Une entreprise n'est pas une fin en soi. Le Café Clochette n'existe que parce qu'il remplit des fonctions précises, et d'autres moins précises mais tout aussi essentielles, pas parce qu'il existe un numéro de Siret quelque part ou quelques arbres en moins à cause des Cerfas remplis pour garantir son existence première.
Il existe parce que c'était un rêve et que les rêves, ça fait vivre.
Il existe parce qu'une entreprise est censée créer de la valeur ajoutée et que dans l'idée de départ, ladite valeur aurait dû me permettre de conserver un toit à peu près étanche au-dessus de ma tête. Les finesses de la gestion d'entreprise sont supposées garantir cet état de fait (ou de faîte, en l'occurence).
Il existe parce que c'est le lieu où il se passe des choses concrètes : des gens viennent, mangent, rigolent, allaitent des bébés, lisent des histoires à des plus grands, se consultent, se disputent le dernier gâteau de l'assiette ou se font des amabilités pour le céder à leur voisin, viennent chercher le dernier gratuit à destination des jeunes parents ou bouquiner un des livres de la bibliothèque, enfin ils viennent vivre des choses normales dans un lieu qu'ils ont l'air de trouver sympa. Donc, ça vit.
Il existe parce que mes chats s'ennuieraient sinon.
Il existe pour que j'aie des choses à raconter ici.
Il existe pour les gens qui le font vivre. Une entreprise emploie des gens, c'est comme ça. Moi je mange à l'oeil, déjà, je vous ferais dire, et MiniLoup aussi. Et il est en pleine croissance, en plus. Et Isabelle, Christine, Aude depuis la semaine dernière (bienvenue, Aude, c'est un plaisir de t'avoir ici !), quelqu'un d'autre très bientôt, en ont tiré ou en tirent ou en tireront un (petit) salaire. Et une occupation, un emploi du temps, une visibilité sociale qu'on n'a pas quand on n'a pas un emploi, aussi modeste soit-il. Ca ne change pas la face du monde, mais j'en suis un petit peu fière quand même.
Il existe pour la part qu'il prend au contrat social. Tous les Cerfas que je remplis, ça permet à des tas de gens d'avoir une occupation, qui leur garantit un salaire, qui fait vivre d'autres gens et leur permet d'aller au cinéma. Donc Georges Clooney, c'est un peu grâce à moi qu'il... euh, non peut-être pas. M'enfin bon. C'est pas faute d'essayer. Et puis les sous que je reverse à la collectivité servent à créer des places de parking et vous avouerez qu'il n'y a rien de plus grand sous ce soleil qu'une place de parking pile devant la gare quand on cherche à se garer devant la gare. Non ?
Il existe parce que sinon il faudrait l'inventer et je vous jure que rien que d'y repenser, ça me fatigue. Ce qui est paradoxal, c'est que je suis en train de trépigner à attendre le moment où je pourrai inventer autre chose.
Il existe pour les surprises et même pour les grincements, de dents ou autres, pour les choses arrivées et les choses rêvées, les choses réussies et les choses ratées. Et puis il existe pour ne pas que je m'ennuie, parce qu'une cafelière qui s'ennuie, c'est terrible. Genre dragon, je crois me souvenir, mais ça n'est pas arrivé depuis un moment, somme toute.
Enfin, il existe parce qu'un jour où je conduisais tranquille sur une petite route de Bretagne, un MiniLoup tout mini dans sa coque à l'arrière et un soleil d'hiver rasant la campagne, je me suis dit, "tiens, ce serait bien si on pouvait faire un truc pour les enfants". Et qu'au lieu de rentrer direct, j'ai laissé MiniLoup finir sa sieste voiturée et que j'ai imaginé comment ça serait, ce lieu hypothétique. Donc si le Café Clochette existe, c'est parce que MiniLoup n'acceptait de faire la sieste qu'en voiture, ce qui tend à démontrer que les enfants n'ont jamais de problèmes de sommeil, juste des parents qui ne savent pas tirer profit des accidents du destin.
Ceci dit, les enfants, si vous laissez vos parents dormir de temps en temps, ils n'oublient pas les céréales dans le lait du matin et d'après MiniLoup, c'est un prérequis pour une bonne entente familiale, je vous livre cette petite sagesse enfantine pour ce qu'elle vaut.
(Mes titres n'existent que pour me faire rigoler. Je réalise pleinement que je suis sans doute la seule à m'en amuser et je prie mon aimable lectorat de bien vouloir me passer cette innocente et somme toute bien aimable manie. Ca pourrait être pire. Croyez-moi, ça pourrait.)
Il existe parce que c'était un rêve et que les rêves, ça fait vivre.
Il existe parce qu'une entreprise est censée créer de la valeur ajoutée et que dans l'idée de départ, ladite valeur aurait dû me permettre de conserver un toit à peu près étanche au-dessus de ma tête. Les finesses de la gestion d'entreprise sont supposées garantir cet état de fait (ou de faîte, en l'occurence).
Il existe parce que c'est le lieu où il se passe des choses concrètes : des gens viennent, mangent, rigolent, allaitent des bébés, lisent des histoires à des plus grands, se consultent, se disputent le dernier gâteau de l'assiette ou se font des amabilités pour le céder à leur voisin, viennent chercher le dernier gratuit à destination des jeunes parents ou bouquiner un des livres de la bibliothèque, enfin ils viennent vivre des choses normales dans un lieu qu'ils ont l'air de trouver sympa. Donc, ça vit.
Il existe parce que mes chats s'ennuieraient sinon.
Il existe pour que j'aie des choses à raconter ici.
Il existe pour les gens qui le font vivre. Une entreprise emploie des gens, c'est comme ça. Moi je mange à l'oeil, déjà, je vous ferais dire, et MiniLoup aussi. Et il est en pleine croissance, en plus. Et Isabelle, Christine, Aude depuis la semaine dernière (bienvenue, Aude, c'est un plaisir de t'avoir ici !), quelqu'un d'autre très bientôt, en ont tiré ou en tirent ou en tireront un (petit) salaire. Et une occupation, un emploi du temps, une visibilité sociale qu'on n'a pas quand on n'a pas un emploi, aussi modeste soit-il. Ca ne change pas la face du monde, mais j'en suis un petit peu fière quand même.
Il existe pour la part qu'il prend au contrat social. Tous les Cerfas que je remplis, ça permet à des tas de gens d'avoir une occupation, qui leur garantit un salaire, qui fait vivre d'autres gens et leur permet d'aller au cinéma. Donc Georges Clooney, c'est un peu grâce à moi qu'il... euh, non peut-être pas. M'enfin bon. C'est pas faute d'essayer. Et puis les sous que je reverse à la collectivité servent à créer des places de parking et vous avouerez qu'il n'y a rien de plus grand sous ce soleil qu'une place de parking pile devant la gare quand on cherche à se garer devant la gare. Non ?
Il existe parce que sinon il faudrait l'inventer et je vous jure que rien que d'y repenser, ça me fatigue. Ce qui est paradoxal, c'est que je suis en train de trépigner à attendre le moment où je pourrai inventer autre chose.
Il existe pour les surprises et même pour les grincements, de dents ou autres, pour les choses arrivées et les choses rêvées, les choses réussies et les choses ratées. Et puis il existe pour ne pas que je m'ennuie, parce qu'une cafelière qui s'ennuie, c'est terrible. Genre dragon, je crois me souvenir, mais ça n'est pas arrivé depuis un moment, somme toute.
Enfin, il existe parce qu'un jour où je conduisais tranquille sur une petite route de Bretagne, un MiniLoup tout mini dans sa coque à l'arrière et un soleil d'hiver rasant la campagne, je me suis dit, "tiens, ce serait bien si on pouvait faire un truc pour les enfants". Et qu'au lieu de rentrer direct, j'ai laissé MiniLoup finir sa sieste voiturée et que j'ai imaginé comment ça serait, ce lieu hypothétique. Donc si le Café Clochette existe, c'est parce que MiniLoup n'acceptait de faire la sieste qu'en voiture, ce qui tend à démontrer que les enfants n'ont jamais de problèmes de sommeil, juste des parents qui ne savent pas tirer profit des accidents du destin.
Ceci dit, les enfants, si vous laissez vos parents dormir de temps en temps, ils n'oublient pas les céréales dans le lait du matin et d'après MiniLoup, c'est un prérequis pour une bonne entente familiale, je vous livre cette petite sagesse enfantine pour ce qu'elle vaut.
(Mes titres n'existent que pour me faire rigoler. Je réalise pleinement que je suis sans doute la seule à m'en amuser et je prie mon aimable lectorat de bien vouloir me passer cette innocente et somme toute bien aimable manie. Ca pourrait être pire. Croyez-moi, ça pourrait.)
4 commentaires:
l'Aqua Sasserre est-elle servie sur ta nouvelle carte ?
Je pense drôlement à faire des petits pantalons rigolos ... pour faire une raison à ton questionnement :)
En tout cas, on est content que le café clochette existe !
Milène : je préfère le Sancerre quant à moi :-)
Super les petits pantalons rigolos, en voilà une belle idée...
En fait toute cette aventure, c'est à Miniloup qu'on la doit...
A quand cette nouvelle boisson au café clochette !
Ca sert à se dire dire qu'on a passé un bon moment quand on rentre en voiture avec ce léger rayon de soleil de printemps, merci!
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