Il y a des jours exceptionnels, où l'on peut s'attendre à une affluence ou une absence exponentielle de nos hôtes (chutes de neige, vacances, festival local, samedis...). Il y a aussi des jours habituels, où Solo et moi nous amusons à établir des pronostics dont la logique complexe semble résister à toute épreuve. Sauf qu'à chaque fois, l'imprévisible sonne à la porte. Et quelle surprise! Exemple, pas plus tard qu'hier. Bon, c'est la rentrée, les gens ont trop dépensé, trop mangé, épidémie de gastro, bref il n'y aura personne. Pour dire, nous avons même pensé prendre une semaine de vacances. Quelle folie voyez-vous avec un restaurant complet ce mercredi même! Et puis, nous n'aurions pas eu le plaisir de faire une surprise chocolatée tout en bougies pour l'anniversaire de E.! Nous aurions aussi râté la petite allusion coquine d'une cliente quant au nom poétique et certes involontairement ambigu d'un plat, dont je préfère maintenant taire le nom pour éviter un rougissement collectif intempestif (les curieux et curieuses sauront bien le trouver par ailleurs...) et puis que dire du pétillement des yeux à l'idée de manger une galette royale aux marrons avec la surprise de la fève ou de la crème tout simplement.
Bon, a posteriori on peut trouver d'autres explications : fatigue et saturation des cuisiniers et cuisinières familiaux après les fêtes, "consommacteurs" modèles qui préfèrent dépenser peu en cadeaux futiles et plutôt consommer des produits avec une certaine démarche éthique, nouveaux tickets restos arrivés ou anciens à écouler rapidement, retrouvailles et prolongements de fêtes entre ami(e)s... Nous ne saurons jamais vraiment et tant mieux quelque part !
Et oui, il y a des jours comme ça, où tous ces incongrus imprévus sont bien plus réjouissants que tous nos pronostics mathématiques !
2 commentaires:
Un grand merci pour E. qui a adoré cette belle surprise chocolatée : surtout la chantilly et les bonbons!!!! Des attentions et de bons petits plats qui nous font revenir et une fidélité aux lieux.... biz
Et moi qui ne suis toujours pas revenue... ah, parfois qu'elle est loin la ville et ses délices, et dure la vie en congé parental qui vous cloue entre les sorties d'école et les salles d'attente de toubibs ! Allez, en 2011, je viens !
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