Une mini-louve revêtue d'une cape, avec l'air si sérieux et décidé d'un Petit Prince qu'on n'oserait esquisser un moindre sourire de peur que le charme ne se rompe, me présente un éventail des cartes de visite du Café Clochette.
- Oh, tiens les cartes d...
- Les cartes de "devination".
- Ah des cartes de ... divination?!
- Mais non, des cartes de "devination". Parce que tu vois, je joue aux pirates et on doit tirer des cartes de "devination". C'est très très important. Mais attention, on peut tomber sur une carte qui jette un sort de "candidation". Alors, c'est très très grave ! Il faut appeler les pompiers de la fée des djinns pour nous "décandidiser", avant qu'il ne soit trop tard !
A ces mots, je sens l'émerveillement candide ressurgir au grand galop dans le quotidien le plus dérisoire... P., tu es sûre que c'est grave la "candidation"?
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3 commentaires:
Hum, hum... un jardin "candide" déjà en friche avec des pompiers?!
Bravo pour ce récit... je vois défiler la scène devant mes yeux.
Mais pourquoi ne vais-je pas plus souvent re consulter ce blog... les talents se succèdent!
Bises.
Crocus
Rien n'est grave tant que dure l'émerveillement !
Ah, nostalgie... ces scènes me manquent...
Je vous embrasse,
P
ça dépend de quel genre de candidation l'on parle... la candidation des futurs bacheliers, ou la candidation d'être le prochain pirate attaché au poteau de torture des indiens de la fée des djinns... malice !!!
Tessa : n.p. jolie prénom que j'aurais bien donné à une de mes filles
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