C'est aujourd'hui le dernier jour d'ouverture du Café Clochette. Mais pas question de se morfondre. Aujourd'hui, pour se souvenir des bons moments, nous vous proposons de lire le billet que le journaliste Xavier Eveillé avait écrit sur le Café Clochette pour son livre Guide de la Bretagne insolite et relax, paru aux Editions de la Ligne Pourpre en mai 2011. Ce petit coin rennais aurait donc fait partie des cent lieux répertoriés, si la fermeture n'avait pointé son nez juste avant publication. A noter que d'autres enseignes insolites bien sympathiques y sont recommandées, telles que le café-laverie Les chaussettes de l'archiduchesse de Rennes ou encore le café associatif A l'abord'âge de Nantes. Vous pouvez retrouver ce talentueux monsieur ici (clic). En voilà une bonne façon de dire au-revoir au Café Clochette...
À la santé du petit dernier !
Les mamans trinquent au comptoir, maintenant ? Tout fout le camp ! Le flipper qui claque, pourtant, c'était moins bruyant, aux oreilles d'un mâle, qu'un bébé qui caquette ! Sûr que ça doit être scientifiquement prouvé. Quant au match de Ligue 1 et ses timides beuglements de supporters, tout juste si ça couvrait le bruit du coup de pied dans le ballon... Non, vraiment : les conversations feutrées des filles, voilà le véritable fléau du XXIe siècle. Du tapage diurne, je vous dis !
À Rennes, le Café Clochette fait partie de ces nouveaux lieux de perdition. Les tables à langer y ont remplacé le babyfoot. Le salon de thé, la bonne vieille pression. Et les chaises hautes ont relégué les tabourets de comptoir au rang de pièces de musée. À la mémoire de l'homo-bistrot.
Piliers de bar en culottes courtes
La messe est dite : les femmes ont pris le pouvoir jusqu'au coin du bar. Pascale Grosbras est de cette révolution. Au 37, rue de Dinan, elle a transformé le rez-de-chaussée de sa maison en café alternatif et éthique avec salon de thé, espace enfants, ateliers... Et ça marche. Partant du constat que les jeunes mamans n'ont quasiment pas de lieux de sortie et qu'il est très facile de se sentir vite isolée, Pascale Grosbras, qui sait de quoi elle parle, a imaginé en 2008 un lieu de vie original dédié aux mères et à leurs jeunes piliers de bar en culottes courtes. Tout ce petit monde se retrouve autour de bruschettes au saumon, d'une soupe de potiron au roquefort et d'un fondant choco-cardamome ! Ici, c'en est fini de la démarche féline des serveuses : dans les travées du café-salon de thé slaloment de gentils matous. L'un d'eux, Clochette, a d'ailleurs inspiré le nom de l'établissement. Les chats sont ici les rois.
Dans un ancien labo photo
Chaleureux, intime, le Café Clochette ne peut accueillir que 19 personnes. Il faut dire que la transformation du local n'a pas été simple. L'ancien pas de porte accueillait un laboratoire de développement de photos. Il a fallu toute l'ingéniosité de la créatrice, aidée en cela par un talentueux plombier, pour faire de cet espace un repaire simple et cosy à la fois, à deux pas du quartier historique. " Sans être passante, ce qui est plus rassurant pour les mamans, la rue s'avère proche des quartiers les plus touristiques de Rennes ", note Aude, l'une des deux salariées qui oeuvrent en salle aux côtés de Pascale.
On se passera de gluten...
Côté cuisine, l'équipe peut compter sur le talent de Solo qui se triture les méninges pour dénicher des recettes simples, équilibrées voire végétariennes ou sans gluten. Parmi ses trouvailles, le Koba de son Madagascar d'origine, à base de banane cuite à l'eau chaude et de farine de maïs. Ou comment réussir à proposer un dessert sans gluten, sans lait, sans fruits-coque et sans oeuf. Pas simple, mais savoureux tout autant !
Bon allez, les gars : nous aussi on va s'en passer de Gluten, finalement !
De toute façon, il ne joue pas en Ligue 1...
À la santé du petit dernier !
Les mamans trinquent au comptoir, maintenant ? Tout fout le camp ! Le flipper qui claque, pourtant, c'était moins bruyant, aux oreilles d'un mâle, qu'un bébé qui caquette ! Sûr que ça doit être scientifiquement prouvé. Quant au match de Ligue 1 et ses timides beuglements de supporters, tout juste si ça couvrait le bruit du coup de pied dans le ballon... Non, vraiment : les conversations feutrées des filles, voilà le véritable fléau du XXIe siècle. Du tapage diurne, je vous dis !
À Rennes, le Café Clochette fait partie de ces nouveaux lieux de perdition. Les tables à langer y ont remplacé le babyfoot. Le salon de thé, la bonne vieille pression. Et les chaises hautes ont relégué les tabourets de comptoir au rang de pièces de musée. À la mémoire de l'homo-bistrot.
Piliers de bar en culottes courtes
La messe est dite : les femmes ont pris le pouvoir jusqu'au coin du bar. Pascale Grosbras est de cette révolution. Au 37, rue de Dinan, elle a transformé le rez-de-chaussée de sa maison en café alternatif et éthique avec salon de thé, espace enfants, ateliers... Et ça marche. Partant du constat que les jeunes mamans n'ont quasiment pas de lieux de sortie et qu'il est très facile de se sentir vite isolée, Pascale Grosbras, qui sait de quoi elle parle, a imaginé en 2008 un lieu de vie original dédié aux mères et à leurs jeunes piliers de bar en culottes courtes. Tout ce petit monde se retrouve autour de bruschettes au saumon, d'une soupe de potiron au roquefort et d'un fondant choco-cardamome ! Ici, c'en est fini de la démarche féline des serveuses : dans les travées du café-salon de thé slaloment de gentils matous. L'un d'eux, Clochette, a d'ailleurs inspiré le nom de l'établissement. Les chats sont ici les rois.
Dans un ancien labo photo
Chaleureux, intime, le Café Clochette ne peut accueillir que 19 personnes. Il faut dire que la transformation du local n'a pas été simple. L'ancien pas de porte accueillait un laboratoire de développement de photos. Il a fallu toute l'ingéniosité de la créatrice, aidée en cela par un talentueux plombier, pour faire de cet espace un repaire simple et cosy à la fois, à deux pas du quartier historique. " Sans être passante, ce qui est plus rassurant pour les mamans, la rue s'avère proche des quartiers les plus touristiques de Rennes ", note Aude, l'une des deux salariées qui oeuvrent en salle aux côtés de Pascale.
On se passera de gluten...
Côté cuisine, l'équipe peut compter sur le talent de Solo qui se triture les méninges pour dénicher des recettes simples, équilibrées voire végétariennes ou sans gluten. Parmi ses trouvailles, le Koba de son Madagascar d'origine, à base de banane cuite à l'eau chaude et de farine de maïs. Ou comment réussir à proposer un dessert sans gluten, sans lait, sans fruits-coque et sans oeuf. Pas simple, mais savoureux tout autant !
Bon allez, les gars : nous aussi on va s'en passer de Gluten, finalement !
De toute façon, il ne joue pas en Ligue 1...
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