans les livrets de maternité.
Maria, que l'éternité vous soit douce. Ici, nous continuons la chaîne...

mercredi 20 mai 2009

Gâteau aux amandes

Voici une nouvelle recette de Sucrissime. Elle appelle ça le "fabuleux gâteau aux amandes de Belle-Maman", mais n'ayant pas la joie de connaître la belle-maman de Sucrissime, j'ai fait sobre et j'ai renommé cette recette "gâteau aux amandes". Recherche de la formule exacte, austérité, rigueur, ça doit être mon côté protestant. Bon bref, donc ce fameux gâteau aux amandes, il est vraiment fameux. J'en ai fait trois en deux jours et il n'en reste plus une miette, celle qui restait pour mon petit goûter ayant été subrepticement embarquée par un MiniLoup amateur de bonnes choses. C'est une recette ultra-simple, rapide, et sans gluten. La perfection, je vous dis.

Gâteau aux amandes de Sucrissime

Battez 4 oeufs en omelette, ajoutez-y 100 g de beurre (doux) fondu, 200 g de sucre et 200 g d'amandes en poudre. Mélangez bien, versez dans un moule à manqué et cuisez à 200°C pendant 25 mn. C'est tout ? ben oui, c'est tout.

mardi 19 mai 2009

Esperluette, je te plumerai

& le verbe fut... ainsi que le sujet et plein de compliments.
J'ai l'humeur fumeuse, pas de moquette ô non, mais embrumée, quoi. Pas nette. L'envie furieuse de mettre la clé sous la porte (encore que ça me mettrait sur le paillasson) et de retourner jouer à écrire des trucs à partir d'autres trucs pour parler, ou pas, de tas de machins sans grande importance. Au lieu, je veux dire, de faire des gâteaux et du poulet à l'étouffée et de la compta et remplir des Cerfaaaaaah et espérer ne pas couler dans les mois qui viennent. Bof. Pour l'instant, ça s'maintient. Mais le sujet de mon ire passagère, qui vous vaut ce verbiage intempestif dont vous me voyez rougir à vue d'oeil, c'est une nouvelle invention destinée à me simplifier la vie. Alors moi je dis : simplifiez-moi la vie, je vous en prie, surtout ne vous gênez pas, mais ne me le dites pas ! Je n'ai pas besoin de paperasse pour qu'on m'explique comment, pourquoi, par la grâce de qui et à qui s'adresser si ça ne marche pas. J'ai juste besoin de savoir à qui s'adresser quand ça ne marchera pas.
Il existait un dispositif destiné à simplifier les démarches des TPE (très petites entreprises), qui s'appelait le CETPE et qui marchait quand il voulait vu que les cases du formulaire informatique étaient chatouilleuses et qu'il lui arrivait d'oublier de calculer des trucs - m'enfin avec un chouette comptable comme Mister C., on arrivait à redresser deux-trois barres et s'en sortir quand même. Les couleurs du CETPE, c'étaient le vert et l'orange. Et puis voilà qu'on m'annonce qu'à compter d'avril de cette année, le Tese prend le relais du CETPE. Ses couleurs sont le vert et le violet et pour les adhérents, "aucune démarche n'est nécessaire". Mon centre (j'ai un centre ?) se chargera de toutes les modalités de transfert de mon dossier d'un dispositif à l'autre. On m'envoie des formulaires verts et violets pour remplacer les précédents que je n'utilisais déjà pas puisque je passais par internet, mais soit, et on m'annonce que ça me simplifie la vie. Alors là je dis, attention les bisons, ça va chauffer.
Ca sert à quoi de me le dire ?
Si c'est pour prévenir que attention, on veut me simplifier la vie mais que bon, faut s'attendre à ce que ça bugge un chouia quand même, je trouve ça limite pervers. Si c'est juste pour ajouter des paperasses inutiles à mes tas déjà conséquents, je trouve ça cruel. Et si c'est juste par habitude, et bin à mon avis, la loi de modernisation de l'économie qui est semble-t-il à l'origine de toute cette affaire, elle a de beaux jours devant elle. Vous voudrez bien peser toute l'ironie que je mets dans cette dernière phrase, je vous prie.
Pasque ça me chatouille à la fois les zigomatiques et l'agacement. Et qui c'est qui raconte ses agacements à pas d'heure et qui en oublie de refaire des petits gâteaux ? ben c'est bibi.
Mais j'ai un plan. Pour demain, je fais des petits sablés. Avec un glaçage joli tout plein. J'hésite juste entre le vert et orange ou le vert et violet.

dimanche 17 mai 2009

Trésor national

Rhhhhaaaaa !
J'ai trouvé un nid !
Mon préféré, c'est celui-ci.

samedi 16 mai 2009

Le coin de la rue

L'imperméable a passé le coin de la rue, j'accélère pour le rattraper, l'oeil a demi obscurci par le coin du chapeau de pluie. Ce soir, il pleut à verse. Les gouttes rebondissent sur le bitume et la brume d'eau me tapisse les narines. Ca ne sent même plus la terre mouillée. Je passe le coin de la rue. Le Parlement est en ligne de mire, encore quelques mètres et je décroche. De l'autre côté de la rue, c'est Rémi qui prend le relais. Ce soir, le service commence à vingt heures au Café Clochette. La filature continue sans moi.
Demain, nous reprendrons la poursuite de concert. Ca fait une semaine que tous les soirs, on suit l'inspectrice quand elle sort de son hôtel rue de Nemours et qu'elle nous file entre les doigts entre le Thabor et Oberthur. Nous a-t-elle repérés ? elle a l'air tellement perdue dans ses pensées.
Je me demande qui est cette femme, perdue dans la vie comme dans son imperméable trop grand d'une taille. Pourquoi elle marche comme ça pendant des heures, toujours dans la même direction, sans regarder à droite ni à gauche. Et ce qu'elle cherche comme ça.

vendredi 15 mai 2009

Maman Blues

N'oubliez pas demain matin (samedi), de 10h à 11h30, une rencontre organisée par l'association Maman Blues sur la difficulté autour de l'arrivée d'un enfant.

jeudi 14 mai 2009

Cake à la rhubarbe

Cette recette-ci, tout à fait de saison, vient du célèbre site Marmiton, le site de partage de recettes en ligne. Vous la trouverez ici et je la retranscris sans trop la changer, parce qu'elle est parfaite. Ca donne un gâteau moelleux, ni trop sucré ni trop acide, curieusement léger pour un cake, fondant, enfin bref délicieux.

Cake à la rhubarbe

Une heure avant la préparation du cake, éplucher et couper en petits morceaux 500 g de rhubarbe, saupoudrer de sucre en poudre, mélanger. La rhubarbe va rendre du jus et sera moins acide.
Fouetter 100 g de beurre à température ambiante avec 150 g de sucre jusqu'à ce que le mélange soit blanc et mousseux. Ajouter 3 oeufs, un sachet de sucre vanillé, une demi-cuillerée à café de bicarbonate de soude et une pincée de sel, fouetter à nouveau. Ajouter enfin 200 g de farine, bien mélanger. Incorporer la rhubarbe égouttée.
Verser la préparation dans un moule à cake beurré et recouvert de papier sulfurisé. Mettre au four pendant une heure à 180°C. Laisser refroidir puis démouler et emballer dans du papier aluminium. Le lendemain, il est encore meilleur.

Ici, on le sert avec une petite compotée de rhubarbe à la fraise ou aux pommes, selon l'arrivage.

mercredi 13 mai 2009

En cours

Tout à l'heure, j'ai reçu, ô surprise, un Cerfa. Celui-ci m'a presque fait rire parce que, contrairement à ses cousins et/ou frères de papier, il n'a pas de numéro, à l'endroit idoine il y a juste écrit "En cours". Enfin je ne sais pas, peut-être que ça fait de lui un déclassé parmi ses cousins/frères... sas'trouve, il n'y a pas de quoi se moquer.
Le Cerfa, c'est le point culminant de... non, la métaphore n'est pas très heureuse, il faut prendre ça à l'envers. Le Cerfa, c'est la brique par laquelle on construit des édifices extrêmement complexes, à la destination incertaine, mais très très hauts. Vu le nombre global de Cerfas remplis quotidiennement dans notre beau pays, je veux dire.
Un des axiomes de ce jeu bizarre, c'est que l'administration a raison. Un axiome, c'est un truc que personne n'a jamais réussi à prouver mais qui permet de survivre et même de produire des trucs dans un système de pensée donné. Donc, l'administration a raison. Enfin non, pas "donc" justement. C'est un a priori. Le donc, c'est pour la suite. Démonstration.

- Allo l'Urssaf ? bonjour, je suis la cafelière du Café Clochette, vous m'avez envoyé un papier (encore) pour me demander de remplir un tableau récapitulatif (encore). Or, je ne suis pas supposée le faire, vu que je passe par le dispositif CE-TPE.
- Ah bon ? ben le faites pas alors.
- Ah ? je ne fais rien ?
- Ah si ! quand même ! vous nous retournez le Cerfa en expliquant pourquoi.
- Mais c'est déjà ce que j'ai fait la dernière fois.
- Ah oui d'accord, mais ça doit être un retard du système informatique alors.

Il n'y a pas d'erreur dans le traitement des dossiers de la part de l'Urssaf, donc le système informatique est en panne. Je me demandais si j'aurais la même latitude du côté d'un traitement légèrement laxiste des trucs à faire pour une administration, si j'étais en retard mettons pour renvoyer un Cerfa ?
Ben non. L'axiome n'est jamais que l'usager peut éventuellement être de bonne foi. C'est même un axiome en soi.
Quelque chose me dit que j'ai tout intérêt à faire fissa pour expédier ce fameux Cerfa en cours, même si c'est pour dire que je ne vais pas le remplir...

mardi 12 mai 2009

Suspends ton vol-au-vent

Mais où passe le temps ? Aujourd'hui, j'avais une journée entière devant moi, pour cause de MiniLoup pas content-content resté à la sieste à l'école. Alors où est passée ma journée ? Dans un rougail saucisse, quelques fournées de petits gâteaux et un grand ménage, mais à part ça ? Ah oui, de la compta. Bon. Je m'en serais presque morfondue (si j'avais eu le temps), sauf que je suis tombée entre deux fournées sur une carte postale adressée à la cafelière, son petit et ses chats et que ça m'en a réensoleillé ma journée, dites donc. Merci M., S. et B. ! Moi, comme dirait MiniLoup, "j'âme bien les cartes postales".
Toute autre chose, n'oubliez pas, jeudi matin, une rencontre organiée par l'association Nascita, où on parlera de Maria Montessori et des tout-petits (avant 3 ans). C'est à partir de 10 heures, au Café Clochette.
Bon allez, à demain tout le monde.

samedi 9 mai 2009

Soir de match

Vous le saviez, vous, que c'était soir de match ? Bon, ça va, ne me hurlez pas dessus, j'y mets un peu de mauvaise foi. La ville est en ébullition, ce matin tous les commerçants du marché arboraient un fanion et les bars sont pleins. Enfin ceux qui ont une télé.
Ces messieurs ont filé dès la dernière bouchée avalée, les femmes et les enfants ont suivi plus lentement et me voilà toute seule. Enfin toute seule... Il reste une cuisse de canard confit. Si j'étais elle, je craindrais pour ma peau. Parce que moi (je veux dire moi, pas elle), j'adore la peau du canard confit quand elle est croustillante. Quoi, des kilos en trop ? oh eh ça va hein, c'est pas tout les soirs que Rennes est en... heu... coupe de truc, là. Alors bon. Non mais. Quand même.

J'en profite pour vous rappeler que demain, exceptionnellement, le Café Clochette ouvre à 16h30. Et je peux vous garantir que vous n'y croiserez pas de cuisse de canard - juste le canard épatté, en bois, immangeable. Quoique ? avec du Caranut ?

Triste ?




Merci à F. pour cette pensée !

vendredi 8 mai 2009

Courses

MiniLoup et son grand copain L. courent dans tous les sens. Sur une injonction parentale, ils s'insurgent.
- Ma non ! enfin oui !
- Oui ! d'accord ! on va être calmes ! calmes comme... comme...
- Comme des sauvages !
Et ils repartent au triple galop.

jeudi 7 mai 2009

Narmé

- Maman moi je sais pas parler français.
- Ah non ?
- Nan, moi je parle le bâtiment.
- Tiens donc ?
- Oui, le bâtiment c'est avec de l'eau et du sable, et quand on met le camion benne pour faire du bétto narmé.
- Du bétto narmé ?
- Oui, pour construire quoi !

Où avais-je la tête.

Ah si quand même

Bon, finalement, c'est aujourd'hui qu'il n'y a personne. Quel drôle de métier ! enfin ça m'arrange un peu, vu que je viens de manger toutes les fraises, une par une...
Demain, le Café Clochette sera ouvert comme d'habitude. N'hésitez pas à réserver si vous venez en famille. Il y aura des mantecaos.
Pendant que j'y suis sur les annonces, attention, dimanche le Café Clochette ouvrira exceptionnellement à 16h30.
Là je vous laisse, je viens d'apercevoir une fraise qui s'était cachée sous une feuille de basilic.

mercredi 6 mai 2009

Ah ouais quand même

Ce matin, je n'étais pas dans mon assiette. Un sort peu enviable dans un lieu destiné à la restauration, de toute façon. J'avais pas envie. J'ai vaguement mis les lasagnes au four, mis le poulet à mijoter et lancé le cuiseur à riz, mais sans enthousiasme excessif. J'aurais bien rejoint MiniLoup qui se regardait les Aristochats tranquille. J'en ai même laissé tombé l'idée de refaire des mantecaos, tiens. Et puis il faisait tout gris. Influencée par cette humeur sans doute, je me suis dit "oh, y'aura personne t'façon". Christine est arrivée toute guillerette à midi et je lui ai dit, "oh tu crois que ça vaut la peine de mettre la table ? yaura personne t'façon" mais elle est pleine d'énergie et elle a attrapé la pile d'assiettes et ni une ni deux, elle a mis les tables. Sauf la petite bleue qui est à peine assez grande pour deux.
Midi vingt. "Allo ? on peut réserver pour quatre ?" "Ah ben oui. Vous êtes combien ?"
Je n'y étais plus du tout. Mais j'ai réservé pour quatre.
Midi trente. Un monsieur entre et demande si une table a été réservée pour cinq. Ah ben non. C'est possible ? ah ben oui. Heureusement que Christine était là, je vous le dis. Elle a poussé les tables ensemble, hop, hop, changé les couverts pour deux enfants, et installé tout le monde.
Midi trente-cinq. Je trifouille en cuisine pour essayer de regagner le temps perdu à me morfondre en activant la sauce au raifort pour le saumon. Et bing, quatre saumons qui partent. C'est un anniversaire dites donc ! une jolie petite fille dans une très belle robe rouge qui fête ses six ans ! ah ben ça me requinque.
Et une lasagne, et un poulet. On peut changer la formule pour mettre de la salade à la place de la crème de carottes ? oui on peut. Hop.
Midi quarante. Et trois assiettes pour les petits qui partent. Christine penche légèrement dans les virages. Elle ouvre la bouteille de vin blanc plus vite que son ombre. Une maman et ses deux grandes filles viennent d'arriver. Il ne reste plus qu'une table de libre.
Midi quarante et trente secondes. La dernière table, la petite bleue, est occupée.
Midi quarante-et-une. "Les pousses d'épinard, j'aime pas trop. On peut mettre de la roquette ?" Ah oui on peut. Hop.
(Ici, l'ombre de la panique rôde en cuisine. C'est le syndrome Sally, de Quand Harry rencontre Sally, ça vous dit quelque chose ? J'en vois sourire au fond, du côté du radiateur. Non, pas ce moment-là. L'autre. Quand elle rend dingue un serveur en lui passant une commande totalement alambiquée. Voilà, ce moment-là.)
Ce service, je vous le dis, fut un moment mémorable avec des tas de gens des plus aimables. Le reste de la journée fut à l'avenant. Me voici toute guillerette et prête à rempiler demain. Alors c'est pas ce soir que je vais aller voir ce qui fâche, ça c'est sûr. D'ailleurs ce soir c'est pas possible t'façon. On regarde les Aristochats.

lundi 4 mai 2009

Le tour du propriétaire



Le tour de la propriétaire risquant de prendre un peu trop de temps (eu égard aux légers bourrelets dus à la consommation de ma propre pâtisserie au quotidien - soupir), c'est au tour du propriétaire que je vous convie aujourd'hui. Parce que je viens de réaliser que je ne vous avais jamais montré à quoi ça ressemble maintenant que le Café Clochette a ouvert, ce qui fait quand même bien 5 mois.
La façade, pour l'instant, ne paie pas de mine :



J'ai suspendu à deux crochets une vague enseigne au-dessus de la porte, mais un de ces jours il y aura une très belle enseigne en 3D, à gauche de la porte, et la devanture sera repeinte d'un beau rouge qui a dû être celui d'origine, avant que les éléments ne s'en mêlent. Presque aussi rouge que la devanture du Westport, le pub irlandais juste à côté (pour les papas qui en rêvent, la bière c'est par là).
La cuisine est toujours aussi agréable et j'y passe un temps considérable, ceci expliquant peut-être en partie cela. Son aménagement est dû au génie de Mister T., le plus doué des plombiers à l'ouest du Rio Gr... - de la Vilaine. Tous les jours ou presque, je bénis cet heureux homme qui a su faire, de cet ancien labo de développement des photos du photographe qui nous précéda en ces lieux, une cuisine de restaurant tout à fait convaincante et propre à m'économiser des gestes inutiles. Tout ce qu'il faut sur à peine 6 mètres carrés, c'est quand même un exploit. Elle est remplie du bazar indispensable à l'art culinaire. Les piles y sont relativement stables ; du moins je n'ai pas encore reçu sur le coin du crâne la cocotte minute géante où je mitonne le pot-au-feu. M'enfin la cuisine, pour vous ce ne sont guère que les coulisses. Du côté "salle", on a ce qui suit - le tour en photos.
Un prudent Timirrou - car pour Timirrou, la prudence est mère de sagesse :

D'ailleurs il n'a pas tort, le bougre, car il arrive que le danger guette.

Tiens, qu'est-ce que je disais, v'la une bagarre de chats :




C'est le début d'un fennec. Pour une fois, Clochette, trop occupée sans doute, n'y a pas mis son grain de sel. Enfin elle attendra sans doute d'être arrivée à l'étage pour s'en mêler à sa façon. Touffes de poils volantes à l'appui.


Une fois le volume sonore revenu à un niveau plus convenable, voici la suite de la visite, avec l'étagère des jouets et du thé en vente au premier plan, la table de 4 et le reste du Café Clochette en enfilade. Au fond, on aperçoit la vitrine, la porte d'entrée et, à droite, le cache-radiateur du coin-jeu.

Vue depuis le coin-jeu, justement - tiens, les revoilà.

La porte d'entrée qui donne sur le sas, l'aquarium et le coin-jeu :

Vue de la salle depuis la porte d'entrée :

Une vue du coin-jeu, mais j'avais oublié d'allumer dans la cabane à jouets :

Voici la star des jouets, dans la cabane :



Mais oui ma Ninette, toi aussi tu es une star - Ninette donc, installée sur son perchoir au-dessus de l'ardoise, d'où elle peut surveiller les événements et l'arrivée du jambon grillé sans risquer de se faire tirer les moustaches :

D'autres stars du coin-jeu, le canard flap-flap, le garage et le cheval (après une journée agitée) :

La descente des petites voitures et le puzzle des visages, sur le beau coffre aménagé par Mister E., le menuisier :

Enfin, le Café Clochette vu depuis ma cuisine, pendant la pause-goûter avec thé et petits gâteaux :

C'est le moment où je peux venir raconter mes histoires par ici. Dont acte.
Voici également les deux tables carrées de la courette, et la jolie plante (merci cb). Il y a aussi une table ronde et deux fauteuils, avec ou sans coussins, au choix.


Et le jeu le plus convoité ces derniers jours :



Voilà ! ya pu ka venir voir ça en vrai !

dimanche 3 mai 2009

Biscuit croustillant aux noix et aux raisins

La recette qui suit est une création de Christophe Felder, dont j'ai déjà parlé ici. Extrait du même livre, voici le biscuit croustillant aux noix et aux raisins. C'est une base de meringue dans laquelle on ajoute les jaunes travaillés au sucre et des petites choses croquantes (les noix) et fondantes/sucrées (les raisins). Au final, un résultat très mousseux, comme une génoise, et très léger, avec une croûte qui s'émiette dessus et apporte le petit côté croustillant du titre du gâteau. C'est une vraie réussite, vous m'en direz des nouvelles.

Biscuit croustillant aux noix et aux raisins

Monter 3 blancs d'oeuf en neige ferme, ajouter 80 g de sucre glace et continuer à battre pour "serrer" les blancs et faire une belle meringue bien ferme. Dans un autre saladier, fouetter 1 oeuf entier et un jaune (oui, vous avez bien compté, il vous restera deux jaunes : vous pourrez donc faire des sablés, en version découpacuire par exemple) avec 80 g de sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter 40 g de fécule de pomme de terre (ou, à défaut, de fécule de maïs) et deux cuillères de farine (ou de farine sans gluten), bien mélanger. Incorporer les deux appareils l'un à l'autre délicatement en soulevant la masse avec une spatule. Ajouter 50 g de noix hachées et 50 g de raisins secs de votre choix. Verser dans un moule rond puis mettre à four chaud (180°C) pendant 30 mn. Laisser refroidir, démouler délicatement, saupoudrer de sucre glace.
Christophe Felder ajoute "servez tiède avec une crème anglaise parfumée à l'eau-de-vie de poire williams et une glace au marron confit". Vous faites comme vous le sentez mais à mon humble avis, il se suffit à lui-même. Quoique. Une salade d'oranges, peut-être. Ou un sorbet au citron vert.

samedi 2 mai 2009

O mare, ô les espoirs

J'espère que vous avez bien profité des petites clochettes de muguet et du temps radieux du premier mai. Avec mon teint de cavernicole, j'en ai même attrapé un coup de soleil, dites donc - et non, le homard du jour au Café Clochette n'est pas à l'ardoise. MiniLoup n'est pas tombé dans la mare mais a contemplé, ravi, la grenouille et le tractopelle. Qui n'était pas dans la mare mais dans la cour. Court espoir de monter - enfin - sur la tractopelle, espoir une fois de plus déçu. L'espoir de conduire la voiture au retour a également été de courte durée. Ah qu'elle est dure, la vie des MiniLoups. Mais ce fut une bien belle journée.
Depuis, la vie a repris son cours au Café Clochette. Demain, il y aura des tartelettes au caranut et des sablés au citron et au pavot, du café, du thé, des jus de fruits... Il n'y a guère que le chocolat chaud qui voit sa cote dégringoler ces jours-ci. C'est vrai que ça ne se marie guère avec le homard. Ca doit être ça.

vendredi 1 mai 2009

Décidément


Blog Widget by LinkWithin