- Maman, tu sais c'est quoi la blague du petit déjeuner ?
- Non ?
- C'est quand t'as pas de bol ! hihihi !
La cafelière n'a plus de Café, mais il lui reste un MiniLoup. Tant mieux.
Les trois chats, eux, sont partis trouver tanière à leur patte chez de chers amis qui vont leur offrir un abri le temps que toute la famille puisse être à nouveau réunie. C'est un bazar sans nom dans la maison mais dans trois jours si tout va bien, les cartons seront partis à leur tour. Il restera bien ici ou là quelques touffes de poils de chats, mais dans l'ensemble la page sera tournée.
Le téléphone sonne de moins en moins. L'été, de toute façon, a toujours été calme au Café Clochette. Il m'est même arrivé, ces deux dernières années, d'oser mettre la clé sous la porte pour une journée ou deux pour aller faire un petit tour au bord de la mer. Il me prend par instants le rêve que ce n'est qu'un grand tour au bord de la mer et que dans quelques semaines, nous reviendrons, fidèles au poste, ouvrir le Café Clochette, récupérer les chats, arroser les plantes moroses et ouvrir le courrier en retard, plein de factures comme il se doit. Mais non. Cette fois, on ne reviendra pas. Il y a de ces moments dans la vie où ça vous frappe, comme ça, boum, le définitif s'installe et vous êtes bien forcés de le voir. Alors voilà : on s'en va.
Ni en fanfare ni en douce, simplement, on s'en va.
Mais il eut été bien dommage de partir sans vous avoir dit :
"N'attendez pas l'avenir pour y aller !"
L'auteur de cette phrase, c'est le Café Clochette tout entier : un peu de la cafelière, un peu de MiniLoup, un peu d'Alphonse, un peu de Aude, Solo, Chloé, Stéphanie, Isabelle et Christine, un peu de chacun des enfants passés par ici, un peu de leurs parents, un peu de tout les gens qui ont aimé cet endroit. Petit à petit, on oubliera. Mais ce n'est pas grave. L'avenir, c'est devant !
- Non ?
- C'est quand t'as pas de bol ! hihihi !
La cafelière n'a plus de Café, mais il lui reste un MiniLoup. Tant mieux.
Les trois chats, eux, sont partis trouver tanière à leur patte chez de chers amis qui vont leur offrir un abri le temps que toute la famille puisse être à nouveau réunie. C'est un bazar sans nom dans la maison mais dans trois jours si tout va bien, les cartons seront partis à leur tour. Il restera bien ici ou là quelques touffes de poils de chats, mais dans l'ensemble la page sera tournée.
Le téléphone sonne de moins en moins. L'été, de toute façon, a toujours été calme au Café Clochette. Il m'est même arrivé, ces deux dernières années, d'oser mettre la clé sous la porte pour une journée ou deux pour aller faire un petit tour au bord de la mer. Il me prend par instants le rêve que ce n'est qu'un grand tour au bord de la mer et que dans quelques semaines, nous reviendrons, fidèles au poste, ouvrir le Café Clochette, récupérer les chats, arroser les plantes moroses et ouvrir le courrier en retard, plein de factures comme il se doit. Mais non. Cette fois, on ne reviendra pas. Il y a de ces moments dans la vie où ça vous frappe, comme ça, boum, le définitif s'installe et vous êtes bien forcés de le voir. Alors voilà : on s'en va.
Ni en fanfare ni en douce, simplement, on s'en va.
Mais il eut été bien dommage de partir sans vous avoir dit :
"N'attendez pas l'avenir pour y aller !"
L'auteur de cette phrase, c'est le Café Clochette tout entier : un peu de la cafelière, un peu de MiniLoup, un peu d'Alphonse, un peu de Aude, Solo, Chloé, Stéphanie, Isabelle et Christine, un peu de chacun des enfants passés par ici, un peu de leurs parents, un peu de tout les gens qui ont aimé cet endroit. Petit à petit, on oubliera. Mais ce n'est pas grave. L'avenir, c'est devant !