C'est la rentrée. Je ne sais pas vous, mais ici il fait froid, à en avoir les papattes toutes raides. Comme le petit oiseau qui, avachi au milieu de la route ce matin, était tellement roide et hypnotisé par les phares qu'il n'a pas bougé d'une plume. Il s'est juste mis à piailler de mécontentement quand un monsieur, qui arrivait en face et s'est arrêté aussi, l'a pris dans sa grande poigne. J'espère qu'il se sera réchauffé entre de bonnes mains. Comme dirait MiniLoup, c'est sûrement qu'il ne trouvait plus sa maison.
Ce soir, sur la poignée de la porte d'entrée du Café Clochette, il y avait un petit paquet et dedans, une clochette pour la porte d'entrée... Si c'est pas l'oeuvre et le clin d'oeil de quelqu'un de drôlement gentil qui, en plus, lit le blog du Café Clochette, je ne sais pas ce que c'est ! Merci, quelqu'un, on a fixé la clochette et ça tintinabulle comme ça doit, comme une petite fée, quoi.
Entre ces deux moments, ce fut une de ces journées un peu étranges et hors du temps, où rien de ce que j'avais prévu ne s'est passé. J'ai croisé par le plus grand des hasards un couple de gens des plus extraordinaires et à qui j'avais offert, justement, si c'est pas du hasard, un jeu du taquin pour leur petit Noël. On a parlé du vide et du poids des morts, de chemins qui bifurquent et de la fac de Montpellier, de cinéma et de dimanches ensemble. Un peu plus tard, les mains dans la farine, je soupirais en me disant que les vacances, quand même... c'est court, quand, au moment précis où j'ajoutais le pavot à la pâte au citron, Prosper s'est mis à fumer furieusement et à tousser comme un chat qui a avalé une boule de poils. Il a l'air bien fatigué, ce soir, Prosper. Il faut dire que ça fait un an qu'il turbine sec et enchaîne les pâtes à gâteau et l'appareil à meringues, il y a de quoi lasser les plus braves. Je crois qu'il va falloir que je lui offre une retraite paisible en limitant ses interventions au fondant au chocolat. Et encore, si j'étais vraiment attentive à sa petite santé, je monterais les oeufs et le sucre à la main. J'ai comme l'impression que la fine équipe s'essouffle, là. Allez les troupes, il faut se reprendre, dans deux jours, comme dirait MiniLoup, "quand y a des enfants au Café Clochette c'est que c'est mercredi, hein maman ?", et le mercredi, il faut être sur le pont et opérationnel et tout ça.
J'étais remontée comme une pendulette prête à passer l'été à l'alpage à l'idée de reprendre le collier mercredi et puis ça a fait - euh - pfffft. Quand je suis arrivée devant le garage pour prendre la voiture et aller chercher MiniLoup à l'heure des mamans, comme promis, il y avait une voiture garée devant le garage. Et personne en vue, le trousseau à la main. J'ai vu rouge. C'est que ça commence à sérieusement me porter sur le bourichon cette habitude que d'aucuns ont prise de se garer devant mon garage, m'empêchant de sortir ou, le cas échéant, de rentrer. J'ai bien essayé de coller une petite pancarte sur la porte avec "attention, une voiture habite dans ce garage", on me l'a arrachée. Trois fois. Alors je suis allée prendre le bus en fulminant, pour retrouver un MiniLoup tout marri qui mâchonnait son cookie au chocolat blanc sans gluten mais avec un air de reproche. La pendulette ronchon est remontée dans le bus en compagnie d'un loupinet grognon et pour se remettre les esprits à l'endroit, on a pris le métro pour rentrer du bus, ça nous a remis de bonne humeur. Ensuite, on a fait du bricolage, de la pâte à modeler, du découpage et des rutagagas. Il n'aime pas ça MiniLoup les rutagagas, mais il aime les éplucher.
Ce soir, je ne sais pas trop pourquoi, on est un peu fatigués. C'est la rentrée.
Ce soir, sur la poignée de la porte d'entrée du Café Clochette, il y avait un petit paquet et dedans, une clochette pour la porte d'entrée... Si c'est pas l'oeuvre et le clin d'oeil de quelqu'un de drôlement gentil qui, en plus, lit le blog du Café Clochette, je ne sais pas ce que c'est ! Merci, quelqu'un, on a fixé la clochette et ça tintinabulle comme ça doit, comme une petite fée, quoi.
Entre ces deux moments, ce fut une de ces journées un peu étranges et hors du temps, où rien de ce que j'avais prévu ne s'est passé. J'ai croisé par le plus grand des hasards un couple de gens des plus extraordinaires et à qui j'avais offert, justement, si c'est pas du hasard, un jeu du taquin pour leur petit Noël. On a parlé du vide et du poids des morts, de chemins qui bifurquent et de la fac de Montpellier, de cinéma et de dimanches ensemble. Un peu plus tard, les mains dans la farine, je soupirais en me disant que les vacances, quand même... c'est court, quand, au moment précis où j'ajoutais le pavot à la pâte au citron, Prosper s'est mis à fumer furieusement et à tousser comme un chat qui a avalé une boule de poils. Il a l'air bien fatigué, ce soir, Prosper. Il faut dire que ça fait un an qu'il turbine sec et enchaîne les pâtes à gâteau et l'appareil à meringues, il y a de quoi lasser les plus braves. Je crois qu'il va falloir que je lui offre une retraite paisible en limitant ses interventions au fondant au chocolat. Et encore, si j'étais vraiment attentive à sa petite santé, je monterais les oeufs et le sucre à la main. J'ai comme l'impression que la fine équipe s'essouffle, là. Allez les troupes, il faut se reprendre, dans deux jours, comme dirait MiniLoup, "quand y a des enfants au Café Clochette c'est que c'est mercredi, hein maman ?", et le mercredi, il faut être sur le pont et opérationnel et tout ça.
J'étais remontée comme une pendulette prête à passer l'été à l'alpage à l'idée de reprendre le collier mercredi et puis ça a fait - euh - pfffft. Quand je suis arrivée devant le garage pour prendre la voiture et aller chercher MiniLoup à l'heure des mamans, comme promis, il y avait une voiture garée devant le garage. Et personne en vue, le trousseau à la main. J'ai vu rouge. C'est que ça commence à sérieusement me porter sur le bourichon cette habitude que d'aucuns ont prise de se garer devant mon garage, m'empêchant de sortir ou, le cas échéant, de rentrer. J'ai bien essayé de coller une petite pancarte sur la porte avec "attention, une voiture habite dans ce garage", on me l'a arrachée. Trois fois. Alors je suis allée prendre le bus en fulminant, pour retrouver un MiniLoup tout marri qui mâchonnait son cookie au chocolat blanc sans gluten mais avec un air de reproche. La pendulette ronchon est remontée dans le bus en compagnie d'un loupinet grognon et pour se remettre les esprits à l'endroit, on a pris le métro pour rentrer du bus, ça nous a remis de bonne humeur. Ensuite, on a fait du bricolage, de la pâte à modeler, du découpage et des rutagagas. Il n'aime pas ça MiniLoup les rutagagas, mais il aime les éplucher.
Ce soir, je ne sais pas trop pourquoi, on est un peu fatigués. C'est la rentrée.
5 commentaires:
Tu es bien conciliante avec tes squatteurs de sortie de garage. Je serais toi, j'achèterais un Hummer équipé d'un pare-buffle et j'expédierais rageusement la guimbarde de ces cons plus malins que les autres de l'autre côté de la rue.
Avec un mot sur le pare-brise, avec tes excuses pour la gêne occasionnée, bien entendu.
Allez, bon courage pour la reprise! J'aime bien l'idée de Charlie, cela dit... Bizz
Juste un petit coucou pour dire que la Smala a envahi un très joli lieu durant ces vacances, un café librairie à Tréguier (Cotes d'Armor) découvert au hasard de nos périgrinations.
Sont-ce les tisanes bio, les bonnes pâtisseries , la déco sympa, les p'tites dames accueillantes ou quoi encore... mais nous y avons songé au Clochette et à ses habitants.
A découvrir un jour si tu pérégrines par là bas ! d'autant que cette jolie ville cache aussi d'autres trésors dont 2 brocantes farfouille et vide grenier où on peut trouver à des prix bien moins prohibitifs que par ici, tasses , vaisselle et autres objets hétéroclites et plein d'histoires.
Jolie année 2010 aux Clochettes et leurs ami(e)s.
Charlie : bonne idée le pare-buffle, ça s'adapte sur une Clio ? enfin étant d'un naturel plutôt pacifique, en général j'appelle plutôt la fourrière. Ca fait réfléchir MiniLoup : "maman, aujourd'hui c'est la police qui vient au garage ? ou les voleurs ?"
Mouette : bon courage à toi aussi pour le redémarrage...
Isa : merci pour l'adresse. Je réfléchis de tous mes neurones à la façon de trouver du temps pour faire ce genre de choses, ça tombe bien. Bises et bonne année à vous.
Bonne année et je vais en 2010 (c'est une de mes résolutions) passer voir ce café clochette.
Enregistrer un commentaire