lundi 22 novembre 2010

Café Bilingue en famille - English please !

Décidément les échanges langagiers vont se bousculer au Café cette semaine !
En effet, la toute première rencontre du "Café bilingue en famille" a lieu samedi prochain avec des familles anglophones. Le but, rencontrer d'autres familles, favoriser les échanges en anglais pour que les enfants puissent s'imprégner davantage de leur autre langue maternelle et enfin donner l'opportunité à des enfants non bilingues, en cours d'apprentissage, de pratiquer l'anglais dans un contexte différent.

Ce genre de rencontre demande une organisation spécifique pour qu'il y ait au moins 2 familles présentes et des places disponibles. Il suffit pour cela que les familles intéressées contactent le Café Clochette pour signaler leur venue.
La première rencontre a donc lieu samedi prochain, le 27 novembre à partir de 15h.
Enfin, j'invite les familles bilingues pratiquant d'autres langues maternelles "étrangères" à se faire aussi connaître pour pouvoir organiser de telles rencontres dans d'autres langues.

mardi 16 novembre 2010

Délice de langues déliées - Deutscher Abend

De passés pourtant disjoints, un point commun relie celui de Pascale au mien.
Délier une langue, la nourrir et pour le reste, la donner parfois aux chats...
D'où germa l'idée de soirées dont l'objectif serait de parler une langue étrangère de façon pratique, ludique et conviviale autour d'un bon repas, que ce soit une langue maternelle ou une langue étudiée sur le tard.
Pour la grande première, c'est l'allemand qui sera à l'honneur. Pourquoi l'allemand? D'un point de vue pratique personnel d'abord, mais aussi pour dire "Tschüss" aux complexes de certains qui le parlent, ainsi qu'aux clichés enchaînés à un passé révolu, masquant souvent les propres failles de notre histoire nationale...
Ce qui m'a frappée en voyageant chez nos "cousins germains", c'est notamment le peu de chanteurs chantant en allemand. Toutefois honte et tabou se lèvent de plus en plus avec les chanteurs des nouvelle vagues...
Pour en revenir à la soirée, celle-ci aura lieu le jeudi 25 novembre à partir de 19 h au Café Clochette.
Règle d'or : parler en allemand selon ses moyens et accueillir avec bienveillance les compétences linguistiques de chacun.
Au programme :
repas avec spécialités, cette fois-ci le "Brotzeit" en toute simplicité est à la carte (petits pains variés, charcuterie, fromages, salades, bière allemande, variantes végétariennes et Delikatessen...);
jeux pour favoriser les échanges et le reste selon l'humeur du chef et des participants !
Uniquement sur inscription. Variantes sans gluten sur demande. Tarif spécial étudiant.
Contact: cafeclochette@yahoo.fr ou 02 99 35 80 89

dimanche 14 novembre 2010

La girafe prend ses quartiers d'hiver

Depuis la furtivité de la girafe entablée, décrite par Pascale en visite éclair, Claude Barbarin nous a fait l'agréable surprise d'inviter chez Clochette une nouvelle girafe, version boisée.
Quant au tableau fantôme de la girafe, son espace est de nouveau occupé par une nouvelle oeuvre. Ce n'est pas une girafe, ni une "planète Griboos". C'est encore une très belle nouveauté, qui devrait bientôt faire ses adeptes.
Alors, comment va t-on nommer cette table pour le service maintenant? Pourquoi pas Griboos surprise? Au moins, le terme resterait d'actualité plus longtemps !
D'ailleurs, le créateur des Griboos concocte une autre surprise pour les enfants en décembre. Voici quelques indices pour éviter des confusions fâcheuses : un atelier sans barbe blanche, ni bonnet rouge...Pour le reste, l'information sera affichée prochainement sur blog, site et mur du Café.

mercredi 10 novembre 2010

De la carte récalcitrante

Depuis que je travaille au Café, je m'émerveille toujours du menu spécifique que nous propose chaque jour. Tiens, aujourd'hui le menu était à la carte. Euh, plutôt la carte au menu.
Tout a commencé ce matin, par la recherche éperdue de la carte de Rennes pour situer la boutique, où se trouve la précieuse pièce de rechange de la machine à capuccino...
Mais impossible de remettre la main dessus! Suivi d'un appel bien légitime à propos des plats proposés dans notre restaurant. Euh, ben, ça dépend des jours, des produits frais et de saison trouvés, de l'inspiration, de l'essence dans le réservoir et la disponibilité du chef...Oui, mais samedi par exemple, qu'elle est la carte du jour ? Alors là, difficile de la présenter encore, quand on ne fait que des plats du jour... C'est la surprise ! La carte se dévoilera au plus tôt vendredi, au plus tard le jour même, mais toujours avec des plats sans gluten et des plats végétariens, autant que faire ce peu.
Je comprends bien que ce fonctionnement puisse être assez perturbant pour nos chers clients, habitués aux menus fixes d'un restaurant avec un seul plat du jour ou encore au menu de la semaine remanié au jour le jour, proposé il y a encore quelques mois...Mais nouvelle cuisinière , nouvelle façon de procéder.
Le restaurant vous invite à vous laisser surprendre davantage par ses saveurs du jour. C'est un peu comme les paniers de légumes des AMAP. On fait en fonction de ce que la nature nous offre ici et maintenant. Nouveau concept à développer?
Mais peut-être qu'un jour on se rangera un peu et que nous proposerons une carte saisonnière avec un plat du jour seulement...
Selon ce curieux principe de synchronicités, le capuccino devrait de nouveau être à la carte du service, juste le jour où j'aurai retrouvé la carte pour chercher la pièce de rechange à capuccino. Et oui, c'est comme ça. Nous aussi on se laisse surprendre par les événements et les choix des clients. Il y a les jours capuccino, les jours thé au gingembre ou tchaï, comme si les clients avaient décidé dans un consensus télépathique inconscient que c'était aujourd'hui le jour de telle boisson ou tel plat !
Et, si finalement c'était le client qui choisissait inconsciemment la carte du jour ?
Que les inconditionnels du capuccino ne s'inquiètent pour autant ! En attendant la fameuse pièce, leur douce boisson italienne s'élabore onctueusement à la main...

lundi 1 novembre 2010

La furtivité de la girafe

- Mère, que fais-tu sur cet escabeau ?
Je me bidonne, mon fils. Ya pas à dire, depuis deux mois, MiniLoup a bien changé. Ca se voit à son vocabulaire, à la taille de ses chaussettes et à son intérêt soutenu pour "la même DS que Rémi, même que papa il a dit qu'il allait personnellement appeler le père Noël pour lui en parler, alors tu vois maman, quand même, hein ?" Quand même, oui. Le jeune Rémi, soit dit en passant, est un jeune collègue de la maman de MiniLoup puisqu'ils peinent sur les mêmes déclinaisons grecques et sur le patar plus ou moins furtif qu'on trouve en hébreu (et sur les feuilles éparses qu'on trouve partout par terre à la fin d'une soirée de révision intense, au milieu des touffes de cheveux). MiniLoup étant MiniLoup, il sympathise facilement avec les porteurs de matériel électronique, outils dangereux et tondeuses à gazon (plus rare). Si cet enfant ne devient pas ingénieur, c'est que le destin nous joue des tours.
Donc, ce que je faisais sur l'escabeau, c'était quoi déjà ? sais plus. Ah si, je voulais échapper à la souris. MiniLoup jouait à me faire peur et disait qu'il y avait une souris. C'était pour jouer, hein, en fait je n'ai pas du tout peur des souris. Enfin moins que des araignées. Et puis de toute façon, dans une maison pleine de chats, j'estime que le risque de se trouver nez à museau avec une souris est assez faible. Sauf dans les jeux avec MiniLoup. D'où l'escabeau. Vous voyez qu'on finit par arriver à l'explication.
J'aurais pu tout aussi bien monter sur l'escabeau pour aller regarder de plus près le tableau de la girafe. Le tableau de la girafe, il ne représente pas du tout une girafe. Il représente une planète avec des petits personnages gris et beaux et on l'aime beaucoup au Café Clochette. D'ailleurs il a donné son nom à la table, qu'on a surnommée donc "la table de la girafe" ou, pour faire court, "la girafe". D'où le code en cuisine : "la girafe a fini les entrées" ou "la girafe a eu son café ?" ou toutes les déclinaisons (argh) imaginables. Sauf que, comme je disais, le tableau de la girafe qui a donné son nom à la table de la girafe ne comporte pas du tout de girafe. C'est que nous avons de la mémoire, au Café Clochette, et que le tableau de la girafe, c'était le précédent, qui comportait effectivement une girafe. Là où ça se complique (parce que là, c'était encore simple), c'est que aujourd'hui même, le tableau de la girafe qui n'avait pas de girafe mais qui se trouvait au-dessus de la table de la girafe ainsi surnommée à cause de l'ancien tableau qui, il y a quelque temps, comportait une girafe (et la comporte toujours, mais plus au Café Clochette puisqu'elle est allée gambader dans la chambre d'une petite fille), ce nouveau tableau donc a été vendu. Horreur et mirliton au Café Clochette. Comment on va faire, maintenant ? On appelle la table "table de la planète" en vertu de la présence d'un tableau désormais absent ? Ce qui donnerait des expressions du genre "tu as amené le boeuf à la planète ?" ou "la planète vient de partir, on peut remettre le couvert pour deux". L'alternative, c'est de continuer à appeler la table "table de la girafe". Ce serait sûrement le plus simple. Enfin le moins compliqué, je veux dire.
Je crois que je peux repartir l'esprit en paix. Je ne suis pas certaine d'avoir été, sur ce coup-là, une partie de la solution plutôt qu'une partie du problème, mais j'ai le sentiment d'avoir fait avancer la situation. Reste à savoir dans quel sens, tiens. Tout ça pour dire que les histoires d'escabeau, c'est toujours plus étrange qu'il n'y paraît au premier abord. D'où la question de MiniLoup.
Quant aux tableaux et aux noms afférents aux tables qui les côtoient, quelque chose me dit que je ferais mieux de retourner à mes chères études et laisser Solo et Aude débrouiller cette situation pour le moins complexe. Au bout d'une semaine au Café Clochette, je n'ai toujours pas réussi à coincer ce fichu patar, je mélange toutes les déclinaisons et je m'aperçois que j'ai oublié la recette du brownie. Il y a des compétences qui s'égarent.
Ca s'appelle la croisée des chemins. Se retrouver à la croisée des chemins perchée sur un escabeau m'amuse assez, je dois dire.
- Eh bien tu vois, mon loup, je suis en train de m'interroger sur mon destin. Je me demande si je vais coincer ce patar, si la girafe va continuer à hanter ces lieux et si tu as encore des chaussettes à ta taille.
- Les chaussettes je sais pas, mais la souris c'est pas une girafe, tu sais maman. Tu peux descendre, ça risque rien.
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