Je vaquais tranquillement à mes occupations sans rien demander à personne, la truffe au vent du web et les orteils en éventail dans mes chaussures fermées parce que quand même, le temps n'est pas terrible ces derniers temps. Doux clapotis des gouttes dans la courette, léger ronflement issu du coussin de Timirrou sur lequel était posé, altier, un Timirrou roulé en boule, le museau sur la queue et les yeux férocement fermés, gloub-gloub tranquille de la préparation en cours dans la cuisine. Quinze heures.
Entre une maman, sa maman et son petit bonhomme pourvu d'une grande peluche et d'un petit bout de sandwich complètement délaissé. Timirrou met les bouts. C'est une maman qui vient causer business, vu qu'elle a un chouette projet du côté du Sud [note aux non-Rennais : à Rennes, le Sud commence à Nantes où, déjà, il commence à faire sec, dit-on ; de grands explorateurs ont paraît-il ramené des cartes approximatives de ces contrées étranges mais il paraît que c'est un on-dit à ce que je me suis laissé dire] et qu'elle a envie de parler à la cafelière des obstacles-zé-des-joies de cette belle aventure. Nous devisons gaiement et je suis toujours complètement détendue, à ceci près qu'il passe des camions de soixante-deux tonnes devant mon magasin, en train de raboter la chaussée en toute discrétion. Je sens bien que l'après-midi va être tranquille - mon instinct en la matière est infaillible - et je me détends encore, autant qu'il est possible avec le quatre-vingt-quinze tonnes qui vient de prendre le relais. Tiens, il pleut. Ca n'arrête pas le mastodonte.
Entre une maman et ses deux petits gars, dont le plus grand ressemble tant au mien que j'ai parfois la compulsion presque irrésistible de remonter son pantalon ; seule me retient l'image de son petit visage ressemblant à la frimousse de MiniLoup quand il me fait son air de "mais voyons Madame, voulez-vous bien cesser ces privautés". Il y a des cartines au chocolat dans l'air, je vous le dis, les crêpes ayant été déclinées. Un thé, une petite assiette de dégustation, un sirop, tout le monde s'installe et/ou s'égaie du côté de la cabane des jouets.
Entrent une maman, un beau-papa et une jeune fille qui apprend le chinois, quelque part du côté du Nord, dans sa maison parce qu'elle fait l'école à la maison et que ça lui réussit. C'est elle, la rédactrice en chef du magazine intitulé "La Gazette des enfants de l'Ouest" qui est en vente au Café Clochette au prix de un euro. Un chocolat chaud ? d'accord, un chocolat chaud, et des petits gâteaux, et du thé pour les grands. Ca va ? oui oui, ça va !
Entre une maman, sa maman et son petit bonhomme pourvu d'une grande peluche et d'un petit bout de sandwich complètement délaissé. Timirrou met les bouts. C'est une maman qui vient causer business, vu qu'elle a un chouette projet du côté du Sud [note aux non-Rennais : à Rennes, le Sud commence à Nantes où, déjà, il commence à faire sec, dit-on ; de grands explorateurs ont paraît-il ramené des cartes approximatives de ces contrées étranges mais il paraît que c'est un on-dit à ce que je me suis laissé dire] et qu'elle a envie de parler à la cafelière des obstacles-zé-des-joies de cette belle aventure. Nous devisons gaiement et je suis toujours complètement détendue, à ceci près qu'il passe des camions de soixante-deux tonnes devant mon magasin, en train de raboter la chaussée en toute discrétion. Je sens bien que l'après-midi va être tranquille - mon instinct en la matière est infaillible - et je me détends encore, autant qu'il est possible avec le quatre-vingt-quinze tonnes qui vient de prendre le relais. Tiens, il pleut. Ca n'arrête pas le mastodonte.
Entre une maman et ses deux petits gars, dont le plus grand ressemble tant au mien que j'ai parfois la compulsion presque irrésistible de remonter son pantalon ; seule me retient l'image de son petit visage ressemblant à la frimousse de MiniLoup quand il me fait son air de "mais voyons Madame, voulez-vous bien cesser ces privautés". Il y a des cartines au chocolat dans l'air, je vous le dis, les crêpes ayant été déclinées. Un thé, une petite assiette de dégustation, un sirop, tout le monde s'installe et/ou s'égaie du côté de la cabane des jouets.
Entrent une maman, un beau-papa et une jeune fille qui apprend le chinois, quelque part du côté du Nord, dans sa maison parce qu'elle fait l'école à la maison et que ça lui réussit. C'est elle, la rédactrice en chef du magazine intitulé "La Gazette des enfants de l'Ouest" qui est en vente au Café Clochette au prix de un euro. Un chocolat chaud ? d'accord, un chocolat chaud, et des petits gâteaux, et du thé pour les grands. Ca va ? oui oui, ça va !
Entre une maman et ses deux grands qui accaparent le force 4 en grignotant des petits gâteaux. Tout à l'heure, les deux grandes filles joueront et tailleront une bavette pendant que les mamans discuteront Montessori et école à la maison.
La maman du grand Sud s'apprête à partir et après des adieux déchirants, son petit garçon accepte de suivre le mouvement, en laissant son doudou derrière lui.
La maman du grand Sud s'apprête à partir et après des adieux déchirants, son petit garçon accepte de suivre le mouvement, en laissant son doudou derrière lui.
Entrent une maman, un papa et une petite fille au petit bonnet rose. Ils partent bientôt pour le grand Sud, eux aussi, et ce qui est rigolo c'est que c'est le même que celui de la maman tout à l'heure. La bonne nouvelle, c'est qu'un de ces jours ils se rencontreront.
Entrent un papa, une maman et leurs deux jolies petites filles-princesses en partance pour les vacances et qui voudraient bien se requinquer un peu avant ; tout ce petit monde connaît la maman et les deux petits gars du début et la conversation s'engage une fois le mascarpone glacé et les crêpes au sucre arrivés à bon port sur la table (après un slalom géant pour éviter Clochette qui fait l'andouille et le spectacle à chasser les mouches).
Entre la grand-maman du petit bonhomme de tout à l'heure, qui vient récupérer le doudou.
Entre une maman et sa petite fille au sourire épatant (avec deux dents !), qui vient de goûter mais qui ne serait pas contre un fond de jus de fruits bio et équitable dans le fond de son biberon.
La pluie a eu raison des engins. Ah non tiens, c'est qu'il est dix-sept heures. Ca alors.
Il s'en passe, des choses. Et mon instinct ne vaut pas tripette, il faut bien le reconnaître.
Entre la grand-maman du petit bonhomme de tout à l'heure, qui vient récupérer le doudou.
Entre une maman et sa petite fille au sourire épatant (avec deux dents !), qui vient de goûter mais qui ne serait pas contre un fond de jus de fruits bio et équitable dans le fond de son biberon.
La pluie a eu raison des engins. Ah non tiens, c'est qu'il est dix-sept heures. Ca alors.
Il s'en passe, des choses. Et mon instinct ne vaut pas tripette, il faut bien le reconnaître.
4 commentaires:
Oui pour finir il y avait du monde aujourd'hui au Café Clochette ;-)
Encore une fois on a passé un excellent moment, j'ai entendu parler des cartines au chocolat tout le chemin du retour (du coup Quentin n'en a pas dormi !).
Bises !
C'est plutôt une super nouvelle que ton instinct te fasse défaut!! Pourvu que ça dure...
Et une maman de l'ouest, tu l'accueillerais, aussi? Avec son business plan sous le bras et son petit loup??
Bien sûr La Mouette, avec plaisir !
Et nous on a eu notre train, tout juste auguste, ça nous apprendra à faire les gourmands avant le départ !
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