dimanche 30 août 2009
samedi 29 août 2009
Le quotidien
Parfois, vous vous trouvez prise dans le tourbillon d'une salle comble pleine de gens qui ont faim. Et qui, aussi surprenant cela soit-il, vous demandent de les nourrir. Comme, maintenant, il y a écrit "restaurant" sur la devanture, vous n'avez pas d'excuse et devez obtempérer. Donc vous courez partout comme un petit lapin à pile et nourrissez tous ces gens qui ont faim. Qui repartent ensuite, l'air satisfait et le moufflet barbouillé de glace à la vanille. Seul problème, il n'y a ensuite plus rien à manger dans la maison. Et c'est toujours un restaurant. Donc dans deux-trois heures, il est à prévoir que vous devrez faire face à la honte si jamais vous n'avez rien à manger et que d'autres gens (ou les mêmes s'ils reviennent, ça arrive) viennent eux aussi mettre les pieds sous la table. Peut-être auriez-vous dû y croire, que c'était un restaurant, et cuisiner en conséquence des grandes marmites plutôt que vos petites casseroles habituelles de cuisine familiale et sereine.
Vous jurez - parce que vous avez des lettres - qu'on ne vous y reprendra pas et vous vous écroulez, les cheveux en déroute et le souffle court, sur votre chaise à vous et rien qu'à vous posée devant l'ordinateur. Et puis vous vous relevez très vite parce qu'il traînait sur votre chaise une dizaine de griffes au bout d'un chat qui dormait et fut réveillé par votre effondrement sur la dite chaise. Rien que de très ordinaire. Vous foncez en cuisine et faites ce qu'il faut pour créer de la nourriture de vos blanches mains, en souhaitant avoir des journées de quelques heures de plus que les gens qui vous entourent, juste histoire de rester à flot.
Alors le lendemain, vous vous levez avec les poules (dont vous subodorez qu'elles se lèvent bien en même temps que vous mais au milieu d'une bourgade de la taille de Rennes, les poules ne sont pas légion à la ronde et vous ne pouvez guère vous baser sur leur caquettement pour en déduire l'heure idéale de votre lever matinal) et vous foncez dans la cuisine commencer par éplucher trois kilos de pommes de terre. Avant de réaliser que ce jour-là, vous n'aviez pas prévu de purée au menu. Tant pis, vous la faites quand même et vous enchaînez sur les entrées. Vous n'avez pas d'idées pour les entrées. Vous enchaînez sur les plats. Zut, vous n'avez toujours que vos casseroles. Et pas l'envie du tout de faire comme si. Alors vous ressortez tranquilou vos casseroles et vous vous lancez dans le mitonnage serein, comme d'hab, d'une gentille daube et d'un curry délicat. A taille humaine : pour dix ou douze convives, pas plus.
Ce qui fait que deux-trois heures plus tard, au moment du service, vous vous retrouvez à espérer que tout le monde ne voudra pas en même temps de la daube ou du curry, vu que la taille de vos casseroles est toujours la même... Par contre, question purée de pommes de terre au romarin frais, aucun souci.
En fin de service, après vous être fait piqueter le jean sur les griffes du même chat que la veille, vous recogitez à qu'est-ce-que-je-vais-bien-pouvoir-leur-faire-à-manger-encore. Parce que deux-trois heures plus tard...
Vous jurez - parce que vous avez des lettres - qu'on ne vous y reprendra pas et vous vous écroulez, les cheveux en déroute et le souffle court, sur votre chaise à vous et rien qu'à vous posée devant l'ordinateur. Et puis vous vous relevez très vite parce qu'il traînait sur votre chaise une dizaine de griffes au bout d'un chat qui dormait et fut réveillé par votre effondrement sur la dite chaise. Rien que de très ordinaire. Vous foncez en cuisine et faites ce qu'il faut pour créer de la nourriture de vos blanches mains, en souhaitant avoir des journées de quelques heures de plus que les gens qui vous entourent, juste histoire de rester à flot.
Alors le lendemain, vous vous levez avec les poules (dont vous subodorez qu'elles se lèvent bien en même temps que vous mais au milieu d'une bourgade de la taille de Rennes, les poules ne sont pas légion à la ronde et vous ne pouvez guère vous baser sur leur caquettement pour en déduire l'heure idéale de votre lever matinal) et vous foncez dans la cuisine commencer par éplucher trois kilos de pommes de terre. Avant de réaliser que ce jour-là, vous n'aviez pas prévu de purée au menu. Tant pis, vous la faites quand même et vous enchaînez sur les entrées. Vous n'avez pas d'idées pour les entrées. Vous enchaînez sur les plats. Zut, vous n'avez toujours que vos casseroles. Et pas l'envie du tout de faire comme si. Alors vous ressortez tranquilou vos casseroles et vous vous lancez dans le mitonnage serein, comme d'hab, d'une gentille daube et d'un curry délicat. A taille humaine : pour dix ou douze convives, pas plus.
Ce qui fait que deux-trois heures plus tard, au moment du service, vous vous retrouvez à espérer que tout le monde ne voudra pas en même temps de la daube ou du curry, vu que la taille de vos casseroles est toujours la même... Par contre, question purée de pommes de terre au romarin frais, aucun souci.
En fin de service, après vous être fait piqueter le jean sur les griffes du même chat que la veille, vous recogitez à qu'est-ce-que-je-vais-bien-pouvoir-leur-faire-à-manger-encore. Parce que deux-trois heures plus tard...
vendredi 28 août 2009
Zypotèzes
- Maman, tu sais pourquoi il y a plus de dinausores ?
- Parce qu'ils ont tous eu une une crise cardiaque le jour où ils ont commercialisé les miroirs ?
- Euh... Nan. Ya trois zypotèzes.
- Ah ? c'est quoi les hypothèses ?
- Alors c'est quand une météorite elle est tombée sur la terre et il y a eu un nuage de poussière et ça a caché le soleil et il faisait très froid et ils sont tous morts.
- Aïe.
- Voui. Et après, l'autre zypotèze c'est le volcan il a fait une boule de feu et paf.
- Ah oui. Et la dernière ?
- Euh... je sais plus.
- Alors soit ils ont eu trop chaud, soit ils ont eu trop froid. C'est ça ?
- Voui. (Cogite.) Leurs mamans elles savaient pas tricoter.
- Ah oui, c'est même sûrement ça la troisième hypothèse.
- Parce qu'ils ont tous eu une une crise cardiaque le jour où ils ont commercialisé les miroirs ?
- Euh... Nan. Ya trois zypotèzes.
- Ah ? c'est quoi les hypothèses ?
- Alors c'est quand une météorite elle est tombée sur la terre et il y a eu un nuage de poussière et ça a caché le soleil et il faisait très froid et ils sont tous morts.
- Aïe.
- Voui. Et après, l'autre zypotèze c'est le volcan il a fait une boule de feu et paf.
- Ah oui. Et la dernière ?
- Euh... je sais plus.
- Alors soit ils ont eu trop chaud, soit ils ont eu trop froid. C'est ça ?
- Voui. (Cogite.) Leurs mamans elles savaient pas tricoter.
- Ah oui, c'est même sûrement ça la troisième hypothèse.
jeudi 27 août 2009
Californie
Je viens d'avoir des nouvelles de Xavier. Il est en Californie. Avec l'inspectrice.
Il m'a raconté qu'il avait continué pendant quelques jours à la suivre pendant les vacances, jusqu'au moment où il en a eu assez. Il a attendu qu'elle traverse le Thabor et s'arrête devant la volière pour l'accoster et lui demander de but en blanc ce qu'elle cherchait. De fil en aiguille, elle lui a dit que ce n'était pas ses oignons. Mais qu'elle partait en Californie pour le chercher et que si il voulait, il pouvait venir avec elle.
Ils se sont donc retrouvés le lendemain dans le Paris-San Francisco, départ 10:30, arrivée 12:40, assis l'un à côté de l'autre en classe économique. Ils ont eu le temps de bavarder, mais elle a simplement gardé le silence quand il lui a redemandé ce qu'elle allait chercher là-bas. Une fois sur place, ils ont loué une voiture, elle a pris le volant et ils ont commencé à longer la côte.
Il l'appelle "Annie" et juste avant qu'il ne raccroche, je l'ai entendue le héler "Xavier, on y va ?".
A mon avis, ils sont à la poursuite de Monsieur Glacière, mais qu'est-ce que j'en sais ? je ne suis pas en Californie.
Il m'a raconté qu'il avait continué pendant quelques jours à la suivre pendant les vacances, jusqu'au moment où il en a eu assez. Il a attendu qu'elle traverse le Thabor et s'arrête devant la volière pour l'accoster et lui demander de but en blanc ce qu'elle cherchait. De fil en aiguille, elle lui a dit que ce n'était pas ses oignons. Mais qu'elle partait en Californie pour le chercher et que si il voulait, il pouvait venir avec elle.
Ils se sont donc retrouvés le lendemain dans le Paris-San Francisco, départ 10:30, arrivée 12:40, assis l'un à côté de l'autre en classe économique. Ils ont eu le temps de bavarder, mais elle a simplement gardé le silence quand il lui a redemandé ce qu'elle allait chercher là-bas. Une fois sur place, ils ont loué une voiture, elle a pris le volant et ils ont commencé à longer la côte.
Il l'appelle "Annie" et juste avant qu'il ne raccroche, je l'ai entendue le héler "Xavier, on y va ?".
A mon avis, ils sont à la poursuite de Monsieur Glacière, mais qu'est-ce que j'en sais ? je ne suis pas en Californie.
mercredi 26 août 2009
Trou spatio-temporel
MiniLoup et moi et toute une joyeuse bande avons dû franchir une barrière temporelle sans nous en apercevoir, du côté de Redon. On a commencé à s'en douter quand on a vu des oeufs d'où sortaient des petites têtes vertes :
Et puis... et puis on a eu peur, un peu quand même.
Pour un MiniLoup fasciné depuis peu par les dinosaures, voilà qui était étrange. Il a très bien su m'expliquer que le tyranosaure il était "très méchant, et puis il a des grandes dents, tu vois maman" mais que le brachyosaure, malgré sa très grande taille, ne mangeait que des arbres. Ce qui ne manqua pas de m'impressionner, ainsi que les autres mamans présentes.
On est repartis après que MiniLoup ait fait ami-ami avec un hypsilophodon de 5 cm de haut. Il l'a baptisé Jacques et ils ont partagé un sac de couchage la nuit qui a suivi. La maman qui dormait à 20 cm de là n'était pas rassurée, je vous le dis. Enfin il a de jolis yeux verts, je vous l'accorde...
Pour un MiniLoup fasciné depuis peu par les dinosaures, voilà qui était étrange. Il a très bien su m'expliquer que le tyranosaure il était "très méchant, et puis il a des grandes dents, tu vois maman" mais que le brachyosaure, malgré sa très grande taille, ne mangeait que des arbres. Ce qui ne manqua pas de m'impressionner, ainsi que les autres mamans présentes.
On est repartis après que MiniLoup ait fait ami-ami avec un hypsilophodon de 5 cm de haut. Il l'a baptisé Jacques et ils ont partagé un sac de couchage la nuit qui a suivi. La maman qui dormait à 20 cm de là n'était pas rassurée, je vous le dis. Enfin il a de jolis yeux verts, je vous l'accorde...
mardi 25 août 2009
Rien
Avant de commencer à écrire son roman encyclopédique, Bouvard et Pécuchet, Flaubert avait pour projet d'écrire un roman sur rien. Une de mes séries préférées est Seinfeld, où une mise en abyme assez astucieuse explique qu'il s'agit d'une série sur "rien". L'auteur qui m'a accompagnée pendant des années (à son corps défendant, pauvre homme), Lewis Carroll, écrivait dans son Journal le 3 novembre 1856 : "J'ai commencé un poème sur Rien : cela fera peut-être un bon sujet, mais je n'ai pas encore fait grand-chose." (La note de bas de page dans l'édition de la Pléiade me réjouit beaucoup : "Apparemment, le projet n’aboutit pas.")
Vouloir décrire tout, écrire sur rien - finalement, ça revient peut-être au même. Ce qui signifie que je viens d'écrire un roman encyclopédique.
Non ? ah zut. Encore raté.
Vouloir décrire tout, écrire sur rien - finalement, ça revient peut-être au même. Ce qui signifie que je viens d'écrire un roman encyclopédique.
Non ? ah zut. Encore raté.
lundi 24 août 2009
Croco
MiniLoup sous la tente, huit heures du matin.
- T'écoutes, hein maman ? c'est l'histoire d'un crocodile...
Zut, raté pour la grasse mat'. Je comprends pas, ça marchait la dernière fois.
- Et il fait quoi, le crocodile ? (haaaaaaammm : baillement à s'en décrocher toutes les mâchoires).
- Oh ben maman, tu connaissais l'histoire ?
dimanche 23 août 2009
samedi 22 août 2009
L'ingrédient qui n'existait pas
De temps en temps, sur les blogs culinaires, il apparaît un nouvel ingrédient que tout le monde se met à tester comme des petits fous (oui, cette phrase est bancale, mais comme sur ce blog peu me chaut d'être bankable, j'y admets et même apprécie le bancal, et paf).
Il y a le thé matcha (le thé vert japonais en poudre), la fève tonka, l'agar-agar, le pandan... c'est souvent un ingrédient exotique, parfois connu depuis longtemps des vrais végétariens purs et durs, le plus souvent difficile à trouver.
Il y a un an, quelques blogs se sont mis à vanter la fève seva (prononcée séba) et leurs auteurs à mettre en ligne des recettes toutes plus épatantes les unes que les autres. La blogosphère culinaire bruissait d'interrogations angoissées : "mais où peut-on trouver cet ingrédient magique ?" et la frustration montait. Il s'agissait d'une petite fève ressemblant à une pistache et qui, une fois écrasée, donnait une étonnante couleur bleue et un goût subtil. Vendue à prix d'or, on ne pouvait la trouver, apparemment, que sur le marché de Noël de Strasbourg.
Sur ces blogs, donc, il y avait une recette pour une tarte à la crème anglaise et fruits de la passion pimentés, une pour un cheesecake à la vanille, une pour un cupcake fondant à la vanille sous la neige de seva, une pour un cheesecake double amande et seva, une pour des yaourts à la vanille et à la fève de seva, une pour des pancakes à la fève de seva et bergamote curd, une pour un sponge cake à la fève de seva, avec cream cheese et chocolat blanc chaud, et une pour des chocolats blancs au seva. La photo que je préfère vient du blog de Claude Olivier, 1001 recettes, celle du cheesecake à la vanille : quel beau bleu !
Et puis Loukoum, sur son blog Beau à la louche, a vendu la mèche : il s'agissait d'un poisson d'avril très élaboré entre blogueurs futés, avec fausse page Wikipédia à l'appui, même ! Ca me met en joie, encore aujourd'hui, d'y repenser.
Tiens, puisqu'on parle de canular, j'aimerais bien savoir qui a réussi à quatter mon blog hier soir, moi. Cette histoire de fantôme, vous y croyez pas, quand même ?
Et puis mes stocks sont très bien rangés. D'abord.
Il y a le thé matcha (le thé vert japonais en poudre), la fève tonka, l'agar-agar, le pandan... c'est souvent un ingrédient exotique, parfois connu depuis longtemps des vrais végétariens purs et durs, le plus souvent difficile à trouver.
Il y a un an, quelques blogs se sont mis à vanter la fève seva (prononcée séba) et leurs auteurs à mettre en ligne des recettes toutes plus épatantes les unes que les autres. La blogosphère culinaire bruissait d'interrogations angoissées : "mais où peut-on trouver cet ingrédient magique ?" et la frustration montait. Il s'agissait d'une petite fève ressemblant à une pistache et qui, une fois écrasée, donnait une étonnante couleur bleue et un goût subtil. Vendue à prix d'or, on ne pouvait la trouver, apparemment, que sur le marché de Noël de Strasbourg.
Sur ces blogs, donc, il y avait une recette pour une tarte à la crème anglaise et fruits de la passion pimentés, une pour un cheesecake à la vanille, une pour un cupcake fondant à la vanille sous la neige de seva, une pour un cheesecake double amande et seva, une pour des yaourts à la vanille et à la fève de seva, une pour des pancakes à la fève de seva et bergamote curd, une pour un sponge cake à la fève de seva, avec cream cheese et chocolat blanc chaud, et une pour des chocolats blancs au seva. La photo que je préfère vient du blog de Claude Olivier, 1001 recettes, celle du cheesecake à la vanille : quel beau bleu !
Et puis Loukoum, sur son blog Beau à la louche, a vendu la mèche : il s'agissait d'un poisson d'avril très élaboré entre blogueurs futés, avec fausse page Wikipédia à l'appui, même ! Ca me met en joie, encore aujourd'hui, d'y repenser.
Tiens, puisqu'on parle de canular, j'aimerais bien savoir qui a réussi à quatter mon blog hier soir, moi. Cette histoire de fantôme, vous y croyez pas, quand même ?
Et puis mes stocks sont très bien rangés. D'abord.
vendredi 21 août 2009
Personnage conceptuel
Je me présente : je m'appelle Morfati et je suis le fantôme du Café Clochette ; mon petit nom, c'est Alphonse. Je suis à peu près sûr que vous ne m'avez jamais vu, parce que personne ne peut me voir, vu que je suis complètement transparent. Ca rend les choses pas faciles pour se recoiffer, croyez-moi.
J'ai un travail assez facile par ici. En fait ce n'est pas à proprement parler un travail, plutôt une fonction. J'hante. J'hante surtout de nuit. De jour, de toute façon, ça n'a aucun intérêt, puisque personne ne me voit. La nuit, j'effraye les souris. Enfin il y aurait sûrement des souris si je n'étais pas là, mettons. Les chats ? quoi les chats ? vous croyez que ces trois andouilles feraient peur aux souris ? allons, allons.
Et puis je mets de l'ordre dans les stocks de la patronne. La patronne, c'est la cafelière, vous me suivez ? non, j'aime bien être sûr qu'on parle de la même chose. C'est que quand on est transparent, c'est difficile d'être sûr que la personne en face sait de quoi je parle. Bon, là c'est pas pareil, je squatte l'ordi de la patronne, d'ailleurs vous verriez les trois andouilles, là, qui regardent les touches qui bougent toutes seules, c'est à mourir de rire ! Oui, bon, moi je suis déjà mort, je sais, mais c'est pour dire.
Ce que je fais pour de vrai ? ben j'hante, j'vous l'ai dit. Ma fonction, là. Il paraît que j'ai une mission, mais depuis le temps, j'ai oublié quoi, c'est ballot non ? Enfin en gros, je me la coule douce. J'essaie de mettre de l'ordre sans que ça se voie, pour pas effrayer la patronne pour ainsi dire, et c'est pas simple de mettre de l'ordre sans que ça se voie dans le bazar qui lui sert de stock, je vous le dis. Et des boîtes de thé, et des sacs de sucre, et des boîtes d'amandes en poudre, et des bouteilles de vin, et des jouets en bois... tout ça dans un ordre, hum... relatif. Si, si, elle est sympa la patronne, mais question gestion de l'espace, pardon, j'aurais plus confiance dans les andouilles pour empiler leurs croquettes proprement, on va dire.
Bon c'est pas tout ça, c'est pas que je m'ennuie avec vous mais j'ai à faire. A plus !
Où est mon... ah le voilà. Tcho !
J'ai un travail assez facile par ici. En fait ce n'est pas à proprement parler un travail, plutôt une fonction. J'hante. J'hante surtout de nuit. De jour, de toute façon, ça n'a aucun intérêt, puisque personne ne me voit. La nuit, j'effraye les souris. Enfin il y aurait sûrement des souris si je n'étais pas là, mettons. Les chats ? quoi les chats ? vous croyez que ces trois andouilles feraient peur aux souris ? allons, allons.
Et puis je mets de l'ordre dans les stocks de la patronne. La patronne, c'est la cafelière, vous me suivez ? non, j'aime bien être sûr qu'on parle de la même chose. C'est que quand on est transparent, c'est difficile d'être sûr que la personne en face sait de quoi je parle. Bon, là c'est pas pareil, je squatte l'ordi de la patronne, d'ailleurs vous verriez les trois andouilles, là, qui regardent les touches qui bougent toutes seules, c'est à mourir de rire ! Oui, bon, moi je suis déjà mort, je sais, mais c'est pour dire.
Ce que je fais pour de vrai ? ben j'hante, j'vous l'ai dit. Ma fonction, là. Il paraît que j'ai une mission, mais depuis le temps, j'ai oublié quoi, c'est ballot non ? Enfin en gros, je me la coule douce. J'essaie de mettre de l'ordre sans que ça se voie, pour pas effrayer la patronne pour ainsi dire, et c'est pas simple de mettre de l'ordre sans que ça se voie dans le bazar qui lui sert de stock, je vous le dis. Et des boîtes de thé, et des sacs de sucre, et des boîtes d'amandes en poudre, et des bouteilles de vin, et des jouets en bois... tout ça dans un ordre, hum... relatif. Si, si, elle est sympa la patronne, mais question gestion de l'espace, pardon, j'aurais plus confiance dans les andouilles pour empiler leurs croquettes proprement, on va dire.
Bon c'est pas tout ça, c'est pas que je m'ennuie avec vous mais j'ai à faire. A plus !
Où est mon... ah le voilà. Tcho !
jeudi 20 août 2009
mercredi 19 août 2009
Hérésssie
Il n'y a pas que les Cerfas, dans la vie. Il y a aussi les administrations en personne. Dont une qui me court sur le haricot depuis un petit moment - enfin je ne peux pas honnêtement être aussi péremptoire, il y a de bons côtés. Je vous raconte.
Le Régime Social des Indépendants, ça s'appelle. Autrement dit, le RSI, que je visualise toujours en phonétique (si j'ose dire). Mes aventures avec le RSI sont, sinon placides, du moins rigolotes. Les agents du RSI, quand on arrive à les joindre, sont des gens aimables et souvent désolés. J'en suis presque à appeler juste pour essayer de les consoler. Entre chaque coup de fil, en général, je reçois un courrier à en-tête, très sérieux et tout, qui ne se préoccupe nullement de mes coups de fil puisque la teneur en est toujours la même : "alors, ces sous, où ky sont ?"
En mai : "vous nous devez 3944 euros".
Appel, affolée :
- Bonjour monsieur, vous me demandez 3944 euros, mais je viens de démarrer mon activité et je n'ai même pas gagné ça, et de loin !
- Ah oui c'est comme ça, la première année on calcule sur un forfait, c'est comme ça. C'est obligatoire vous savez.
- Mais comment puis-je vous payer des cotisations qui dépassent ce que je gagne ?
- Ah oui je sais. Enfin vous pouvez toujours essayer de demander le recalcul...
- Comment on fait ?
- Il faut télécharger un fichier, le remplir et nous le faxer.
En juin, courrier : "vous nous devez 3944 euros et des pénalités".
Appel, affolée :
- Bonjour madame, je me demandais, pour ce recalcul ?
- Ah je n'ai rien dans le dossier, vous êtes sûre ?
Mi-juin, courrier : "vous devez nous envoyer immédiatement votre déclaration de revenus pour 2008".
Appel, affolée :
- Bonjour madame, j'ai envoyé un fichier pour le recalcul, vous l'avez eu ?
- Oui bien sûr, il est là.
- Alors pourquoi on me demande une déclaration de revenus ?
- Ah mais on ne demande rien. Ca doit être l'ordinateur. Faites comme si vous n'aviez rien reçu.
Fin juin, courrier : "alors cette déclaration ? si ça continue ça va vous coûter bonbon ma ptite dame".
Appel, un peu blasée là quand même :
- Bonjour monsieur, alors j'ai envoyé un fichier, un deuxième fichier, un courrier avec un chèque d'acompte et là l'ordinateur fait rien qu'à me dire des trucs méchants. Keskispasse ?
- Ah oui, tiens, c'est un bug. On a quelques dossiers comme ça avec des bugs informatiques. Il faut appeler le service des paiements, ils redresseront tout ça. Et le service santé à Quimper, parce que vos cotisations santé n'apparaissent pas, là, vous n'êtes pas couverte apparemment.
Appel au service des paiements : "tiens oui, un joli bug. Ouh là il est beau çui-là. Bon alors surtout faites rien, on s'en occupe."
Appel au service santé à Quimper : "ah mais non, votre dossier est parfait. Tiens oui, il manque les cotisations santé. Ah oui ça arrive. Bon alors ne faites rien, je m'en occupe."
Fin juillet, courrier : "Madame, sauf erreur ou omission de notre part, vous n'avez pas réglé l'ensemble des cotisations sociales dont vous êtes redevable. Cependant, votre paiement est peut être en cours d'encaissement. Dans ce cas, vous n'avez pas à tenir compte de ce courrier."
Appel tout à fait détendu :
- Ah oui, votre chèque d'acompte a bien été débité. Il n'apparaît pas dans le courrier ? Tiens, c'est bizarre. Bon, alors ne faites rien, je m'en occupe. Et puis demain matin, appelez donc le centre des paiements et puis Quimper, aussi, parce...
- Attendez laissez-moi deviner : il y a un bug et mes cotisations santé n'apparaissent pas ?
- Oui, comment vous avez deviné ?
- Le talent, mon brave, le talent.
Le Régime Social des Indépendants, ça s'appelle. Autrement dit, le RSI, que je visualise toujours en phonétique (si j'ose dire). Mes aventures avec le RSI sont, sinon placides, du moins rigolotes. Les agents du RSI, quand on arrive à les joindre, sont des gens aimables et souvent désolés. J'en suis presque à appeler juste pour essayer de les consoler. Entre chaque coup de fil, en général, je reçois un courrier à en-tête, très sérieux et tout, qui ne se préoccupe nullement de mes coups de fil puisque la teneur en est toujours la même : "alors, ces sous, où ky sont ?"
En mai : "vous nous devez 3944 euros".
Appel, affolée :
- Bonjour monsieur, vous me demandez 3944 euros, mais je viens de démarrer mon activité et je n'ai même pas gagné ça, et de loin !
- Ah oui c'est comme ça, la première année on calcule sur un forfait, c'est comme ça. C'est obligatoire vous savez.
- Mais comment puis-je vous payer des cotisations qui dépassent ce que je gagne ?
- Ah oui je sais. Enfin vous pouvez toujours essayer de demander le recalcul...
- Comment on fait ?
- Il faut télécharger un fichier, le remplir et nous le faxer.
En juin, courrier : "vous nous devez 3944 euros et des pénalités".
Appel, affolée :
- Bonjour madame, je me demandais, pour ce recalcul ?
- Ah je n'ai rien dans le dossier, vous êtes sûre ?
Mi-juin, courrier : "vous devez nous envoyer immédiatement votre déclaration de revenus pour 2008".
Appel, affolée :
- Bonjour madame, j'ai envoyé un fichier pour le recalcul, vous l'avez eu ?
- Oui bien sûr, il est là.
- Alors pourquoi on me demande une déclaration de revenus ?
- Ah mais on ne demande rien. Ca doit être l'ordinateur. Faites comme si vous n'aviez rien reçu.
Fin juin, courrier : "alors cette déclaration ? si ça continue ça va vous coûter bonbon ma ptite dame".
Appel, un peu blasée là quand même :
- Bonjour monsieur, alors j'ai envoyé un fichier, un deuxième fichier, un courrier avec un chèque d'acompte et là l'ordinateur fait rien qu'à me dire des trucs méchants. Keskispasse ?
- Ah oui, tiens, c'est un bug. On a quelques dossiers comme ça avec des bugs informatiques. Il faut appeler le service des paiements, ils redresseront tout ça. Et le service santé à Quimper, parce que vos cotisations santé n'apparaissent pas, là, vous n'êtes pas couverte apparemment.
Appel au service des paiements : "tiens oui, un joli bug. Ouh là il est beau çui-là. Bon alors surtout faites rien, on s'en occupe."
Appel au service santé à Quimper : "ah mais non, votre dossier est parfait. Tiens oui, il manque les cotisations santé. Ah oui ça arrive. Bon alors ne faites rien, je m'en occupe."
Fin juillet, courrier : "Madame, sauf erreur ou omission de notre part, vous n'avez pas réglé l'ensemble des cotisations sociales dont vous êtes redevable. Cependant, votre paiement est peut être en cours d'encaissement. Dans ce cas, vous n'avez pas à tenir compte de ce courrier."
Appel tout à fait détendu :
- Ah oui, votre chèque d'acompte a bien été débité. Il n'apparaît pas dans le courrier ? Tiens, c'est bizarre. Bon, alors ne faites rien, je m'en occupe. Et puis demain matin, appelez donc le centre des paiements et puis Quimper, aussi, parce...
- Attendez laissez-moi deviner : il y a un bug et mes cotisations santé n'apparaissent pas ?
- Oui, comment vous avez deviné ?
- Le talent, mon brave, le talent.
mardi 18 août 2009
Billet de retour au pays travail
Demain, je remets le couvert. Littéralement, je veux dire. Les 14 couverts du Café Clochette, 18 ou 20 s'il fait beau et que je sors la terrasse.
Dites, vous promettez de ne pas vous moquer de mon coup de soleil sur le nez, hein ? enfin ça ne va pas durer. D'ici quelques jours, j'aurai retrouvé mon teint de cavernicole. Et ma sérénité. C'est que je n'ai plus trop l'habitude de tout ça, moi... ça s'oublie vite... Alors on va commencer par des valeurs sûres, les recettes éprouvées : lasagnes épinards-féta, poulet au citron confit et aux olives, brownie, sablés caramel-beurre salé et deux-trois petites choses en plus, comme d'habitude. En douceur.
Allez hop, au travail !
Allez hop, au travail !
Je suis bien contente d'y retourner, faut bien le dire... je réfléchis juste à une façon de travailler à distance, depuis la plage. Je vais trouver. Si, si, je vais trouver.
lundi 17 août 2009
Les pros
Si vous avez 38 mn à perdre et envie de voir à quoi ressemble une vraie cuisine de pro, c'est ici (clic)... ça fait rêver... enfin je crois... enfin peut-être ou peut-être pas...
Ouah la cuisiiine !
Euh, c'est très masculin comme ambiance non ?
Chaud devant ! il est où mon boeuf là ? on attend au pass ! j'peux avoir l'émulsion au parmesan ? et l'émulsion basilic ? Attendez mademoiselle, il vous manque un plat. Quatre tatins, quatre ! et on me dresse deux boeufs carte ! un saignant un à point ! les quatre amuse sont sorties ? j'peux avoir les tempuras là ? et on enlève !
"Oui chef !"
(Mais elle est où cette émulsion, à la fin ? where is it?)
Ouah la cuisiiine !
Euh, c'est très masculin comme ambiance non ?
Chaud devant ! il est où mon boeuf là ? on attend au pass ! j'peux avoir l'émulsion au parmesan ? et l'émulsion basilic ? Attendez mademoiselle, il vous manque un plat. Quatre tatins, quatre ! et on me dresse deux boeufs carte ! un saignant un à point ! les quatre amuse sont sorties ? j'peux avoir les tempuras là ? et on enlève !
"Oui chef !"
(Mais elle est où cette émulsion, à la fin ? where is it?)
dimanche 16 août 2009
Incroyable
Je viens de réaliser que ça faisait au moins un mois que je n'avais pas rempli un seul Cerfa. Pas un seul. Rien du tout. Nothing. Zip. Que dalle.
J'en reviens pas.
Pas du tout.
Spa possible, il va forcément se passer un truc.
Ah je sais.
Demain, il neige.
J'en reviens pas.
Pas du tout.
Spa possible, il va forcément se passer un truc.
Ah je sais.
Demain, il neige.
samedi 15 août 2009
Cailloux
(Au détour d'une nouvelle visite sur les jolies côtes bretonnes).
- Alors tu vois maman, les camions de déménagement ils vont venir et ils vont enlever touuuuus les cailloux de la plage, paske ils font mal aux pieds ! ça sera bien hein maman ?
- Alors tu vois maman, les camions de déménagement ils vont venir et ils vont enlever touuuuus les cailloux de la plage, paske ils font mal aux pieds ! ça sera bien hein maman ?
vendredi 14 août 2009
Chaussettes
- Maman ! j'ai le moral dans les jambes !
- Oh mon pauvre loup ! tu as le moral dans les chaussettes, tu veux dire ?
- Bin nan ! j'a pas de chaussettes, paske j'a des sandales !
- Oh mon pauvre loup ! tu as le moral dans les chaussettes, tu veux dire ?
- Bin nan ! j'a pas de chaussettes, paske j'a des sandales !
jeudi 13 août 2009
Là-haut
(Tout bas dans l'obscurité) - Pfff, ce petit garçon il sait pas monter une tente hein maman ?
(A la cantonade) - Et ben nous, on sait monter une tente ! et elle saute pas partout !
(Plus tard) - Alors mon loup, ça t'a plu le film ?
- Ah oui alors. Enfin ça faisait un petit peu peur. Mais aussi, y avait un chantier, avec plein de pelleteuses. (Songeur). Maman, pourquoi le monsieur il voulait pas rester dans le chantier ? avec les pelleteuses ?
(Plus tard) - Dis maman ?
- Mmmh ?
- Pourquoi le monsieur il emmène sa maison ?
- Pourquoi tu crois, toi ?
- Paske il veut pas mettre ses affaires dans les boîtes pour déménager peut-être ? paske les déménagements, ça fait peur hein ? Il faut mettre les chats et les poissons dans le camion et ils seraient pas très contents. Alors c'est pour ça qu'on déménage pas hein maman ?
- Je crois que tu as tout compris, mon fils.
(A la cantonade) - Et ben nous, on sait monter une tente ! et elle saute pas partout !
(Plus tard) - Alors mon loup, ça t'a plu le film ?
- Ah oui alors. Enfin ça faisait un petit peu peur. Mais aussi, y avait un chantier, avec plein de pelleteuses. (Songeur). Maman, pourquoi le monsieur il voulait pas rester dans le chantier ? avec les pelleteuses ?
(Plus tard) - Dis maman ?
- Mmmh ?
- Pourquoi le monsieur il emmène sa maison ?
- Pourquoi tu crois, toi ?
- Paske il veut pas mettre ses affaires dans les boîtes pour déménager peut-être ? paske les déménagements, ça fait peur hein ? Il faut mettre les chats et les poissons dans le camion et ils seraient pas très contents. Alors c'est pour ça qu'on déménage pas hein maman ?
- Je crois que tu as tout compris, mon fils.
Libellés :
In minot veritas,
Le monde est mon huître,
Maman c'est quoi ?
mercredi 12 août 2009
Soirée diapo
Pour gagner quelques grasses matinées bien méritées, une seule recette éprouvée : emmener un MiniLoup à la mer et cette fois, en plus, lui faire passer ses premières nuits sous la tente. Il suffit de le laisser gonfler le matelas, attacher les petits crochets sur les perches et étaler les duvets, creuser un trou dans le sable, escalader les rochers, engloutir des moules et des frites, courir à toutes jambes jusqu'au trampoline géant, revenir aussi vite saisir sa pelle pour aller refaire le trou effacé par la marée, contempler un ou deux soleils couchants, appeler la poule en résidence "Terrine", taquiner les araignées dans les buissons et parcourir la plage en tous sens pour aller voir les cerfs-volants de plus près. C'est radical. Et ça fait de bien jolies vacances.
Bon, quand est-ce qu'on repart ?
dimanche 9 août 2009
Matins
- Maman !
- Grrrmbl.
- Maman ! réveille-toi ! y fait jour !
- Mbll, 'core 'n' 'minute.
- Maman ! ya du soleil !
- Humff.
- Maman ! Pourquoi les chats ils sont tout verts ? tu crois que c'est le produit chimique ?
- Hein ? quoi ? s'qui s'passe ? sont quoa ? produit ?
- Nan ! c'été une blague ! bon, maintenant t'es réveillée, on va faire des crêpes ?
Vive les vacances. Repos, sérénité. Sommeil.
- Mamaaaaan-euuuh ! debout-euh !
Ouais. Dans tes rêves, tu dors, quand t'es maman.
- Oui mon adorable loup, je suis réveillée et fraîche comme un gardon, allons faire des crêpes.
- Attends, je lis.
- Grrrmbl.
- Maman ! réveille-toi ! y fait jour !
- Mbll, 'core 'n' 'minute.
- Maman ! ya du soleil !
- Humff.
- Maman ! Pourquoi les chats ils sont tout verts ? tu crois que c'est le produit chimique ?
- Hein ? quoi ? s'qui s'passe ? sont quoa ? produit ?
- Nan ! c'été une blague ! bon, maintenant t'es réveillée, on va faire des crêpes ?
Vive les vacances. Repos, sérénité. Sommeil.
- Mamaaaaan-euuuh ! debout-euh !
Ouais. Dans tes rêves, tu dors, quand t'es maman.
- Oui mon adorable loup, je suis réveillée et fraîche comme un gardon, allons faire des crêpes.
- Attends, je lis.
vendredi 7 août 2009
mardi 4 août 2009
On reste !
Voilà, j'ai reçu les papiers aujourd'hui : je vais bientôt - nonobstant tout incident de signature toujours possible - être propriétaire de mes dettes et du toit qui abrite MiniLoup, trois chats, une douzaine de petits poissons, mon entreprise et moi. Sans compter deux-trois araignées, mais ne le dites à personne, d'ailleurs personnellement je n'en suis pas ravie-ravie mais on est accueillant ou on ne l'est pas.
Donc, voilà, on continue ! je dois avouer un grand soulagement à cette perspective, et de l'enthousiasme aussi, parce que c'est pas tout ça, mais j'ai encore des dizaines de recettes à tester, moi. Je sautille comme une souris sur ressorts depuis ce matin, au grand étonnement des chats. Qui n'en reviennent pas de la partie de baballe que je leur ai offerte, ça faisait longtemps.
J'ai comme l'impression d'avoir déjà vécu ça, et ceux qui suivent ce blog depuis ses débuts savent que c'est le cas : il y a un an, je ne savais pas encore si j'allais obtenir le prêt bancaire qui me permettrait de démarrer les travaux du Café Clochette et les péripéties qui ont suivi. C'est l'année la plus courte que j'ai jamais vécue.
MiniLoup, pour fêter ça, et pour respecter au plus haut point la conscience professionnelle de sa maman, a attrapé la varicelle, au moment où les enfants s'absentent du Café Clochette pour les vacances. Une vraie petite coccinelle. Il ne se laisse pas abattre pour autant ceci dit, seulement il escalade toutes les balustrades qui lui tombent sous la tong avec un "pfff, chuis fatigué, moa". Ce vilain virus l'empêchera juste d'assister au mariage de deux des plus belles personnes que je connaisse et d'aller voir le tout petit bonhomme arrivé en fanfare il y a peu. Pas grave, on se rattrapera la semaine prochaine, les vacances ne sont pas finies...
Toutes mes pensées de cafelière comblée vous accompagnent pour le reste de ces vacances. A très bientôt, et pour longtemps !
Donc, voilà, on continue ! je dois avouer un grand soulagement à cette perspective, et de l'enthousiasme aussi, parce que c'est pas tout ça, mais j'ai encore des dizaines de recettes à tester, moi. Je sautille comme une souris sur ressorts depuis ce matin, au grand étonnement des chats. Qui n'en reviennent pas de la partie de baballe que je leur ai offerte, ça faisait longtemps.
J'ai comme l'impression d'avoir déjà vécu ça, et ceux qui suivent ce blog depuis ses débuts savent que c'est le cas : il y a un an, je ne savais pas encore si j'allais obtenir le prêt bancaire qui me permettrait de démarrer les travaux du Café Clochette et les péripéties qui ont suivi. C'est l'année la plus courte que j'ai jamais vécue.
MiniLoup, pour fêter ça, et pour respecter au plus haut point la conscience professionnelle de sa maman, a attrapé la varicelle, au moment où les enfants s'absentent du Café Clochette pour les vacances. Une vraie petite coccinelle. Il ne se laisse pas abattre pour autant ceci dit, seulement il escalade toutes les balustrades qui lui tombent sous la tong avec un "pfff, chuis fatigué, moa". Ce vilain virus l'empêchera juste d'assister au mariage de deux des plus belles personnes que je connaisse et d'aller voir le tout petit bonhomme arrivé en fanfare il y a peu. Pas grave, on se rattrapera la semaine prochaine, les vacances ne sont pas finies...
Toutes mes pensées de cafelière comblée vous accompagnent pour le reste de ces vacances. A très bientôt, et pour longtemps !
dimanche 2 août 2009
Bonnes vacances !
Et voilà, c'est l'heure des vacances !
Le Café Clochette rouvrira ses portes le mercredi 19 août à midi. D'ici là, votre cafelière et son MiniLoup ont du sommeil à rattraper et vont aller rejoindre la troupe des matous dans cette saine activité...
Bonnes vacances à tous et à très bientôt.
© Florette pour le dessin
samedi 1 août 2009
Pas d'bisous
- Beuaahh ! nan ! pas d'bisous ! (se frotte la joue vigoureusement).
- Ben pourquoi ?
- Ben paske je suis un garçon.
- Ah les garçons ça veut pas de bisous ?
- Ben nan.
- Ben pourquoi ?
- Ca nous zuse.
- Ben pourquoi ?
- Ben paske je suis un garçon.
- Ah les garçons ça veut pas de bisous ?
- Ben nan.
- Ben pourquoi ?
- Ca nous zuse.
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