Il m'a fallu un an (un an ! nom d'un ragondin gris des marais poitevins !) pour découvrir une fonction très utile de ma cuisinière, la méthode pour ramener instantanément à zéro la puissance de l'induction. Ca n'a l'air de rien comme ça, mais vous n'imaginez pas les trépignements d'impatience pendant les 3 secondes que prenait jusque-là l'opération, alors que la cuisine me surveillait de tous ses yeux et que les gens dans la salle avaient faim. Bon, on a trouvé le truc, c'est chouette. Il faudrait que j'épluche la notice, si ça se trouve ce n'est pas obligé d'allumer un feu avec du petit bois dans le four à chaleur tournante.
Pour le reste, je réalise à quel point je suis fatiguée. Dans cette vie que j'ai, il faut caser la gestion d'une entreprise, la cuisine et le ménage au quotidien, le temps dédié à mon petit bonhomme qui grandit bien vite, les friponeries de trois gredins velus, des activités extra-clochettesques auxquelles je tiens beaucoup et, de temps en temps, un épisode d'une série américaine. Ah et le sommeil, j'oubliais le sommeil. Ce qui est peut-être justement la clé du problème. C'est toujours ça qui passe à l'as dans les moments où tout se bouscule, et un peu de fatigue initiale entraîne toujours, au bout du compte, beaucoup de fatigue et des microbes qui en profitent lâchement.
Bon, on fait quoi dans ces cas-là ? déjà, on profite du fait qu'on est son propre patron et on ferme une après-midi pour aller voir sous la couette si le chat n'y est pas (il y est, ceci dit). On prend des bonnes résolutions. On se dit qu'on pourrait ralentir sur l'ouverture des dimanches, au moins tant qu'il ne fait pas nuit à quatre heures de l'après-midi, histoire d'avoir un peu de temps à faire tout autre chose que les activités sus-nommées.
Et on sort son mètre-ruban pour prendre des mesures énergiques. Si, si, littéralement. Parce que l'espace que vous ne voyez jamais, là-haut, à l'étage, est en train de changer. Mister T., toujours lui, va poser du parquet dans les hauteurs. Alors c'est vrai que pour l'instant, c'est un peu la pagaille partout (ce qui n'aide guère à calmer le stress de Timirrou, pauvre Timirrou), mais à un moment ou à un autre, on aura des pièces bien rangées, des livres sur des bibliothèques et des outils dans des caisses à outils, au lieu du contraire. Enfin tout ça pour dire que si vous croisez dans les semaines à venir un grand monsieur porteur d'une caisse à outil et suivi comme son ombre par un MiniLoup fasciné, c'est normal. C'est Mister T. qui vient oeuvrer. Pour une fois que c'est pas moi, ça va me reposer.
Pour le reste, je réalise à quel point je suis fatiguée. Dans cette vie que j'ai, il faut caser la gestion d'une entreprise, la cuisine et le ménage au quotidien, le temps dédié à mon petit bonhomme qui grandit bien vite, les friponeries de trois gredins velus, des activités extra-clochettesques auxquelles je tiens beaucoup et, de temps en temps, un épisode d'une série américaine. Ah et le sommeil, j'oubliais le sommeil. Ce qui est peut-être justement la clé du problème. C'est toujours ça qui passe à l'as dans les moments où tout se bouscule, et un peu de fatigue initiale entraîne toujours, au bout du compte, beaucoup de fatigue et des microbes qui en profitent lâchement.
Bon, on fait quoi dans ces cas-là ? déjà, on profite du fait qu'on est son propre patron et on ferme une après-midi pour aller voir sous la couette si le chat n'y est pas (il y est, ceci dit). On prend des bonnes résolutions. On se dit qu'on pourrait ralentir sur l'ouverture des dimanches, au moins tant qu'il ne fait pas nuit à quatre heures de l'après-midi, histoire d'avoir un peu de temps à faire tout autre chose que les activités sus-nommées.
Et on sort son mètre-ruban pour prendre des mesures énergiques. Si, si, littéralement. Parce que l'espace que vous ne voyez jamais, là-haut, à l'étage, est en train de changer. Mister T., toujours lui, va poser du parquet dans les hauteurs. Alors c'est vrai que pour l'instant, c'est un peu la pagaille partout (ce qui n'aide guère à calmer le stress de Timirrou, pauvre Timirrou), mais à un moment ou à un autre, on aura des pièces bien rangées, des livres sur des bibliothèques et des outils dans des caisses à outils, au lieu du contraire. Enfin tout ça pour dire que si vous croisez dans les semaines à venir un grand monsieur porteur d'une caisse à outil et suivi comme son ombre par un MiniLoup fasciné, c'est normal. C'est Mister T. qui vient oeuvrer. Pour une fois que c'est pas moi, ça va me reposer.
2 commentaires:
Ceux qui peuvent déléguer ont-ils conscience de leur chance? Et en même temps, n'est-ce pas royal d'être son propre patron et de n'avoir de comptes à rendre à (presque, je n'oublie pas Miniloup!) personne ? Ce n'est pas facile de se ménager... Maintenant que ton corps a parlé, tu as une excuse pour te replonger dans l'intégrale de Six Feet Under! Bizz et bon courage...
Ouhlaaaaaaaaa, danger, six feet... l'est-elle assez remise notre cafelière de choc ??? Bizzzzzzzzz au passage (enfin cela dit, je vais arrêter de te biser par virtuel interposé, car je commence à anginer ce soir, moi... y a un truc ?).
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