Ce qu'il y a de bien, au bord de l'eau, ce sont les poissons.
Je veux dire : ce qu'il y a de plus agréable quand on se balade au bord de l'eau, c'est d'imaginer les poissons.
Je veux dire : ce qu'il y a de bien, quand on est au bord de l'eau et qu'on se balade en laissant son esprit vagabonder sur les grandes et petites contrariétés de la vie qui va au soleil qui est parti, en voyant d'un oeil distrait les bourgeons qui sont apparus d'un seul coup au bout des branches, les coquins, pendant qu'on ne regardait pas, alors que ça fait des mois qu'on les attend, en écoutant d'une esgourde engourdie les pépiements joyeux des piafs qui volettent ici et là (surtout là, dans le buisson sur le bord de l'eau) et en réfléchissant que même une balade tranquille ne vous ramène jamais que vers les soucis que vous vouliez quitter, c'est d'imaginer les poissons. Dans l'eau. Qui doivent se dire que ça s'est vachement radouci ces derniers jours et que ça remet les écailles à l'endroit de ne plus se geler les nageoires à attendre le réveil des insectes, l'estomac dans la caudale.
Je veux dire : penser aux poissons, ça détend drôlement.
Non ? C'est peut-être juste moi. Je ne sais pas pourquoi, penser aux poissons du canal Saint-Martin, ça me fait toujours réfléchir à ce que les poissons de Paris ont bien pu penser pendant le tournage de la scène sur les quais dans Tout le monde dit I Love You.
Et je ne sais pas pourquoi, mais là comme ça j'ai eu envie de vous le dire. Il y a des choses comme ça, qu'on n'explique pas.
Je veux dire : ce qu'il y a de plus agréable quand on se balade au bord de l'eau, c'est d'imaginer les poissons.
Je veux dire : ce qu'il y a de bien, quand on est au bord de l'eau et qu'on se balade en laissant son esprit vagabonder sur les grandes et petites contrariétés de la vie qui va au soleil qui est parti, en voyant d'un oeil distrait les bourgeons qui sont apparus d'un seul coup au bout des branches, les coquins, pendant qu'on ne regardait pas, alors que ça fait des mois qu'on les attend, en écoutant d'une esgourde engourdie les pépiements joyeux des piafs qui volettent ici et là (surtout là, dans le buisson sur le bord de l'eau) et en réfléchissant que même une balade tranquille ne vous ramène jamais que vers les soucis que vous vouliez quitter, c'est d'imaginer les poissons. Dans l'eau. Qui doivent se dire que ça s'est vachement radouci ces derniers jours et que ça remet les écailles à l'endroit de ne plus se geler les nageoires à attendre le réveil des insectes, l'estomac dans la caudale.
Je veux dire : penser aux poissons, ça détend drôlement.
Non ? C'est peut-être juste moi. Je ne sais pas pourquoi, penser aux poissons du canal Saint-Martin, ça me fait toujours réfléchir à ce que les poissons de Paris ont bien pu penser pendant le tournage de la scène sur les quais dans Tout le monde dit I Love You.
Et je ne sais pas pourquoi, mais là comme ça j'ai eu envie de vous le dire. Il y a des choses comme ça, qu'on n'explique pas.
1 commentaire:
Tes poissons et toi ne m'ont pas fait penser à mes soucis (heureusement !) mais m'ont transportée soudain sur les bords de la Vilaine. Merci pour la promenade, chère Pascale !
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