Ahem, ahem. Tap tap tap ; ça marche, le micro, là ?
Bon, allons-y.
Chers clients, chers compagnons de route, chers lecteurs, chers amis,
Bon, allons-y.
Chers clients, chers compagnons de route, chers lecteurs, chers amis,
Comprendrez-vous ce que je viens faire ici, face à vous, le visage écarlate et les mains tremblantes, lorsque je vous aurai dit qu'en me réveillant, ce matin, ma première pensée fut "oh, yaura personne t'façon, si je me rendormais ?" Oui, je vous vois rire, je crois que vous avez compris.
Je viens avouer en public ma plus totale inadéquation au job qui m'a été confié par les circonstances et par une providence peut-être un chouia optimiste sur mon compte. Je viens vous avouer qu'une fois encore, je me suis plantée dans les grandes largeurs. Non seulement il n'y avait pas "personne t'façon", mais le Café Clochette était plein avant midi et demi, tout le monde avait très faim et la ferme intention de ne repartir d'ici qu'après avoir assouvi cette faim dévorante, et nourri leurs rejetons par la même occasion. Je me suis donc retrouvée, à mon corps défendant et la sueur au front, en train de remplir trois cent mille assiettes et de me demander si j'aurais assez pour nourrir tout le monde et si oui, ce que j'allais bien pouvoir me mettre sous la dent ensuite. Sachez simplement qu'à 16h32 et quelques secondes, je n'ai pas réussi à répondre à la deuxième question et que la première ne fut résolue que par le plus grand des miracles et la grande gentillesse d'un papa qui a accepté d'échanger son estouffade de poulet contre la promesse d'une grande assiette végétarienne conconctée rien que pour lui.
Sachez également que la cafelière que vous avez devant vous a l'immense chance d'avoir les clients les plus gentils du monde. Ils débarrassent eux-mêmes leur table et c'est à peine s'il ne faut pas se battre avec eux pour les empêcher de lancer le lave-vaisselle pendant qu'ils y sont. Et comme la plupart connaît comme sa poche l'emplacement des différentes pièces de vaisselle, ils se mettent la table mutuellement et viennent chercher eux-même leur petite carafe. Si c'est pas de la veine, ça...
Alors on s'est beaucoup croisés dans cette cuisine et pour tout avouer, c'était plutôt rigolo.
Alors c'est sûr que si ce soir tout est du même tonneau, je risque de devoir tôt demain matin revenir vous en toucher deux mots au micro, vu que je préfère vous raconter tout ça tout de suite plutôt que d'aller mitonner un rougail saucisse. Mais pour ce soir je suis tranquille. Je suis tout à fait persuadée qu'il y aura un monde fou. Donc mathématiquement, ce sera calme.
Je vous remercie pour votre attention.
Je viens avouer en public ma plus totale inadéquation au job qui m'a été confié par les circonstances et par une providence peut-être un chouia optimiste sur mon compte. Je viens vous avouer qu'une fois encore, je me suis plantée dans les grandes largeurs. Non seulement il n'y avait pas "personne t'façon", mais le Café Clochette était plein avant midi et demi, tout le monde avait très faim et la ferme intention de ne repartir d'ici qu'après avoir assouvi cette faim dévorante, et nourri leurs rejetons par la même occasion. Je me suis donc retrouvée, à mon corps défendant et la sueur au front, en train de remplir trois cent mille assiettes et de me demander si j'aurais assez pour nourrir tout le monde et si oui, ce que j'allais bien pouvoir me mettre sous la dent ensuite. Sachez simplement qu'à 16h32 et quelques secondes, je n'ai pas réussi à répondre à la deuxième question et que la première ne fut résolue que par le plus grand des miracles et la grande gentillesse d'un papa qui a accepté d'échanger son estouffade de poulet contre la promesse d'une grande assiette végétarienne conconctée rien que pour lui.
Sachez également que la cafelière que vous avez devant vous a l'immense chance d'avoir les clients les plus gentils du monde. Ils débarrassent eux-mêmes leur table et c'est à peine s'il ne faut pas se battre avec eux pour les empêcher de lancer le lave-vaisselle pendant qu'ils y sont. Et comme la plupart connaît comme sa poche l'emplacement des différentes pièces de vaisselle, ils se mettent la table mutuellement et viennent chercher eux-même leur petite carafe. Si c'est pas de la veine, ça...
Alors on s'est beaucoup croisés dans cette cuisine et pour tout avouer, c'était plutôt rigolo.
Alors c'est sûr que si ce soir tout est du même tonneau, je risque de devoir tôt demain matin revenir vous en toucher deux mots au micro, vu que je préfère vous raconter tout ça tout de suite plutôt que d'aller mitonner un rougail saucisse. Mais pour ce soir je suis tranquille. Je suis tout à fait persuadée qu'il y aura un monde fou. Donc mathématiquement, ce sera calme.
Je vous remercie pour votre attention.
1 commentaire:
mais tout ce monde, ça ne veut pas dire justement que tout est en parfaite adéquation ?
sldrista : album mythique des Cnsh, 1981.
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