vendredi 6 août 2010

Aïe have a faïe

Les fidèles lecteurs de ce blog connaissent ma faille secrète. Mon talon d'Achille. Mon miroir de Narcisse. L'allumette de Néron. Euh... non. Enfin bref. Je disais donc que j'avais une faille et que certains d'entre vous par ici la connaissent. C'est une faille très ennuyeuse pour qui se targue de travailler dans une cuisine professionnelle, pleine de couteaux très coupants, de mandolines perfides et d'éclats de porcelaine périodiques. C'est une faille encore plus ennuyeuse pour quelqu'un dont le manque de sommeil se traduit par une... une... zut, comment on dit déjà ? ah oui, une, euh... une distraction euh... abyssale. Et une maladresse subséquente et malencontreuse.
Alors voilà : ces derniers temps, l'insomnie a retrouvé le chemin de mon lit et ne me quitte plus guère, du coup je suis un brin épuisée malgré les siestes en compagnie de MiniLoup (et de son épée intergalactique qui ne le quitte plus, elle non plus) et j'ai une certaine tendance à ne pas regarder ce que je fais quand je fais autre chose que m'occuper les mains en cuisine. Y compris quand je coupe, à l'aide de mon merveilleux nouveau couteau japonais acquis en début de semaine en compagnie de MiniLoup, de son épée et d'un presse-citron que le mominet avait absolument tenu à emmener en virée, des patates pour la purée au romarin pour le parmentier de canard confit de samedi. Et zifff, une belle coupure bien nette sur le pouce de la cafelière.
Qui, comme l'implique sa fameuse faille dont je ne cesse de vous causer, s'est évanouie avec élégance une fois le pouce pansé (hihi, c'est rigolo, le pouce pansé). Bloum. Comme ça. C'est ballot quand même. Heureusement que Aude était là pour prendre la relève du service de thés et pâtisseries diverses et pour finir de découper les patates, y ajouter le romarin et mettre le tout à frissonner sur un coin de feu. Et que Christine a retrouvé dans son cellier une paire de gants de ménage qui va me permettre de ménager mes névroses en protégeant mon pansement sur le bout de mon doigt où se trouve la coupure. Aïe.
Enfin le bon côté des choses, c'est qu'au moins, au Café Clochette, ça ne choquera personne si je me balade avec au bout du doigt une poupée...

2 commentaires:

La Mouette a dit…

Tu vas demander à miniloup de lui dessiner une bouche, un nez et des yeux, à ta petite poupée? ;)

J'espère quand même que l'entaille n'est pas trop profonde!

Ah, qui imaginerait le décor sanguinolent qui se cache derrière le Café Clochette, quand même...

cb a dit…

hé Pascale, Pascale, il faut absolument que tu fasses venir une boisson merveilleuse jusqu'à Rennes ! La
bionade, c'est délicieux !
bises à la poupée.

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